Ah on en apprend de belles sur son compte, à l'autre drogué aphasique ! Il nous faut en remercier le Père Fouras de la révolution en marche, qui fait aujourd'hui les gros yeux à ce Baudelaire – et pas seulement à lui, du reste. Tenez :
« On l’oublie : le talentueux Gustave Flaubert (qui occupa tant le Sartre du très 3°âge !) et l’immense romancier social Émile Zola (si courageux dans l’Affaire Dreyfus) furent, entre autres, de pitoyables calomniateurs de la Commune de Paris. Et le magnifique poète Charles Baudelaire aussi ! »
Évidemment, des trois, c'est tout de même Baudelaire le plus coupable, puisqu'il lui a fallu, lui, pour calomnier l'intouchable Commune, sortir de la tombe où il pourrissait gentiment depuis déjà quatre ans. Mais rien d'impossible à cela
« On l’oublie : le talentueux Gustave Flaubert (qui occupa tant le Sartre du très 3°âge !) et l’immense romancier social Émile Zola (si courageux dans l’Affaire Dreyfus) furent, entre autres, de pitoyables calomniateurs de la Commune de Paris. Et le magnifique poète Charles Baudelaire aussi ! »
Évidemment, des trois, c'est tout de même Baudelaire le plus coupable, puisqu'il lui a fallu, lui, pour calomnier l'intouchable Commune, sortir de la tombe où il pourrissait gentiment depuis déjà quatre ans. Mais rien d'impossible à cela
Car le tombeau toujours comprendra le poète
Ca m'épate: comment tu fais pour dénicher sur la toile des engins pareils? Quelle truffe!
RépondreSupprimerTrouver un crétin de gauche, c'est pas difficile, mais le crétin de compétition, ça c'est un art!
C'est un peu comme JMM sur Ilys, avec ses dames toutes nues.
C'est le drame de ma vie, que tu pointes là : je suis bien meilleur dans le gauchiste racorni que dans la jeune dame toute nue…
RépondreSupprimerJ'aime aussi beaucoup la parenthèse qui laisse entendre qu'il fallait tout de même que Sartre fût devenu bien gâteux pour s'intéresser à Flaubert ! Et Hugo a eu aussi très chaud puisque "de retour d'exil, après quelques hésitations silencieuses, il a fini (ouf !) par défendre la Commune"... Merci beaucoup pour ce bel éclat de rire matinal !
RépondreSupprimerOh, de rien, tout le plaisir est pour moi !
RépondreSupprimerJ'ai apprécié la rectif par nos amis les Ruminants, j'ai envoyé un petit commentaire. Et, ce coup-ci, j'ai signé Meuh.
RépondreSupprimerAmeuhcalement.
"J'aime aussi beaucoup la parenthèse qui laisse entendre qu'il fallait tout de même que Sartre fût devenu bien gâteux pour s'intéresser à Flaubert !"
RépondreSupprimerIl eu été difficile pour lui de s'intéresser aux jeunes femmes nues .
Ricoxy : vous n'êtes pas sérieux, mon p'tit vieux ! Vous croyez que ces gens n'ont que vous à s'occuper, avec toutes les révolutions qu'ils ont sur les bras ?
RépondreSupprimerJe suis bien meilleur ... et il fait sa timide avec çà !
RépondreSupprimerMoi ce qui m'épate, ce sont ces gens qui font comme si ils avaient su avant la lecture de ce billet que Baudelaire est mort 4 ans avant la commune.
RépondreSupprimerCa n'empêche pas que l'autre à perdu une bonne occasion de ne pas écrire, mais bon.
C'est que Baudelaire est enterré avec Chateaubriand…
RépondreSupprimerTiens, je viens de chercher ce que vous citez, et…je n'y ai pas retrouvé cette fameuse attaque du pauvre poète vampire.
RépondreSupprimerIl n'est pas venu vous remercier, monsieur Ruminances, pfuit, ni vu ni connu.
@Benjii
RépondreSupprimerQuand on confond Billy The Kick avec les Poppies, il y a des choses qu'on a du mal à imaginer...
"talentueux Flaubert". Dixit Ruminance
RépondreSupprimerComment peut-on dire de Flaubert qu'il est "talentueux" ?
"Comment peut-on dire de Flaubert qu'il est "talentueux"
RépondreSupprimerEn ayant à la littérature le rapport que peut en avoir un communiste.
Oui, moi aussi ce “talentueux” m'avait fait sursauter. Comme si, d'un coup, on se mettait à me parler d'un chanteur de variétés ou d'un dresseur d'ours.
RépondreSupprimer"Moi ce qui m'épate, ce sont ces gens qui font comme si ils avaient su avant la lecture de ce billet que Baudelaire est mort 4 ans avant la commune.
RépondreSupprimerCa n'empêche pas que l'autre à perdu une bonne occasion de ne pas écrire, mais bon."
Bah oui... Moi je ne savais pas. Ce qui n'est pas anormal puisque je suis plutôt "à gauche".
Il me semblait que Baudelaire s'était éteint à la veille de la grande guerre.
J'ai du confondre avec Apollinaire (qui lui a du mourr dans ces eaux là) ou alors Alain Fournier.
Elmone, vous vous rendez compte de ce que vous dites ? Ce n'est pas anormal que vous ignoriez la date de la mort de Baudelaire PARCE QUE vous êtes de gauche ? Vous vous rendez compte de l'utilisation qu'un réac mal intentionné pourrait faire d'un aveu pareil ?
RépondreSupprimerBon, sinon, Alain-Fournier (avé le trait d'union !) est mort au tout début de la guerre de 14 (fin août ou courant septembre, je crois bien) et Apollinaire juste au lendemain de l'armistice, mais de la grippe espagnole.
Faute avouée est à moitié pardonnée.
RépondreSupprimerJe vous laisse.
"Bah oui... Moi je ne savais pas. Ce qui n'est pas anormal puisque je suis plutôt "à gauche"."
RépondreSupprimerJe crois que c'est le commentaire le plus attristant que j'ai lu aujourd'hui.
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle...
Je n'ai rien dit pour ne pas être désagréable, mais enfin il me semble que toute personne ayant dépassé la classe de seconde (ou même, allez, ayant eu le bac) devrait connaître les dates de naissance et de mort des huit ou dix plus grands écrivains de chaque siècle depuis le XVIe au moins. Pas forcément les années précises, mais au moins être capable de les situer les uns par rapport aux autres et tous par rapport à la politique se déroulant au même moment.
RépondreSupprimerÇa vaut aussi pour les peintres, les musiciens, etc. Et, bien entendu, pour les personnages qui font l'histoire.
Suzanne, ne soyez pas triste. Je ne connais pas non plus la date du décès de Bernard Henri Lévy.
RépondreSupprimerDidier, je vous remercie de votre réserve (mais qui vous dit que je suis allé jusqu'à la seconde)
Suzanne, et vous ? Vous connaissez celle de Paul-Loup-Sulitzer ?
RépondreSupprimerCe n'est pas ça qui m'attriste. On peut ne pas savoir parce qu'on ne l'a jamais appris, ou appris distraitement puis oublié, ou qu'on se repère mal dans le temps, qu'on est fâché avec les dates, parce qu'on s'en fout de la poésie, ou qu'on ne lit pas, mais...
RépondreSupprimerne pas savoir parce qu'on est de gauche... c'est triste.
Et les morts de la commune, nos pauvres morts, qui voulaient que le seuil de l'école soit ouvert à leurs enfants, merde alors pour eux. "Si on est de gauche, on ne "sait" pas; normal". Culture bourgeoise que tout cela.
C'est extraordinaire, parce que justement, maintenant, avec Internet un clic me renseigne plus vite que ne le ferait le Petit Larousse. En moins de trois minutes, je peux tout savoir de la biographie de Baudelaire, vérifier que je ne dis pas de conneries si j'avance qu'il a pu connaître Victor Hugo ou Charles de Gaulle. Mais cette sorte de barrière "c'est pas de la culture pour moi", je ne la comprends pas.
Elmone : rien du tout, je ne pensais d'ailleurs pas spécialement à vous en écrivant mon commentaire précédent, mais plutôt à ceux qui ignorent totalement quand a pu bien naître puis mourir Baudelaire et qui se seraient bien gardés de l'avouer…
RépondreSupprimerVous, vous m'intéressez davantage par le fait que vous l'avez dit sans difficulté et, apparemment, sans la moindre gêne. Ce qui signifie que vous représentez, par rapport à ceux que je viens d'évoquer, un stade plus avancé de la décomposition culturelle de notre civilisation. Mais n'y voyez rien de personnel : vous n'êtes évidemment pas responsable de cet état de fait, juste le produit d'une société et d'une Éduc' Nat' en ruines.
Elmone, pour vous répondre sérieusement, non. J'ignore même s'il est mort, j'ignore beaucoup de lui. Et c'est parce que j'ignore tant (allons, disons même TOUT) de Paul Loup Sulitzer que si j'écrivais quelque chose le mettant en cause, je vérifierais un minimum que je ne dis pas de bêtises, comme Ruminances avec les écrivains dont ils causent, on peut être certain qu'ils ne seront pas accusés de copiercoller les dictionnaires et encyclopédies, eux.
RépondreSupprimerM'enfin, il serait logique de connaître Baudelaire si l'on est de droite, et pas si on est de gauche ?
Suzanne, je m'aperçois que je n'aurais pas du "faire du second degré".j"avoue que ma remarque sur "normal que je ne sache pas je suis de gauche" était de la provocation comme sait le faire le tenancier.
RépondreSupprimerPour le reste, je ne vérifie pas tout sur internet. J'aurais même un peu tendance à m'en méfier un peu.
Didier, oui je me suis senti visé. votre message se situant juste après celui de Suzanne.
Pour le sujet qui vous intéresse. Je n'ai pas honte de ne pas savoir. Mais je n'en suis pas fier non plus.
Cela étant, je ne me considère pas (peut être à tort)non plus comme inculte. J'ai lu Baudelaire et si j'ai bien compris mon erreur (toute inqualifiable soit-elle) ne porte que sur un petite cinquantaine d'années. Et d'ailleurs ? Est-ce que l'oeuvre de l'écrivain n'est pas plus importante que sa date de naissance et de mort ?
Elmone: j'avoue que le second degré m'avait échappé complètement. Je pensais que vous parliez sérieusement. Vous n'auriez pas été le premier à donner dans ce type d' argumentaire, qui m'énerve beaucoup (je ne sais pas puisque chuis un prolo, et j'ai pas envie de savoir, chuis pas un bobo.)
RépondreSupprimerJ'ai entendu à la radio, lors d'entretiens avec un directeur de prison, que dans son grand établissement pénitentiaire (mais je ne sais plus lequel), Baudelaire était l'auteur le plus lu, dont les livres étaient le lus souvent empruntés.
C'est réglé Suzanne.
RépondreSupprimerEtonant pour les prisonniers !!
cordialement
elmone
ps mais ... C'est sûr que Baudelaire est mort avant 1870 ?
ok ok
« Est-ce que l'oeuvre de l'écrivain n'est pas plus importante que sa date de naissance et de mort ? »
RépondreSupprimerC'est une question sans objet. Je veux dire : à laquelle il est rigoureusement impossible de répondre. Un peu comme si vous me demandiez ce qui est le plus important, de ne pas manquer son train ou de couper bien fines les carottes du bœuf mode : ça n'a aucun rapport.
Là, c'est un peu la même chose : l'œuvre dépend étroitement de la date, elle est en quelque sorte produite par elle (mais pas QUE par elle…)
Si un poète ou un musicien actuel se mettait à écrire des poèmes de Baudelaire ou des sonates de Mozart, cela n'aurait pas le moindre intérêt. Exactement comme si un romancier nous refaisait Germinal (mais, dans ce cas, c'est beaucoup plus facilement compréhensible).
Didier Goux, on n'est effectivement pas sur la même longueur d'onde.
RépondreSupprimerConcernant Baudelaire, je le trouvais au contraire assez intemporel ce qui explique en partie mon erreur de datation.
Zola, et même Flaubert sont (pour moi) beaucoup plus faciles à situer.
Au plaisir ...