Bon, à part ça, depuis avant-hier, l'idée de prochaines vacances à Saint-Pierre-et-Miquelon reprend corps. Ce serait pour l'automne prochain. Trois semaines : une au Québec, pour aller vider un godet avec Ygor Yanka et Madame, et apporter du fromage au lait cru à la douce Pétronille, perdue en son neigeux exil. Ensuite, deux semaines dans les îles.
Vous ne pouvez pas imaginer le boxon que ça représente, d'aller se perdre là-bas. Il faut changer trois fois d'avion, réciter des mantras, être capable de tenir sur un pied avec le coude sur le genou, etc. Le principal problème, c'est la monnaie. Compte tenu de mon horreur de l'avion – et accessoirement de mon gabarit –, il est hors de question que je voyage dans des charters de salauds de pauvres, de passer sept heures dans un siège qui, pour caser vos jambes, ne vous laisse pas d'autre possibilité que d'y ouvrir une articulation supplémentaire. Donc, voyage en classe trucmuche (j'ai oublié le nom), qui coûte un bras.
Bref, d'après les premiers calculs faits au doigt mouillé par l'Irremplaçable, si on additionne les trajets, hôtels et restaurants divers, on ne pourrait pas s'en tirer à moins de huit ou neuf mille euros. Et, comme elle me l'a dûment précisé : “sachant qu'on dépensera forcément plus que mes prévisions” – bien vu.
J'ai l'impression qu'on va se retrouver dans le Gard, une fois de plus...
C'est quoi, de nos jours, 8000 euros ?
RépondreSupprimerEt on s'étonne que personne n'aille voir les charmants français perdus sur ce caillou !
RépondreSupprimer[Dites donc, vous rendez-vous compte que vous êtes sur le point d'avoir l'idée d'ouvrir un Livret A et de faire des économies à la petite semaine ? :-)) ]
Nicolas : dire qu'en se serrant la ceinture, un smicard peut aller à Saint-Pierre-et-Miquelon tous les huit mois ! :-))
RépondreSupprimerLe billet en classe économique coûte moitié moins cher. Ça vaudrait la peine de replier tes jambes, de supporter les enfants qui braillent etc...
RépondreSupprimerNicolas : parlez pour vous, gros capitaliste arrogant !
RépondreSupprimerMonsieur Poireau : l'Irremplaçable, tout à l'heure, suggérait que chacun de mes lecteurs nous verse un euro par mois, comme participations aux frais. Et, en échange, je m'engagerais à vous écrire de bobillés de là-bas.
En prime, à heure fixe, on pourrait même venir faire "coucou" devant la webcam...
Catherine : hors de question !
RépondreSupprimer... Il n'y a pas de salauds de pauvres dans le Gard ?
RépondreSupprimerMifa : je supporte très bien les salauds de pauvres... mais pas les conditions dans lesquelles on les fait voyager en avion !
RépondreSupprimerSi, Mifa, nous.
RépondreSupprimerD'ailleurs on ne prend jamais l'avion.
C'est comme le train pour Pau: c'est vous qui voyez!
RépondreSupprimerIl y a pire que ce que vous ne supportez pas : une fois j'ai fait Abidjan-Paris debout (parole d'honneur) parce que nous voyagions à cinq dont deux enfants malades qui n'avaient droit qu'à un hamac en raison de leur âge... Et failli me tromper de médicament parce qu'ils avaient éteint toutes les lumières pour passer un film. Croyez-moi, en voyage, l'important c'est d'arriver !
RépondreSupprimerOrage : le train pour Pau, c'est tentant (et la voiture encore plus...). Surtout s'il y a une soupe pho à l'arrivée...
RépondreSupprimerMifa : et vous pensez que c'est avec des histoires de ce calibre que vous allez nous donner le goût des voyages par les airs, aux Castor et à moi ?
Ce que je voulais dire, c'est qu'il vaut mieux partir sans se soucier de l'inconfort que rester planté devant son écran à contempler virtuellement Saint-Pierre-et-Miquelon où il est possible d'aller en vrai si l'on accepte de replier ses jambes un petit moment. (pardon pour le charabia, je n'ai pas encore connecté tous mes neurones)
RépondreSupprimer"Croyez-moi, en voyage, l'important c'est d'arriver !"
RépondreSupprimerJe sens qu'ils sont déja revenus ;)
Il semblerait qu'il n'y ait pas foule à 15h20 dans les rues de Saint-Pierre...
RépondreSupprimerMarine : vous savez, un patelin de 5000 habitants, un dimanche après-midi...
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