Jean-Jacques Rousseau était écrivain et musicien : ce second état aurait-il eu une influence inattendue sur le premier ? Cela semble a priori peu probable, en tout cas pas immédiatement évident. Il n'en demeure pas moins que sa dernière œuvre écrite, les Rêveries du promeneur solitaire, se compose de neuf promenades, faisant chacune entre dix et quinze pages, auxquelles s'adjoint une dixième, beaucoup plus courte et jamais mise au net par l'auteur, qui peut donc – les spécialistes ne sont pas d'accord entre eux à ce sujet – passer pour inachevée, voire simplement esquissée. C'est par là que Rousseau se fait musicien, en succombant à la “malédiction” des neuf symphonies dont furent victimes Beethoven, Schubert, Dvorak, Bruckner, Mahler – et peut-être encore quelques autres à qui je ne pense pas pour le moment.
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