Je le savais. Je l'attendais, tout tranquillement. J'étais certain qu'il ne pourrait pas s'empêcher de moraliser à la petite semaine, qu'il allait marteler la réalité de ses petits poings rageurs, qu'il ne saurait plus où il en est, ce petit bichon.
Eh bien voilà : C'est ce soir. Allez le lire, ce grand garçon toujours entre deux eaux : il est tellement perturbé, la réalité lui donne, depuis quelques jours, de telles claques dans le sourire qu'il en arrive à n'être plus capable d'écrire la moindre phrase en français de tous les jours (ce qu'il sait faire, d'habitude, même s'il y a toujours un peu trop de sucre dans son sirop). Il panique, ce délicieux bonbon fluo, il tente de se raccrocher à des parois de plus en plus lisses – on en viendrait pour un peu à le plaindre, et sincèrement. Du coup, il pohétise, il balance de la métaphore à pleins baquets. Entre les footballeurs barbus, les cinéastes amateurs d'adolescentes et les ministres qui paient pour se taper des Thaïs à taille fine, il est paumé. Où est le Bien ? Le Mal ? Sait plus ! Il en perdrait sa gauche et sa droite, le petit quadragénial, et c'est terrible : c'est à peu près la seule chose qui lui restait, pensez ! Les monstres d'un côté, lui et ses petits amis de l'autre : ça perturbe un peu, forcément.
La métaphore abstruse, mes bons amis : c'est la seule chose qui vous reste, lorsque le monde, autour de vous, se mêle de ne plus tout à fait ressembler au bébéland de chez Ikéa dans lequel vous étiez accoutumé de vous ébattre, au milieu des ballons multicolores. C'est bien triste, allez. On en arrive à se demander s'il va tomber du côté de l'islam ou de celui du football. On est à deux doigts de convoquer la cellule de soutien psychologique. Car, de toute façon, il tombera.
[10h05, rajout d'avant dodo : ne manquez pas les commentaires, si vous cliquez sur le lien : deux ou trois (à l'heure où nous mettons sous presse, comme on dit) renvoient le petit bonhomme dans les cordes, c'est réjouissant. Et puis, il y a l'inénarrable Céleste, qui nous rameute les sans-papiers (clandestins, en français courant), les intermittents du spectacle (parasites, en français courant, sauf ceux qui vivent à Sauve) – et on se demande pourquoi elle s'arrête en si bon chemin : ça manque de trans, de lesbiennes, de citoyens du monde, de mères porteuses, de pédés en voie d'adoption, etc. Petits bras, Céleste, petits bras... ]
Eh bien voilà : C'est ce soir. Allez le lire, ce grand garçon toujours entre deux eaux : il est tellement perturbé, la réalité lui donne, depuis quelques jours, de telles claques dans le sourire qu'il en arrive à n'être plus capable d'écrire la moindre phrase en français de tous les jours (ce qu'il sait faire, d'habitude, même s'il y a toujours un peu trop de sucre dans son sirop). Il panique, ce délicieux bonbon fluo, il tente de se raccrocher à des parois de plus en plus lisses – on en viendrait pour un peu à le plaindre, et sincèrement. Du coup, il pohétise, il balance de la métaphore à pleins baquets. Entre les footballeurs barbus, les cinéastes amateurs d'adolescentes et les ministres qui paient pour se taper des Thaïs à taille fine, il est paumé. Où est le Bien ? Le Mal ? Sait plus ! Il en perdrait sa gauche et sa droite, le petit quadragénial, et c'est terrible : c'est à peu près la seule chose qui lui restait, pensez ! Les monstres d'un côté, lui et ses petits amis de l'autre : ça perturbe un peu, forcément.
La métaphore abstruse, mes bons amis : c'est la seule chose qui vous reste, lorsque le monde, autour de vous, se mêle de ne plus tout à fait ressembler au bébéland de chez Ikéa dans lequel vous étiez accoutumé de vous ébattre, au milieu des ballons multicolores. C'est bien triste, allez. On en arrive à se demander s'il va tomber du côté de l'islam ou de celui du football. On est à deux doigts de convoquer la cellule de soutien psychologique. Car, de toute façon, il tombera.
[10h05, rajout d'avant dodo : ne manquez pas les commentaires, si vous cliquez sur le lien : deux ou trois (à l'heure où nous mettons sous presse, comme on dit) renvoient le petit bonhomme dans les cordes, c'est réjouissant. Et puis, il y a l'inénarrable Céleste, qui nous rameute les sans-papiers (clandestins, en français courant), les intermittents du spectacle (parasites, en français courant, sauf ceux qui vivent à Sauve) – et on se demande pourquoi elle s'arrête en si bon chemin : ça manque de trans, de lesbiennes, de citoyens du monde, de mères porteuses, de pédés en voie d'adoption, etc. Petits bras, Céleste, petits bras... ]
Je ne vous comprends pas Didier. Son blog est parfaitement clair. HADOPI est une loi homophobe. M'enfin c'est pourtant simple.
RépondreSupprimerAh, non, je n'irai pas...
RépondreSupprimerJe préfère Tricks.
Comprend qui peut...
RépondreSupprimerAvec ça que je constate que la réacosphère est en train aussi d'exploser en vol. La stratégie du tabassage intellectuel (en attendant mieux ?) de prétendues élites forcément coupables de s'être acoquinées avec le Diable en des temps révolus, cette stratégie montre clairement ses limites, en même temps qu'elle révèle des visages pas franchement avenants de justiciers pudibonds et moralistes. Ne comptez pas sur moi pour sonner l'hallali. Le combat intellectuel, soit. Les coups de pompes dans les roubignoles d'un gars au sol, je laisse ça aux racailles.
RépondreSupprimerYanka, une forme de sagesse.
RépondreSupprimerAlors explosons, explosons, tous ensemble !
Je ne prendrais pas parti. Ne connaissant pas votre contentieux...
RépondreSupprimerEn revanche pour le trollage, je peux ?? Juste retour des choses, je peux venir vous saboter vos billet en parlant de chaussures pouffoides de blonde..
J'adorerais, dites oui..
Je trouve que vous êtes méchant.
RépondreSupprimerOù diable est le lien dans votre texte?
RépondreSupprimerOrage
C'est pas la peine de squatter l'ordi de Catherine, si c'est juste pour dégoiser en ricanant.
RépondreSupprimer(ET offre lui un nouvel appareil photo, depuis le temps... Damn it ! )
Pffff...
RépondreSupprimerça veut seulement dire qu'Oh est un mec non systématique (c'est à dire qu'il vous donne tort). C'est une qualité.
Il ne parle même pas de cette histoire de match de foot. Vous visez un peu à coté de la cible (c'est rare mais ça arrive).
Je suis par ailleurs (tout arrive) d'accord avec Yanka sur un point : les frontières sont en train de se brouiller, la bien pensance que vous fustigez tout le temps est en train de passer de mode. Et donc, votre combat également.
Didier,
RépondreSupprimerParfois, vous êtes tellement con qu'on se demande si vous ne cherchez pas à faire des caricatures de vous-même.
Juste une question : qui êtes-vous pour vous permettre de juger vos propres écrits supérieurs à ceux des autres ?
Foutez lui la paix, à Oh91.
RépondreSupprimerVous êtes obsessionnel, avec des têtes de Turcs.
PRR : Je ne suis pas trè§s malin, vous savez...
RépondreSupprimerSuzanne : ah oui, moi aussi, et de loin !
Marie-Georges : moi-même, j'ai du mal, en fait.
Ygor : vous parlez de F. Mitterrand, là ?
Emmanuel : il n'y a pas de contentieux, juste un petit billet "spécial asticotage", rien de plus. Et, bien entendu, trollez autant qu'il vous fera plaisir !
Christophe : mais non, juste moqueur.
Orage : deuxième paragraphe, les mots en bleu : "C'est ce soir"...
Nefisa : j'adore dégoiser en ricanant, tu le sais bien, depuis le temps.
Quant à l'appareil photo, j'ai bien été obligé de le commander hier, sinon j'étais privé d'ordi !
Dorham : si c'était vrai (ce que je ne crois guère), je serais le premier à m'en réjouir, vous pouvez me croire.
Nicolas : où ai-je dit que mes "écrits" étaient supérieurs ? J'ai juste dit que, dans ce billet, votre ami était inférieur à lui-même, à ce qu'il produit d'habitude, c'est tout.
Et puis, je ne vois pas pourquoi je ne me caricaturerais pas moi-même, puisque les autres ne se gênent pas pour le faire...
Audine : obsessionnel est sans doute légèrement exagéré. Et puis, vous remarquerez que je fais un roulement, dans mes têtes de Turc : c'est pas toujours aux mêmes...
RépondreSupprimerDidier : en plus, vous dites n'importe quoi. Vous accusez Oh!91 de ne plus savoir où il en est, mais son billet est très clair.
RépondreSupprimerOn finit par se demander si ça n'est pas vous qui ne savez plus où vous en êtes.
Audine, on ne lit pas forcément les mêmes choses de la même façon. C'est même l'un des charmes de la lecture.
RépondreSupprimerOui mais dommage que certains aient besoin de temps en temps d'une explication de texte.
RépondreSupprimerAh, ça, l'explication de texte, c'est le professeur qui pointe le bout de son nez !
RépondreSupprimerDohram, Yanka,Bohren,Nicolas, Audine... Aujourd'hui, je vous aime. Recadrons enfin cet obscur d'padgoux dont l'ego, démesuré, encore une fois s'est manifesté
RépondreSupprimerCorto,
RépondreSupprimerRecadre qui tu veux. Ca fait deux ans que je connais le vieux, j'ai renoncé. On n'a jamais trouvé un médicament contre la connerie.
Et j'ai horreur des (mauvais) jeux de mots sur les noms de familles. Surtout quand ils finissent par le son "gou".
Didier, je parle de Mitterrand et de Polanski. Je vois par exemple que sur son blog Lingane publie la liste des signataires célèbres de la pétition Polanski, avec commentaires désobligeants. C'est une anti-liste de Schindler, le genre de truc qui circulait sous Vichy.
RépondreSupprimerDans ces histoires, bien peu de réacs prennent la peine de réfléchir (sauf le remarquable XP sur ILYS), de mettre un peu de distance entre les faits et leur désir de voir leurs ennemis mordre le gazon, comme on dit au foot.
Le peuple contre les élites ? On a vu en 1789 ce que ça a donné au final, et ça me donne plutôt envie d'être du côté des « élites », en remisant pour un temps mes griefs politico-culturels.
Sur Marianne2.fr, belle tribune de Daniel Salvatore-Schiffer.
RépondreSupprimerYanka : dans ce cas, nous sommes pleinement d'accord.
RépondreSupprimerAhhhh Didier, Didier ... Six mois bientôt que je ne suis pas passée ici et je vous retrouve, tous, immuables, comme si je m'étais contentée de reprendre un livre posé sur ma table de chevet à la page cornée il y a quelques temps ...
RépondreSupprimer... avec le recul, vous m'amusez toujours autant ...
et je ne retiendrai de tout cela qu'un commentaire noyé dans le bordel ci-dessus : "Parfois, vous êtes tellement con qu'on se demande si vous ne cherchez pas à faire des caricatures de vous-même." ... comme quoi, certains, un peu comme Monsieur Jourdain, n'est-ce pas ... ;-)
De grosses bises sonores sur vos joues normandes ... ! Par ailleurs, Oh est un garçon délicieux ... ;-)