Une des choses les plus affreusement tristes que je connaisse est le retour d'Alfred Cortot à la scène, après la guerre.
Nous sommes en janvier 1947. Cortot revient après deux années d'interdiction. Il doit jouer le concerto de Schumann au Théâtre des Champs-Élysées, avec l'Orchestre du Conservatoire dirigé par André Cluytens. Au moment où le pianiste entre en scène, les musiciens de l'orchestre se lèvent et quittent le plateau. Cortot tend la main au chef, qui lui refuse la sienne. Sans dire un mot, Alfred Cortot se met à jouer la sonate en si mineur de Chopin. Quand il arrive à la marche funèbre, quelqu'un crie de la salle : « En mémoire de Ravensbrück ? » Il continue à jouer, jusqu'au bout.
En 2004 ou 2005, je ne sais plus, Elisabeth Schwarzkopf avait été présente à FNAC, à Paris, peut-être pour la sortie de son livre ("Les autres Soirs"). Quelques abrutis, salauds que je voudrais étrangler de mes mains, lui avaient lancé courageusement quelque chose comme : « Que faisiez-vous à Berlin en 1940, Madame Schwarzkopf ? »
Minables ordures. Nous n'avons pas fini de souper avec ces tristes salopards.
2500 ans, c'est rien. Aujourd'hui comme hier. Toujours les mêmes erreurs, probablement les mêmes causes. J'crois bien que nous sommes voués à rouler not' pierre en haut de la montagne jusqu'à la fin de la race. Pauvre Humanité qui n'a jamais vu plus loin que le bout de ses générations. Et pis non tient !!!! Tant mieux après tout. Trop cons. Bonsoir.
C'est mon traiteur grec du coin - un vrai grec avec une curieuse mentalité de poujadiste - l'Europe !- qui m'a appris qu'Aristote signifiait le premier.
Je lui ai appris "l'Europe ? Les grecs plus la bible". Il finira par mettre ces mots en devanture de son petit commerce. Il me l'a promis. Ce soir, l'homos fut gratis !
Pour l'instant, nous sommes tous citoyens de la caverne
je vous fais confiance mais manque la référence bibliographique, vous pourriez être attaqué dessus par la gauchosphère...faut croire qu'Alexandre le Grand n'a pas retenu les leçons de son précepteur...et c'est vrai que la police est dégueulasse...
Oui Pierre Robes-Roule, l'Europe, les Grecs plus la Bible, en effet, sans, pour ma part, jamais perdre de vue les travaux essentiels de chercheurs tels que Coppens ou Picq (découverts au séminaire !) face au retour en force des créationnistes de tous poils et des "docteurs ès Génération spontanée"... Enfin bref, je m'égare, ce n'est pas le sujet du jour, même si ça l'est toujours.
Heu, je ne vois pas en quoi ce qu'écrit Aristote est problématique.
Aristote ne dit pas que l'étranger ne peut pas s'intégrer à la cité. Etant lui-même l'un des plus célèbres métèques de l'Histoire, il serait plutôt mal venu... Il dit simplement qu'il faut du temps...Et que cela passe par des conflits.
En fait Aristote vous donne tort, c'est un putain d'optimiste...
Bon, c'était quand même une autre époque, z'iriez pas faire les malins à Sparte en ces temps là je suppose...
M'enfin, après tout, c'est vrai, transformons les philosophes morts depuis des millénaires en analyste de l'immigration d'aujourd'hui...y a pas de mal. Tiens, remplaçons, immigrés par noirs et arabes... Tiens, Aristote le disait déjà au IVe av. JC !
Après avoir exhumé cela, je vous engage à ne pas en rester là et à porter dare-dare ces propos malveillants à l'égard des étrangers, à l'examen de la Halde : la purge des programmes scolaires des gros discriminants n'est pas terminée, continuons-le-combat ! A moins que vous ne teniez à votre cocarde :)
Nicolas, vous confondez un gros discriminant avec un discriminant gros. Autrement formulé : Hervé Morin est un homme grand alors que De Gaulle est un grand homme (grand).
Georges : je me souviens avoir entendu il y a déjà quelques années, sur France Musique, un violoniste connu (mais je suis incapable de me souvenir lequel) dire qu'il n'avait jamais écouté un seul disque de Schwartzkopf parce qu'il ne voulait pas prendre le risque de l'aimer...
Dominique : je sais, je sais. Mais c'est un simple et rapide copié/collé...
Farr : ça va mieux, ce matin ?
PRR : j'espère qu'il le fera, ç'aura de la gueule !
Cherea : je n'ai aucune idée de l'œuvre dont c'est tiré, à vrai dire.
Christophe : c'est papa Picq et maman Goux ?
Dorham : Nicozoc a supprimé son commentaire : c'est dommage, j'étais d'accord avec... Personne ne dit jamais qu'il y aura des conflits, de la violence, etc. Surtout pas à notre époque. Pour le reste, ramener Aristote dans nos histoires était en effet plus un pied de nez qu'autre chose.
Nicolas : Aristote était connu pour être très con. Même Platon se foutait de sa gueule, à l'époque.
Lolik : Vous croyez qu'ils savent qui est Aristote, à la Halde ? Seraient foutus de nous inculper l'héritière Onassis !
Nicolas & Dominique : embrassez-vous et qu'on n'en parle plus...
"Personne ne dit jamais qu'il y aura des conflits, de la violence"
Ce n'est pas vrai. C'est simplement que vous n'identifiez pas les mêmes manifestations de la violence.
Vous, par exemple, vous identifiez plus particulièrement la violence qui fait loi dans certains quartiers. Violence que vous pensez unilatérale ?
Les antiracistes que vous vomissez ne nient pas la prééminence des conflits. Bien au contraire. Pour eux, ces conflits sont inhérents à l'autorité de l'Etat. Ce que vous pensez être la Loi est pour eux l'expression de la violence...
Vous verrez, une fois prochaine je me fendrai d'un jeu de mots à la con, style Ruquier ou Didier Goux, qui détournera un titre de "son" Léo. Sur ce, j'ôte mes mocassins à talons ferrés et m'en retourne traîner au lit.
Trouvé sur Internet : 1) La référence : Aristote, Politique, Livre V. 2) Une autre traduction: « L’absence de communauté ethnique est un facteur de guerre civile tant que les citoyens ne sont pas arrivés à respirer d’un même souffle. »
Alfred Cortot: Durant la Seconde Guerre mondiale, il est Haut-Commissaire aux Beaux-Arts du gouvernement de Vichy, membre du Conseil national (partisan déclaré de la collaboration). Pétainiste zélé, il n'est d'aucun secours aux différents artistes que la guerre a plongé dans l'aventure et dont certains l'avaient pourtant aidé jadis[1]. En 1942, durant l'Occupation, il est l'un des pianistes français à être allé, à la demande des autorités allemandes, se produire à Berlin. Ces faits lui vaudront quelques reproches à la Libération, sans que pour autant il ait à subir de réels ennuis[2]. Dès 1946, Alfred Cortot reprendra une activité de concertiste. (Wikipédia)
Si des musiciens juifs ou résistants ont refusé de lui serrer la main, c'est vraiment attristant.
Sino j'suis bien emmerdé: j'avais acheté des euros grecs pour être à la mode, spéculer un peu et tout et tout... Maintenant je ne sais plus quoi en foutre!
Il faudrait pourtant avoir un jour le courage d'expliquer et de démonter en détail toute l'horreur de la culture wikipédia. La candeur de la saloperie est sans fond.
Georges, si ce n'est pas vrai, dites-le. Ou mieux, contestez-le sur Wikipedia, vous rendrez ainsi service à bien des personnes comme moi qui, quand elles sont ignorantes d'un fait ou de la vie de quelqu'un, se renseignent ainsi.
Georges, comment peut-on être si dur, si injuste souvent avec les Arabes,les musulmans, les étrangers en général, et si tolérant pour ceux qui ont commis des fautes?
« En 1940, Casals craint l'invasion de la Catalogne par Franco et gagne Bordeaux pour s'embarquer. Une légende, rapportée par divers biographes de Casals, mais vivement contestée par les descendants de Cortot, voudrait que le pianiste, alors présent à Bordeaux et informé de la présence de Casals, ait laconiquement répondu : « Pauvre Pablo ! Pardonnez-moi, je suis attendu. Embrassez-le pour moi », sans chercher à intervenir pour son ami en détresse. Il va de soi qu'on ne peut accorder de crédit à un tel scénario. (...) Pendant la guerre, silence. « Corto et Thibaud ne m'envoyèrent jamais de nourriture, ne prirent aucune nouvelle, alors qu'ils savaient très bien où j'étais. J'aurais bien sûr refusé, mais ils auraient dû essayer », raconte Casals. Il poursuit, au sujet de Cortot : « Je crois qu'il doit à cette ambition forcenée les évènements malheureux qui, plus tard, vinrent ternir sa carrière ». En effet, Cortot siège pendant l'Occupation, de 1940 à 1943, à des postes sans réelle responsabilité aux affaires culturelles du gouvernement de Pétain. Invité par Furtwängler, il donne une série de concerts en Allemagne en 1942. (...) Dans une interview de 1946 à un journal américain, Thibaud explique que les Allemands lui ont offert des conditions fabuleuses pour se produire en tournée allemande. Au sujet de Corto il déclare « ne plus vouloir jouer avec lui », sans doute avec une immense tristesse. Il déclare également : « Je n'ai pas eu beaucoup de chance avec mes partenaires du trio. Cortot s'est rangé du côté du mal ; Casals est devenu un peu fou.
Je crois que c'est vous qui n'avez pas compris, Georges. L'extrait que je propose ne va pas du tout dans le sens de Wikipedia, ce dernier dresant de Cortot un portrait à charge.
« Une autre cause de trouble est l’absence de communauté de race, tant que l’accord des esprits n’a pas été réalisé : de même, en effet, qu’une foule rassemblée au hasard ne constitue pas un État, de même un État ne se forme pas non plus en n’importe quel laps de temps. C’est pourquoi les cités qui ont jusqu’ici admis des étrangers dans leurs colonies, soit au moment de la fondation soit après coup, ont été pour la plupart déchirées par des factions […] »
Aristote. La politique. Intro., notes et index par J. Tricot. J. Vrin, 1982.(Bibliothèque des textes philosophiques). Livre V, 3, 1303 a 25, page 349.
Une des choses les plus affreusement tristes que je connaisse est le retour d'Alfred Cortot à la scène, après la guerre.
RépondreSupprimerNous sommes en janvier 1947. Cortot revient après deux années d'interdiction. Il doit jouer le concerto de Schumann au Théâtre des Champs-Élysées, avec l'Orchestre du Conservatoire dirigé par André Cluytens. Au moment où le pianiste entre en scène, les musiciens de l'orchestre se lèvent et quittent le plateau. Cortot tend la main au chef, qui lui refuse la sienne. Sans dire un mot, Alfred Cortot se met à jouer la sonate en si mineur de Chopin. Quand il arrive à la marche funèbre, quelqu'un crie de la salle : « En mémoire de Ravensbrück ? » Il continue à jouer, jusqu'au bout.
En 2004 ou 2005, je ne sais plus, Elisabeth Schwarzkopf avait été présente à FNAC, à Paris, peut-être pour la sortie de son livre ("Les autres Soirs"). Quelques abrutis, salauds que je voudrais étrangler de mes mains, lui avaient lancé courageusement quelque chose comme : « Que faisiez-vous à Berlin en 1940, Madame Schwarzkopf ? »
Minables ordures. Nous n'avons pas fini de souper avec ces tristes salopards.
Les propos les plus sensés du monde ne justifieront jamais le choix d'une police de caractère idiote et laide pour les citer.
RépondreSupprimer2500 ans, c'est rien. Aujourd'hui comme hier. Toujours les mêmes erreurs, probablement les mêmes causes. J'crois bien que nous sommes voués à rouler not' pierre en haut de la montagne jusqu'à la fin de la race. Pauvre Humanité qui n'a jamais vu plus loin que le bout de ses générations. Et pis non tient !!!! Tant mieux après tout. Trop cons. Bonsoir.
RépondreSupprimerC'est mon traiteur grec du coin - un vrai grec avec une curieuse mentalité de poujadiste - l'Europe !- qui m'a appris qu'Aristote signifiait le premier.
RépondreSupprimerJe lui ai appris "l'Europe ? Les grecs plus la bible". Il finira par mettre ces mots en devanture de son petit commerce. Il me l'a promis. Ce soir, l'homos fut gratis !
Pour l'instant, nous sommes tous citoyens de la caverne
Bonjour Didier,
RépondreSupprimerje vous fais confiance mais manque la référence bibliographique, vous pourriez être attaqué dessus par la gauchosphère...faut croire qu'Alexandre le Grand n'a pas retenu les leçons de son précepteur...et c'est vrai que la police est dégueulasse...
Oui Pierre Robes-Roule, l'Europe, les Grecs plus la Bible, en effet, sans, pour ma part, jamais perdre de vue les travaux essentiels de chercheurs tels que Coppens ou Picq (découverts au séminaire !) face au retour en force des créationnistes de tous poils et des "docteurs ès Génération spontanée"... Enfin bref, je m'égare, ce n'est pas le sujet du jour, même si ça l'est toujours.
RépondreSupprimerHeu, je ne vois pas en quoi ce qu'écrit Aristote est problématique.
RépondreSupprimerAristote ne dit pas que l'étranger ne peut pas s'intégrer à la cité. Etant lui-même l'un des plus célèbres métèques de l'Histoire, il serait plutôt mal venu... Il dit simplement qu'il faut du temps...Et que cela passe par des conflits.
En fait Aristote vous donne tort, c'est un putain d'optimiste...
Bon, c'était quand même une autre époque, z'iriez pas faire les malins à Sparte en ces temps là je suppose...
M'enfin, après tout, c'est vrai, transformons les philosophes morts depuis des millénaires en analyste de l'immigration d'aujourd'hui...y a pas de mal. Tiens, remplaçons, immigrés par noirs et arabes... Tiens, Aristote le disait déjà au IVe av. JC !
Pardon, "musulman"...
RépondreSupprimerJe dois avouer mon accord avec Dominique. Comme quoi, Aristote disait bien des conneries et la police de caractères foutait déjà la merde à l'époque.
RépondreSupprimerAprès avoir exhumé cela, je vous engage à ne pas en rester là et à porter dare-dare ces propos malveillants à l'égard des étrangers, à l'examen de la Halde : la purge des programmes scolaires des gros discriminants n'est pas terminée, continuons-le-combat ! A moins que vous ne teniez à votre cocarde :)
RépondreSupprimerQu'est ce qu'il (ou elle) a contre les gros, celui (ou celle) là ?
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerNicolas, vous confondez un gros discriminant avec un discriminant gros.
RépondreSupprimerAutrement formulé : Hervé Morin est un homme grand alors que De Gaulle est un grand homme (grand).
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerTiens ? Pour une fois, je ne vais pas m'engueuler avec Nicolas puisqu'il est d'accord avec moi, de manière exceptionnelle. Cela mérite d'être salué.
RépondreSupprimerGeorges : je me souviens avoir entendu il y a déjà quelques années, sur France Musique, un violoniste connu (mais je suis incapable de me souvenir lequel) dire qu'il n'avait jamais écouté un seul disque de Schwartzkopf parce qu'il ne voulait pas prendre le risque de l'aimer...
RépondreSupprimerDominique : je sais, je sais. Mais c'est un simple et rapide copié/collé...
Farr : ça va mieux, ce matin ?
PRR : j'espère qu'il le fera, ç'aura de la gueule !
Cherea : je n'ai aucune idée de l'œuvre dont c'est tiré, à vrai dire.
Christophe : c'est papa Picq et maman Goux ?
Dorham : Nicozoc a supprimé son commentaire : c'est dommage, j'étais d'accord avec... Personne ne dit jamais qu'il y aura des conflits, de la violence, etc. Surtout pas à notre époque. Pour le reste, ramener Aristote dans nos histoires était en effet plus un pied de nez qu'autre chose.
Nicolas : Aristote était connu pour être très con. Même Platon se foutait de sa gueule, à l'époque.
Lolik : Vous croyez qu'ils savent qui est Aristote, à la Halde ? Seraient foutus de nous inculper l'héritière Onassis !
Nicolas & Dominique : embrassez-vous et qu'on n'en parle plus...
Christophe, laissez, il se moque de moi aussi parce que j'aime Yves Coppens et Pascal Picq...
RépondreSupprimer"Personne ne dit jamais qu'il y aura des conflits, de la violence"
RépondreSupprimerCe n'est pas vrai. C'est simplement que vous n'identifiez pas les mêmes manifestations de la violence.
Vous, par exemple, vous identifiez plus particulièrement la violence qui fait loi dans certains quartiers. Violence que vous pensez unilatérale ?
Les antiracistes que vous vomissez ne nient pas la prééminence des conflits. Bien au contraire. Pour eux, ces conflits sont inhérents à l'autorité de l'Etat. Ce que vous pensez être la Loi est pour eux l'expression de la violence...
J'ignorais ce fait Catherine.
RépondreSupprimerVous verrez, une fois prochaine je me fendrai d'un jeu de mots à la con, style Ruquier ou Didier Goux, qui détournera un titre de "son" Léo.
Sur ce, j'ôte mes mocassins à talons ferrés et m'en retourne traîner au lit.
(Bonne journée.)
Christophe, c'est son côté "cromignon" !
RépondreSupprimerTrouvé sur Internet :
RépondreSupprimer1) La référence : Aristote, Politique, Livre V.
2) Une autre traduction: « L’absence de communauté ethnique est un facteur de guerre civile tant que les citoyens ne sont pas arrivés à respirer d’un même souffle. »
Geneviève : merci beaucoup ! De plus, la traduction que vous proposez me semble plus conforme : l'autre faisait un peu anachronique.
RépondreSupprimerAlfred Cortot: Durant la Seconde Guerre mondiale, il est Haut-Commissaire aux Beaux-Arts du gouvernement de Vichy, membre du Conseil national (partisan déclaré de la collaboration). Pétainiste zélé, il n'est d'aucun secours aux différents artistes que la guerre a plongé dans l'aventure et dont certains l'avaient pourtant aidé jadis[1]. En 1942, durant l'Occupation, il est l'un des pianistes français à être allé, à la demande des autorités allemandes, se produire à Berlin. Ces faits lui vaudront quelques reproches à la Libération, sans que pour autant il ait à subir de réels ennuis[2]. Dès 1946, Alfred Cortot reprendra une activité de concertiste. (Wikipédia)
RépondreSupprimerSi des musiciens juifs ou résistants ont refusé de lui serrer la main, c'est vraiment attristant.
Elle est très bien cette police de caractère...
RépondreSupprimerCe qu'il y a d'amusant avec les citoyens du monde, c'est qu'ils veulent tous un passeport français...
Sino j'suis bien emmerdé: j'avais acheté des euros grecs pour être à la mode, spéculer un peu et tout et tout...
RépondreSupprimerMaintenant je ne sais plus quoi en foutre!
Suzanne, je préfère ne pas répondre je vais m'énerver.
RépondreSupprimerIl faudrait pourtant avoir un jour le courage d'expliquer et de démonter en détail toute l'horreur de la culture wikipédia. La candeur de la saloperie est sans fond.
RépondreSupprimerIl faudrait pourtant avoir un jour le courage d'expliquer et de démonter en détail toute l'horreur de la culture wikipédia.
RépondreSupprimerC'est sûr...
Personnellement je préférais "tout l'univers".
Georges, si ce n'est pas vrai, dites-le. Ou mieux, contestez-le sur Wikipedia, vous rendrez ainsi service à bien des personnes comme moi qui, quand elles sont ignorantes d'un fait ou de la vie de quelqu'un, se renseignent ainsi.
RépondreSupprimerMais vous faites ce que vous voulez.
RépondreSupprimerGeorges, comment peut-on être si dur, si injuste souvent avec les Arabes,les musulmans, les étrangers en général, et si tolérant pour ceux qui ont commis des fautes?
RépondreSupprimerMon Anonyme chérie, si tu savais comme je pisse à la raie.
RépondreSupprimer"Mais vous faites ce que vous voulez."
RépondreSupprimerVous aussi, cher Georges. Et puis, ces Juifs, ils se plaignent tout le temps...
« Et puis, ces Juifs, ils se plaignent tout le temps... »
RépondreSupprimerDécidément, vous êtes lamentable.
« En 1940, Casals craint l'invasion de la Catalogne par Franco et gagne Bordeaux pour s'embarquer.
RépondreSupprimerUne légende, rapportée par divers biographes de Casals, mais vivement contestée par les descendants de Cortot, voudrait que le pianiste, alors présent à Bordeaux et informé de la présence de Casals, ait laconiquement répondu : « Pauvre Pablo ! Pardonnez-moi, je suis attendu. Embrassez-le pour moi », sans chercher à intervenir pour son ami en détresse. Il va de soi qu'on ne peut accorder de crédit à un tel scénario.
(...)
Pendant la guerre, silence. « Corto et Thibaud ne m'envoyèrent jamais de nourriture, ne prirent aucune nouvelle, alors qu'ils savaient très bien où j'étais. J'aurais bien sûr refusé, mais ils auraient dû essayer », raconte Casals.
Il poursuit, au sujet de Cortot : « Je crois qu'il doit à cette ambition forcenée les évènements malheureux qui, plus tard, vinrent ternir sa carrière ». En effet, Cortot siège pendant l'Occupation, de 1940 à 1943, à des postes sans réelle responsabilité aux affaires culturelles du gouvernement de Pétain. Invité par Furtwängler, il donne une série de concerts en Allemagne en 1942.
(...)
Dans une interview de 1946 à un journal américain, Thibaud explique que les Allemands lui ont offert des conditions fabuleuses pour se produire en tournée allemande. Au sujet de Corto il déclare « ne plus vouloir jouer avec lui », sans doute avec une immense tristesse. Il déclare également : « Je n'ai pas eu beaucoup de chance avec mes partenaires du trio. Cortot s'est rangé du côté du mal ; Casals est devenu un peu fou.
Jean-Luc Tingaud, "Cortot-Thibaud-Casals", éditions Josette Lyon,
C'est de la diffamation, ça !
RépondreSupprimerJe vous condamne à ne boire que de l'eau pendant 48h !
Continuez sans moi.
RépondreSupprimerDe toute façon, quand on orthographie "Corto", on ne peut rien comprendre.
RépondreSupprimerJe crois que c'est vous qui n'avez pas compris, Georges.
RépondreSupprimerL'extrait que je propose ne va pas du tout dans le sens de Wikipedia, ce dernier dresant de Cortot un portrait à charge.
Ce n'est pas utile de salir Casals pour blanchir Cortot!
RépondreSupprimerMais personne ne charge Cazals!! " ils ne m'ont pas envoyé de nourriture. Que j'aurais de toute façon refusée. "
RépondreSupprimertout est là.
Geargies
« Une autre cause de trouble est l’absence de communauté de race, tant que l’accord des esprits n’a pas été réalisé : de même, en effet, qu’une foule rassemblée au hasard ne constitue pas un État, de même un État ne se forme pas non plus en n’importe quel laps de temps. C’est pourquoi les cités qui ont jusqu’ici admis des étrangers dans leurs colonies, soit au moment de la fondation soit après coup, ont été pour la plupart déchirées par des factions […] »
RépondreSupprimerAristote. La politique. Intro., notes et index par J. Tricot. J. Vrin, 1982.(Bibliothèque des textes philosophiques). Livre V, 3, 1303 a 25, page 349.
Éric : un grand merci à l'érudit patient que vous êtes !
RépondreSupprimerAristote n'aurait jamais écrit quoi que ce soit en utilisant la police de caractères Comics. Je suis effondré.
RépondreSupprimerM'enfin, qu'est-ce que vous avez tous, avec cette foutue police ?
RépondreSupprimerCette police est de mauvais goût c'est tout.
RépondreSupprimerLe commentaire de Fromage Plus me fait éclater de rire !
RépondreSupprimerEt puis, franchement, Aristote n'aurait jamais dit ça sur un blog non plus.
Non, c'était une fainéasse, il se contentait de twitter des conneries limitées à 140 caractères.
RépondreSupprimerSuzanne, vous êtes trop franche.
RépondreSupprimerTout n'est pas bon à dire!