Marie-Antoinette, je vous demande un peu... Mais qui pourrait bien avoir assez de courage, de force, d'abnégation, de sens du devoir, d'appétence au gain, pour écrire 7 ou 8 000 signes sur Marie-Antoinette, un mardi après-midi, passé quatre heures ? Surtout si le quidam en question, s'est déjà appuyé, la veille :
– 7651 signes sur la vie sexuelle de John Fitzgerald Kennedy, le matin ;
– 7667 signes sur celle non moins agitée du pape Alexandre VI (Rodrigo Borgia pour les intimes), l'après-midi.
Après ça, il faudrait encore que j'examine si la dernière reine de France a oui ou non tâté du bâton-qui-rend-folle avec le beau Fersen, ou brouté la case trésor de la Polignac ? Tout ça pour que Dorham me fasse remarquer perfidement que je ne fais plus que des billets de cul ? Merci bien ! On n'est pas des machines, par le sang du Christ-Roi ! D'autant que je dois encore passer au laboratoire chercher les résultats d'analyses que cette congénitale feignasse d'Irremplaçable refuse d'aller retirer elle-même...
D'un autre côté, il faut bien faire tourner l'épicerie, écouler les stocks, faire rentrer la mornifle, marner à flux tendus. Les deux productions d'hier, c'était pour payer l'appareil photographique de qui-vous-savez – bon. Aujourd'hui, il s'agirait donc d'engranger les premiers billets qui serviront à négocier la levée d'écrou de Monsieur Biche, lorsqu'on ira le délivrer de son chenil natal, le 7 novembre prochain. Et lorsque j'aurai finalement guillotiné l'Autrichienne, il me faudra encore ausculter les amours élyséennes illicites de nos différents présidents (grâce au livrounet de VGE, je me retrouve en pleine actu, moi...).
Finalement, je pense que Rossinante va refuser l'obstacle et filer directement au labo. D'autant que, sur le chemin du retour, je suis contraint de passer devant l'échoppe de l'épicier-issu-de-la-diversité. Laquelle est toujours ouverte, et recèle dans tel coin sombre de ses rayonnages quelques tentants flacons de pastaga.
Parti comme c'est, je sens qu'on guillotinera plutôt demain, pendant l'heure du déjeuner.
– 7651 signes sur la vie sexuelle de John Fitzgerald Kennedy, le matin ;
– 7667 signes sur celle non moins agitée du pape Alexandre VI (Rodrigo Borgia pour les intimes), l'après-midi.
Après ça, il faudrait encore que j'examine si la dernière reine de France a oui ou non tâté du bâton-qui-rend-folle avec le beau Fersen, ou brouté la case trésor de la Polignac ? Tout ça pour que Dorham me fasse remarquer perfidement que je ne fais plus que des billets de cul ? Merci bien ! On n'est pas des machines, par le sang du Christ-Roi ! D'autant que je dois encore passer au laboratoire chercher les résultats d'analyses que cette congénitale feignasse d'Irremplaçable refuse d'aller retirer elle-même...
D'un autre côté, il faut bien faire tourner l'épicerie, écouler les stocks, faire rentrer la mornifle, marner à flux tendus. Les deux productions d'hier, c'était pour payer l'appareil photographique de qui-vous-savez – bon. Aujourd'hui, il s'agirait donc d'engranger les premiers billets qui serviront à négocier la levée d'écrou de Monsieur Biche, lorsqu'on ira le délivrer de son chenil natal, le 7 novembre prochain. Et lorsque j'aurai finalement guillotiné l'Autrichienne, il me faudra encore ausculter les amours élyséennes illicites de nos différents présidents (grâce au livrounet de VGE, je me retrouve en pleine actu, moi...).
Finalement, je pense que Rossinante va refuser l'obstacle et filer directement au labo. D'autant que, sur le chemin du retour, je suis contraint de passer devant l'échoppe de l'épicier-issu-de-la-diversité. Laquelle est toujours ouverte, et recèle dans tel coin sombre de ses rayonnages quelques tentants flacons de pastaga.
Parti comme c'est, je sens qu'on guillotinera plutôt demain, pendant l'heure du déjeuner.
Pendant que vous bossez, vous n'êtes pas au bistro. Quoique...
RépondreSupprimerSe payer l'autrichienne pour se payer un chien ! Vous écrivez pour Pif Magazine ?
RépondreSupprimerMais rien, j'aime bien les billets de cul, moi, surtout, si ça met en scène des saucisses en perruque !
RépondreSupprimerAvec un accent plein de gravier !
RépondreSupprimerDidier, j'apprécie de plus en plus votre journal intime.
RépondreSupprimerAch so, la fameuse saucisse de Salzbourg...
RépondreSupprimerDidier, je cherche le lien que vous aviez fait une fois... Le blog noir, écriture rouge ... Il parlait beaucoup de couple, d'un ton acide. J'avais envie d'y retourner et je ne le retrouve pas. Help me please !
RépondreSupprimerZoridae, il s'agit d'Eisangélie, qui se trouve dans ma blogroll.
RépondreSupprimerTrès bon texte, très bon blog - Même si "encore un moment monsieur le bourreau" n'est pas de Marie-Antoinette, mais de la Duchesse du Barry - La reine, elle, demanda pardon au bourreau en question de lui avoir marché sur le pied. ("Je vous demande excuse, monsieur, je ne l'ai pas fait exprès".)
RépondreSupprimerD'autre part, Rodrigo Borgia est mon héros :) Bonne continuation :)