Cette photo prise par l'Irremplaçable il y a deux ou trois jours me plaît beaucoup. « Envoie-la-moi par mail, lui ai-je demandé en jargon post-moderne, je m'en servirai pour illustrer un billet... »
Donc, voilà : j'ai l'illustration. Mais le billet ? Rien, le vide sidéral. Je me sens démuni comme un blogueur socialiste un jour où Nicolas Sarkozy n'a fait aucune connerie, même imaginaire. C'est d'autant plus grave qu'ayant placé cette photo à droite, au lieu de la centrer comme la prudence me le conseillait, je me sens tenu de remplir de mots cet immense espace blanc (gris, pour vous), à gauche. Pour le titre, j'ai cherché à faire de l'humour à deux balles, avec les moutons. Du genre : “Les écologistes français réunis en congrès.” Ou bien : “Les joueurs du Paris Foot gay attendent leurs valeureux adversaires sur la pelouse – grand méchoui à la mi-temps.” Mais c'était vraiment trop nul. D'autant que je n'ai même plus envie de me moquer des ravis de la tribune qui, il y a deux jours, se sont bruyamment réjouis de ce que le fameux match allait finalement avoir lieu. “Pas d'homophobie ! Pas d'homophobie ! Vilains réacs qui voient le mal partout !”, se sont-ils mis à piailler, en courant dans tous les sens et en donnant des accolades émues à tous les barbus qui passaient à portée de leurs petits bras. Manque de bol : dès le lendemain matin, on apprenait que le Créteil Machin avait finalement préféré se saborder en haute mer, plutôt que de jouer avec des types chaussés de crampons rose fluo. Pas de tarlouzes sur ma pelouse ! plutôt le suicide collectif, mes frères ! Grand silence dans la basse-cour, forcément.
Du coup, je me demande si je ne suis pas en train de gaspiller sottement une très jolie illustration. Si ça se trouve, demain, je vais trouver une idée de billet qui collera pile-poil avec, mais ce sera trop tard.
Donc, voilà : j'ai l'illustration. Mais le billet ? Rien, le vide sidéral. Je me sens démuni comme un blogueur socialiste un jour où Nicolas Sarkozy n'a fait aucune connerie, même imaginaire. C'est d'autant plus grave qu'ayant placé cette photo à droite, au lieu de la centrer comme la prudence me le conseillait, je me sens tenu de remplir de mots cet immense espace blanc (gris, pour vous), à gauche. Pour le titre, j'ai cherché à faire de l'humour à deux balles, avec les moutons. Du genre : “Les écologistes français réunis en congrès.” Ou bien : “Les joueurs du Paris Foot gay attendent leurs valeureux adversaires sur la pelouse – grand méchoui à la mi-temps.” Mais c'était vraiment trop nul. D'autant que je n'ai même plus envie de me moquer des ravis de la tribune qui, il y a deux jours, se sont bruyamment réjouis de ce que le fameux match allait finalement avoir lieu. “Pas d'homophobie ! Pas d'homophobie ! Vilains réacs qui voient le mal partout !”, se sont-ils mis à piailler, en courant dans tous les sens et en donnant des accolades émues à tous les barbus qui passaient à portée de leurs petits bras. Manque de bol : dès le lendemain matin, on apprenait que le Créteil Machin avait finalement préféré se saborder en haute mer, plutôt que de jouer avec des types chaussés de crampons rose fluo. Pas de tarlouzes sur ma pelouse ! plutôt le suicide collectif, mes frères ! Grand silence dans la basse-cour, forcément.
Du coup, je me demande si je ne suis pas en train de gaspiller sottement une très jolie illustration. Si ça se trouve, demain, je vais trouver une idée de billet qui collera pile-poil avec, mais ce sera trop tard.
On doit manquer de viande, à parler tous les deux de barbecue et de méchoui sans s'être concerté !
RépondreSupprimerJe suis sûr que c'est un coup des forces du progrès, de la gauche, des gens bien. J'en suis sûr ! Ils sont les seuls à être capables d'une telle ignominie, ces adeptes du transgenre ont osé.
RépondreSupprimerEst-ce que votre irremplaçable pourra les emmener encore dans cet état là ? Je veux dire à l'agility, vos mout...iens. Moutiens ?
Positivons. La chaussette sera en laine maintenant.
Et un truc dans le genre de:
RépondreSupprimer"Les moutons font des moutons"
A mettre en relation avec le fameux adage du 'quand on est c.n, on est c.n";
Après tous les parallèles sont permis.
Non, tout de même, ce serait donner un coup de canif bien sévère à Dame Nature qui n'a rien demandé.
Dis Monsieur, dessine-moi un mouton...
RépondreSupprimerMais non , pas celui composé de poils de chats, cheveux ou autres crins mélangés à de la poussière.
Juste un gentil mouton qui fait bêhhhh, comme sur la photo.
Voilà où nous en sommes réduits, nous autres gens de gauche, lorsque Sarkozy ne fait plus de conneries : mendiez un graffiti au Sieur Didi, si un jour on m'avait dit...
Quelque chose sur les moutons de panurge ? Sur les foules moutonnantes ?
RépondreSupprimerLe mouton est un animal pile-poil laineux.
RépondreSupprimerla mort, plutôt que le déshonneur!
RépondreSupprimersont forts, ces muzzs!
Admirons et louons la bienveillance (et la bonté) de l'Irremplaçable qui voit l'une de ses photographies - et ce n'est pas la première - ainsi "légendée".
RépondreSupprimer"Je me sens démuni comme un blogueur socialiste un jour où Nicolas Sarkozy n'a fait aucune connerie"
RépondreSupprimerY'en a pas beaucoup, non plus, soyez compréhensif, bordel !
quoi qu'il en soit, la photo est très jolie. Chapeau bas, Catherine !
RépondreSupprimer"Alors, mes agneaux, celui qui médit encore du blog de Didier Goux, je lui plonge encore la tête et les pattes dans le goudron, compris ?"
RépondreSupprimerSouvenez-vous, pour Thierry Le Luron les "forces de progrès" c'était les pieds.
RépondreSupprimerJe vous signale cet article qui montre que le journal Marianne censé défendre la Poste, utilise une société privée pour son courrier :
RépondreSupprimerhttp://www.avenirdufutur.fr/?p=1728
J'y voyais une allégorie de Swan comptant son troupeau à venir. Le grand et les petits.
RépondreSupprimerOu bien est-ce le taulier veillant d'un air sévère et bienveillant, sur la blogosphère ?
RépondreSupprimerJe vous invite à lire mon dernier billet !
RépondreSupprimerThierry.roncin.over-blog.com