J'aime beaucoup les gauchistes. Parfois, quand je m'ennuie, ou que j'ai le moral sous le ligne de flottaison, je vais lire leurs blogs. Mon préféré, c'est CSP, Comité de Salut Public : déjà, il faut oser, non ? Mais le gauchiste, ça ose tout, c'est même à ça qu'on le reconnaît. Il y a deux personnes, à l'intérieur de cette baudruche des grands soirs : un énervé qui enfile les insultes comme d'autres les perles, et un petit boutiquier des lendemains qui chantent, lequel se livre à des considérations stratégiques qui collent le vertige. Par exemple, dans son avant-dernier billet, il se livre à une révision déchirante de tous ses idéaux concentrationnaires et finit par convenir qu'en 2012, le parti du facteur va devoir composer avec Mélenchon. Vous vous rendez compte de cette torture : composer avec Mélenchon ? On ne sait pas encore quel type de symphonie il en sortira, mais enfin, CSP est prêt à composer et n'hésite pas à le proclamer : ça va tanguer dans les arrière-cours révolutionnaires, je vous le dis !
Quand on va se promener sur les blogs gauchistes, l'erreur à ne surtout pas commettre est de zapper les commentaires. Car c'est là que se cache le plus souvent la perle de l'huître. Par exemple, il y a un quart d'heure à peine, chez le toujours alerte CSP, je suis tombé sur cette phrase :
De toutes façons, si révolution il doit y avoir, elle ne se fera probablement pas avant 2012, ou en tout cas ne portera pas ses fruits d'ici là.
Je trouve ce “probablement” tout à fait irrésistible. On sent le garçon qui se contraint à la lucidité, qui ne veut pas céder à trop d'optimisme en annonçant une révolution sous huitaine : c'est beau et c'est noble.
Non, vraiment, camarades, surtout ne changez rien : c'est comme ça que je vous aime.
Quand on va se promener sur les blogs gauchistes, l'erreur à ne surtout pas commettre est de zapper les commentaires. Car c'est là que se cache le plus souvent la perle de l'huître. Par exemple, il y a un quart d'heure à peine, chez le toujours alerte CSP, je suis tombé sur cette phrase :
De toutes façons, si révolution il doit y avoir, elle ne se fera probablement pas avant 2012, ou en tout cas ne portera pas ses fruits d'ici là.
Je trouve ce “probablement” tout à fait irrésistible. On sent le garçon qui se contraint à la lucidité, qui ne veut pas céder à trop d'optimisme en annonçant une révolution sous huitaine : c'est beau et c'est noble.
Non, vraiment, camarades, surtout ne changez rien : c'est comme ça que je vous aime.
Bordel ! Mais vous faites combien de billets par jour, vous... Et en plus juste à 18 heures au moment où j'allais me casser pour bistro bien mérité.
RépondreSupprimerAh ! Pardon, j'avais pas vu que c'était pour annoncer la révolution.
RépondreSupprimerC'est possible de commencer tôt le matin, que je puisse être à l'heure au bistro, le soir ?
Les révolutions ? Non merci. Elles ont parfois lieu dans les idées, souvent dans les rues, jamais dans les assiettes.
RépondreSupprimerA lire leur dernier billet, ils sont très propres sur eux ces CSP je trouve. (catégorie socio-pro quoi déjà ?) Ils "vont se renseigner" pour savoir s’ils peuvent faire du lobbying et suggèrent de traduire à la justice (en toute confiance) les méchants pour des sanctions "justes"…
RépondreSupprimerDans les commentaires, il y en a même un qui fait référence aux émigrés de Coblence. Cultivés en plus ! Bref une taule très fréquentable, même Paracelse y est passé poser son tract….
C’est vrai qu’il y en a aussi qui s’y croient.
Enfin… Vous avez quand même de drôles de fréquentations.
"Composer avec Mélenchon" ? Malgré toute ma bonté, je ne vois pas comment cette chose pourrait se produire.
RépondreSupprimerNicolas : j'essaie de vous battre pour devenir number one à la place du number one ! (Et de racheter la Comète, éventuellement...)
RépondreSupprimerSinon, méfiez-vous : en cas de révolution, vous et moi nous retrouverons dans le même camp ! (Et y aura pas de bière...)
Christophe : Or ça, mais vous n'êtes donc qu'un ventre ?
Le Plouc : c'est mon côté maso, probable...
Georges : j'ai pensé à vous en écrivant cette phrase-là.
Mouais.
RépondreSupprimerPersonne ne fera la Révolution en France aujourd'hui: trop de vieux cons glandant au bistro à gueuler que le monde va mal en se masturbant le gosier à coups de litrons pour finir un coup de pied au cul sortis par le limonadier mécontent d'avoir été insulté non par des gauchistes mais par... de vieux contre-révolutionnaires mal lunés.
Pour une révolution, faudrait un peu de sang neuf et vif DANS les veines, rien à voir avec le sang appauvri de vieux blogueurs fatigués d'eux-mêmes (et des autres).
Par ailleurs, ayant lu les billets du blog dont vous parlez: le monde est mieux retransmis et analysé par son auteur qu'à travers n'importe quel billet de vous, hôte autocentriste néandernarcissien.
RépondreSupprimerEn toute franchise.
Quelle illustration ! À la maison, nous avons quelque part dans les archives familiale un petit truc avec le bolchevik-couteau-entre-les-dents classique, avec un texte: "merci d'avoir vendu le pays à…" je ne sais plus qui, peut-être l'ennemi? Un poulet qui avait été envoyé à ma belle-mère (communiste), laquelle fut par ailleurs une résistante.
RépondreSupprimerNon, le plus drôle - après le léche boulisme Mélenchonien-c'est l'accusation "d'attentat à l'ordre social" quand un patron se barre de FrancUrss... Sont trop cons ces gauchiasses! Et CSP reste un cador du genre.
RépondreSupprimerLa révolution du rire est en marche. L'involution des cons c'est de se trouver un ennemi, ne fusse qu'un gauchiste, on PASSE son temps comme on peut, à défaut de l'éliminer.
RépondreSupprimerMr Goux n'habite pas ici, il s'y terre et s'enterre magnifiquement. En tout cas la terrine de raie aux poivrons est excellente, j'ai ajouté quelques pistaches iraniennes, très tendance,une sorte de "nougat" avec les câpres, les olives et un peu de menthe fraiche, au milieu. A chacun mes goûts comme dit Nabe.
Ah, mon cher Didier ! Truculent. Mais vous n'y êtes pas du tout. Vous n'imaginez pas (vous ne le pouvez point)le bien qu'une telle révolution pourrait faire à une économie en pleine récession le développement de l'industrie de l'écharpe rouge !
RépondreSupprimerMe cago en Dios y en la hostia santisima !
Le Coucou : oui, ç'a avait de la gueule, hein ?
RépondreSupprimerAlceste : il est tout de même plus intelligent que la plupart de ses commentateurs, non ?
Simple sans tête : votre innovation culinaire semble intéressante !
Lediazec : sans parler de la relance éditoriale des œuvres du camarade Oulianov...
Depuis le siècle dernier, nos amis les cocos nous disent que la révolution va avoir lieu, que c'est l'année prochaine.
RépondreSupprimerA chaque fois il jure la main sur le coeur que cette fois c'est la bonne c'est le peuple contre les békés.
Bon évidemment ça fini en dictature, tout ça.....
Rien de nouveau sous le soleil.
Enfin Didier, la Révolution est impossible tant que le volcan islandais est en furie. On ne peut prendre le risque de voir nos camarades du Venezuela et de Cuba bloqués dans les aéroports du monde. 2012 me semble une bonne date. Faisons voter l'AG !
RépondreSupprimerBen justement le camarade Oulianov doit pas être lu des masses par ces petits jeunes!!!
RépondreSupprimerJ'avais essayé de lire Matérialisme et empiriocriticisme, dans on jeune temps. Je ne m'en suis jamais remis.
RépondreSupprimerc'est facile de se moquer... Besancenot et Mélenchon : quel cauchemar ! En revanche, le vieux de 68 (Cohn-Bendit) pourrait encore faire des siennes (et c'est pas Godard qui l'a dit).
RépondreSupprimer@ Georges, indépassable, hein?!!!
RépondreSupprimerJe ne sais pas, je n'ai pas dépassé la page onze.
RépondreSupprimerMerci pour le lien, on ne sait jamais.
RépondreSupprimerIls n'ont pas l'air d'aimer la politique "sécuritaire" ces gauchistes.
C'est drôle quand même.
Les sociétés les plus fliquées de toute l'Histoire de l'Humanité ont été crées par des gens qui partageaient leur vision du monde. Il faudrait qu'on leur dise quand même.
CSP, c'est la Montagne, et vous connaissez le sort qui fut celui des Girondins. D'ailleurs Olympe de Gouges eut à en pâtir, comme quoi les tricoteuses comme Bouteldja et ceux qui les soutiennent sont à laisser tomber.
RépondreSupprimerAlors pourquoi diable continuez-vous à aller chez Céleste, je vous demande un peu? Elle aura toujours raison et vous aurez toujours l'air penaud, tant qu'elle ne vous aura pas flanqué sur l'échafaud. Et là, vous avez raison: le fait est qu'ils y finissent aussi, c'est ce qu'ils ne veulent pas comprendre. Ils veulent faire don de leur personne, laissez les donc, le tout est de faire en sorte qu'ils ne fassent pas don de la personne des autres avant la leur, ce qui est tellement plus simple.