samedi 15 mai 2010

Chérie ! Tu te rappelles où on a rangé les vrais problèmes ?

Et voilà : il y en a un qui a réussi à attraper la queue du mickey et, du coup, le manège repart pour quelques tours supplémentaires. En fait d'un, ce serait plutôt une. Et avec Roman Polanski dans le rôle du mickey. Une dénommée Charlotte je-ne-sais-plus-quoi – et ne comptez pas sur moi pour chercher – vient brusquement et à point nommé de se souvenir qu'il y a vingt-cinq ans le méchant Polanski lui aurait plus ou moins explosé la rondelle, sous le fallacieux prétexte de lui donner un petit rôle dans son film, Pirates. C'est pas beau. C'est même très vilain.

Aussitôt, ce qui reste de la blogosphère en cet interminable week-end de faignasses s'enflamme. Les mauvais esprits font leur boulot de mauvais esprits et ricanent de la starlette sur le retour qui, après un quart de siècle de rumination silencieuse, vient tout soudain nous servir sa sodomie à l'avant-scène, au moment précis où Polanski a déjà un genou en terre et une jolie casserole accrochée aux basques.

Les ânes gauchistes poussent leur cri d'ânes gauchistes et vont brayant que tout ça c'est rien que de la poudre qui pique les yeux, semée à tout vent pour nous empêcher de voir les vrais problèmes. Ah ! comme j'aime à les voir rappliquer leur groin au moins deux fois par jour, ici ou là, ces fameux, ces illustres vrais problèmes ! Et je sais bien que ça ravit Suzanne aussi. Plus quelques autres, sans doute : on va finir par fonder le CAVP, le club des amateurs de vrais problèmes.

Longtemps, je me suis demandé pourquoi Equus asinus sinister les invoquait sans cesse. Pour trouver la réponse, c'est comme toujours du côté de la vanité qu'il fallait chercher. Car si notre ami Equus a. s. s'indigne si fort que l'on détourne l'attention des gens des vrais problèmes, c'est à seule fin de nous dire que, lui, il n'est pas aussi con que “les gens”, oh la non ! Lui, il garde les yeux braqués dessus et pour les lui en faire détourner, il faudrait venir avec toute une bande de potes musclés, un cric, un démonte-pneu, que sais-je encore. Et, vu son haut degré de conscientisation politique et d'intelligence citoyenne, c'est pas en lui agitant sous le nez des cinéastes sodomites et des actrices douillettes qu'on va réussir à le distraire de ses sacro-saints vrais problèmes. Pour lesquels il n'a pas encore trouvé de vraies solutions, mais on peut supposer que la chose est imminente : il reste tellement concentré, l'ami Equus...

50 commentaires:

  1. Il me semble avoir lu que, entre l'explosion de rondelle dont vous parlez et le Film Pirates, 3 ans se sont écoulés. Polanski a donc moins bonne mémoire que l'explosée. parce que franchement, embaucher une ex-détournée ... faut être con , non

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  2. Ce qu'ils sont désordre chez les Goux !

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  3. Je te trouve excellent (et je ne suis sans doute pas le seul lecteur) lorsque tu fais un compte rendu d'un film que tu as vu et aimé (ou pas), il n'y aurait pas un film de polanski qui t'ait branché au point de nous en sortir un petit billet ??
    http://www.roman-polanski.net/filmo/filmo.htm

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  4. Il n'empêche Polanski est dans une situation problématique. Cette manie de sodomiser à hue et à dia, doit cacher un profond traumatisme.

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  5. Didier,

    C'est vous qui parlez des vrais problèmes dans les commentaires d'un billet où je disais que je me foutais de Polanski.

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  6. Olympe : à quelqu'un de précis, non : ils sont au moins une douzaine à brandir cet argument massu comme des perroquets à la moindre occasion...

    Malavita : merci !

    Corto : Vous êtes sûr de ce décalage ? Si oui, ce serait en effet cocasse.

    Le Plouc : non, au contraire : on range trop bien. Et après, on ne sait plus où.

    Fidel : eh bien, non, tu vois, je n'ai jamais été transporté par les films de Polanski que j'ai pu voir. Répulsion peut-être ? Mais il faudrait le revoir...

    PRR : c'est une victime, au fond...

    Nicolas : vos deux dernières lignes m'ont donné l'idée du billet, mais il va de soi que ce n'est pas vous qui êtes visé, vu que ce n'est pas le type d'argument idiot dont vous abusez, il me semble.

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  7. Nicolas : d'ailleurs, je parle des ânes gauchistes. Or, vous, vous êtes un centriste masqué...

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  8. Polanski , c'est comme les juifs , un sujet inépuisable !

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  9. Ben, à défaut de palme, le voilà bien parti pour un " hot d'or"..! Bon dimanche à tous !

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  10. Exploser la rondelle...Quelle expression franchement! On dirait le compte rendu technique d'une catastrophe aérienne.
    "La drame qui a fait 300 morts (pas de survivants) serait du à l'explosion d'une rondelle en plein vol"...

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  11. Si elle n’a pas aimé ça, qu’elle n’en dégoute surtout pas les autres !

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  12. Ah ben ! Si je m'attendais à ça. Vous êtes vraiment un comique sans le vouloir ! Afficher de la sorte votre soutien à la pétition du philosophe botulien à la large chemise blanche dépoitraillée et à la longue chevelure très mèchue, il fallait l'oser ! Je vous félicite pour le choix de vos causes. Et cela se paye au prix d'un raisonnement totalement tordu sur ce que seraient supposer penser des personnes qui n'ont strictement rien dit ou écrit. C'est génial de tartuferie. Depuis le début de la relance de l'affaire judiciaire, je me disais bien que les polanskiens marchaient sur la tête à force de vouloir prouver tout et son contraire, on voit les alliances les plus invraisemblables, les accusations les plus délirantes et les réflexions les plus sottes que grenues. Comment dire ? C'est consternant... La défaite de la pensée, elle est là.

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  13. Exploser la rondelle... Et pourquoi pas tarauder l'étoile Simca?

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  14. Dominique : où avez-vous lu que je défendais Polanski ? Je m'en fous, de Polanski ! Et quand bien même ? Le fait que BHL prenne une position sur un sujet quelconque ne suffit pas à la disqualifier, si ? Vous me faites penser à ces antifascistes de profession qui seraient capables d'affirmer qu'il pleut simplement parce que Le Pen a remarqué qu'il faisait beau...

    Olivier P : faites gaffe : on parlant de Simca, vous trahissez votre grand âge !

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  15. Pour changer de sujet absurde, en fait, pour ne pas changer, demander aux sportifs d'être les nouveaux chevaliers blancs de la vertu, tout comme on demande aux gens de cinéma, aux saltimbanques de profession et de moeurs, de se conduire en "adulte", comme si leur mode de vie, le métier qu'ils ont choisi, n'était pas le démenti d'une conduite "adulte" et comme si ceux qui gravitent autour d'eux étaient censés l'ignorer, et pourquoi ne pas aller instruire le procès de Molière tant qu'on y est, pas très clair ce Molière entre sa maîtresse et la fille d'icelle, vous ne trouvez pas ?

    Pardonnez-moi mais, comme vous l'aurez remarqué, je ne suis guère intervenu dans ce fil, bon sang ! comme le temps passe, il a commencé en automne, il a passé l'hiver bien au chaud dans les entrailles de la "nouvelle fonction", il montrait le bout de sa queue de temps en temps, entre deux Bouguereau, et au printemps, hop là ! les premières violettes vont pointer à Gstaat et on découvre que Roman Polanski couche avec ses jeunes actrices, le grand irresponsable, et ces malheureuses mineures ont confondu un plateau de tournage avec le spectacle de fin d'année d'un collège de jeunes filles ! Mais quelle extraordinaire blague ! On s'entre-baise dans le cinéma, le théâtre, le spectacle, mince alors, quel scoop ! Je ne prétends pas que ce Polanski ou d'autres de ses semblables soient au-dessus des lois mais ils n'ont pas commis de kidnapping, à ce qu'on sache, ils n'ont pas arraché à leurs foyers d'innocentes "nymphettes" qui se destinaient au métier de fleuriste ou de laborantine afin d'abuser d'elles, ils ont tâté de celles qui voulaient faire carrière et je ne crains pas de dire que se faire baiser avec plus ou moins de bonheur et de réussite est l'un des risques des métiers du spectacle, comme celui de recevoir une balle ou un retour de flamme selon qu'on est dans la police ou les sapeurs-pompiers, ce que les familles savaient d'ailleurs très bien quand elles avaient encore un brin de bon sens, elles savaient très bien à quoi s'exposait une jeune fille décidée à faire du cinéma, du théâtre, relisons les souvenirs qu'ont laissé les comédiennes du XIXème siècle et du début du siècle dernier, on verra si elles se souciaient d'être considérées comme "mineures" et si elles ne s'attendaient pas comme à une évidence à devoir évoluer dans un milieu où elles ne pourraient pas se montrer trop bégueules, et certainement pas au début ! mais non, désormais on réclame la pudeur et la chasteté à des gens dont c'est le vieux métier de singer les passions humaines, et pas façon no, non, à l'occidentale, façon comedia del'arte et illustre théâtre, du cru, du vécu, à moitié nue sur les planches, recommençant dix fois le pelotage filmé, action !, se mettant dans la peau du personnage avec pour alpha et oméga de l'existence l'art de séduire par tous les moyens et il ne faudrait pas que ça dérape, que ça puisse éventuellement déraper ? non vraiment, c'est pitié de devoir rappeler des choses pareilles, tiens, heureusement que j'ai du temps à tuer mais à bien y réfléchir, je me demande si je ne devrais pas trouver que la nuit est un peu trop noire et m'en plaindre aux autorités, que c'est bien perturbant pour les veilleurs, toute cette nuit noire qu'il fait, s'ils ont envie de sortir sur le seuil fumer une cigarette hein, quand même, et pourquoi on n'aurait pas le droit à ce qu'il fasse un peu jour, la nuit ?

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  16. Ce texte d'Orimont ne m'avait pas échappé...

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  17. « Un mythe contre un fantasme, dira-t-on ; la vieille fable faustienne en quête d'une nouvelle incarnation ; un malsain, un maladif désir de meilleure apparence, oui, tout ça n'est pas faux, et pourtant ce n'est pas la vérité : la vérité est ailleurs, dans la justesse, la rectitude, l'innocence du désir ; car je prétends que le désir que nous pouvons avoir d'autrui est une forme d'innocence — l'une des rares qu'il nous soit donné d'éprouver et dont, à la cinquantaine, nous mesurons combien elle est précieuse, jusque dans l'injustice, contre toute vraisemblance psychologique ou coercition sociale. C'est pourquoi je mets au défi tout homme mûr d'affirmer qu'il n'a jamais, au moins une fois, désiré une très jeune fille, voire une adolescente marchant sur une plage, par exemple, ou dans la rue, ou contre qui il se serait retrouvé serré dans le métro ou l'autobus. Pas de vérité du désir sans reconnaître qu'aimer les femmes, c'est chercher en elles la figure de notre enfance saccagée par la chair, et dans les jeunes filles son image transfigurée : ce qu'on ne possède pas (...) »
    Richard Millet, Le goût des femmes laides

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  18. Ah très bien ! Et vous trouvez honorable de vous voir défendre la même position que Djâck avec force contorsions mentales pour dire que les méchants gauchistes ne savent pas quels sont les vrais problèmes ? Mais qui parle de Polanski ? Vous, non ? Qui fabrique des arguments en forme d'homme de paille ? Vous, non ? Je ricane jaune en vous voyant adopter les arguments de la gauche la plus caviar qui soit et je me dis que l'anarchisme de droite est de plus en plus en déroute.

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  19. Didier Goux est-il un anarchiste de droite ?
    Voilà un vrai problème. Tout le reste n'est qu'écran de fumée.

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  20. Suzanne,
    Probablement un ancien Mao qui fait de l'entrisme chez les réacs

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  21. Olivier: l'entrisme, ça a quelque chose à voir avec la rondelle explosée ?

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  22. Dominique, je crois que vous n'avez décidément rien compris à ce billet (ou alors je me suis très mal exprimé) : le sujet en est cette manie qu'ont les gauchistes (mais sans doute pas qu'eux) de vouloir sans arrêt, à propos de tout, que l'on en revienne aux "vrais problèmes". Comme si on ne pouvait pas s'intéresser à plusieurs problèmes à la fois.

    Pour le reste de votre argumentation, je suis désolé, mais j'essaie de ne pas me laisser dicter mes opinions ou mes avis par qui pense pareil ou différemment de moi. Tenez, pour prendre un exemple : lors du referendum à propos de la constitution européenne, j'étais radicalement pour le "non". Eh bien, ça ne m'a pas du tout dérangé d'être d'accord À LA FOIS avec Le Pen et Besancenot. Et, encore une fois, je me vois mal dire que le cancer ce n'est rien du tout sous prétexte que le premier aurait déclaré que c'est horrible, ou affirmer que les coups de marteau sur la tête c'est très jouissif si le second prétend que ça fait mal.

    Pour ce qui est de Polanski, encore une fois, je m'en fous. Je trouve juste un peu étrange, cette fille qui se réveille 25 ans après les faits supposés, et précisément au moment où l'on parle déjà beaucoup de Polanski. C'est tout.

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  23. Suzanne & Olivier : Mékiçoncons...

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  24. Je sais, mais je trouvais que ce message d'Orimont avait toute sa place ici.

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  25. Didier: pourquoi trouvez-vous étrange qu'on ait envie de profiter d'un bon filon?

    Le coup des vrais problèmes... en général, il y a écrit "nain" ou "nabot" dans la même incantation. Il faut exorciser un nabot, sorte de golem pétri avec la glaise répugnante des marigots de l'inconscient collectif le plus nauséabond qui soit, un prince moderne du Mal qui crache de la fumée partout pour mieux faire avancer ses armées mortifères. Il a inventé la violence le chomage le racisme la faim dans le monde et la fin du monde.
    Heureusement, tels les contemplatifs qui prient sans relâche dans leurs couvents, les vigilants vigiles trouent le rideau, déchirent la fumée, décryptent le langage et surtout désignent et dénoncent les contaminés, les corrompus, les empêcheurs de voir les vrais problèmes.
    Le gauchiste sublime l'anarchiste aux mille citations n'existe que sur les blogs, d'ailleurs. Il est aussi militant que la dame catéchiste d'autrefois qui montrait la croix en disant"comment peux-tu rire,et faire un caprice pour un bonbon, alors qu'Il a tant souffert pour tes péchés?"

    Comment peut-on parler de Polanski et de la burqa tant qu'il restera un seul chômeur sur terre ?

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  26. Suzanne : ce qui m'amuse au fond (et vous aussi, je gage), c'est que, par cette rhétorique, tous ces jeunes gens administrent simplement la preuve qu'ils sont, quant à eux, incapables de penser à plusieurs questions à la fois. Si on leur dit "burka", hop ! le chômage s'évanouit immédiatement dans leur esprit. Si on murmure "Polanski", zou ! plus moyen de penser à sa retraite ! Etc., etc.

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  27. Didier: bah oui! Quand la seule analyse (enfin, analyse) aboutit à : c'est un faux problème visant à intrumentaliser duper blablabla, on voit fumer le cerveau du gars, et les idées s'affoler comme des moutons.
    Ceux qui invoquent les vrais problèmes ont un cerveau plein de circuits imprimés, qui fait la grève des synapses et fonctionne en réseau limité.

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  28. Bon ben c'est pas l'heure de l'apéro là ?

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  29. Le Vrai Problème n'est certainement pas étranger à l'ère numérique. Le Numérique, c'est oui ou non, blanc ou noir, vrai ou faux, un ou zéro. Le Numérique c'est l'Amérique du cerveau.

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  30. Bon je re-troll mais c'est dimanche et le bon dieu, qui est aux abonnés absents depuis un bon moment, nous regarde peut être. Assis sur son nuage, il se marre sûrement en se disant que décidément, vraiment, définitivement, il a bien fait de se désintéresser des pauvres petites choses que nous sommes.

    Bon ben moi, je me remets un p'tit "Jack", y paraît que quand on en boit beaucoup, on sent plus rien quand on nous défonce la rondelle.

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  31. Jacques ETIENNE16 mai 2010 à 12:53

    Les vrais problèmes des français? Le cul, le foot, le loto, les people, la mode, la météo, qu'est-ce qu'on bouffe, à quelle heure...

    La liste n'est pas limitative...

    A côté de ça, il y a les politiques et les journaleux qui essaient (en vain) de les en distraire en leur causant chômage, retraite, désindustrialisation, traders, droits de l'homme, démocratie et autres fariboles.

    Les français, bonnes pommes, quand on les sonde font semblant de s'intéresser aux billevesées vrais-problématiques. Histoire de ne pas avoir l'air trop cons...

    Comparez les chiffres de vente des presse people et politiques, l'audience de TF1 et celle de la 5 et vous verrez. Pas besoin de complot pour ça. C'est naturel.

    Et c'est pas vrai qu'en France.

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  32. Mais qui parle de "faux problèmes" ? Qui donc ? Celui qui exhibe Polanski dans le sujet de son billet parce qu'il sait que ce sujet pourri et pipole est fort vendeur dans la blogobulle ! On touche ainsi le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière sous prétexte de dénoncer des propos prétendument gauchistes qui n'existent que dans son imagination. C'est tout bénéfice ! On gagne sur tous les tableaux. J'en parle sans en parler et tous ceux qui en parlent ailleurs sans mes arguments sont des salauds...

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  33. Doumé, mets-toi la bite à l'air, tu verras le bien que ça fait.

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  34. Mais qui parle de "faux problèmes" ? Qui donc ?

    J'ai bien une vague idée...


    Ce battage gouvernemental et médiatique autour d’un fait divers est encore une manœuvre pour focaliser l’opinion publique sur un argument mineur, un prétexte supplémentaire pour agiter la haine, pour diviser la société.

    (le 28/04)

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  35. @Didier : pour en revenir au vif du sujet... j'ai donc regardé "On n'est pas couché", et point d'ex-nymphette à témoigner, point d'ex-petit ami de Michael Jackson à l'horizon (et pas d'Onfray non plus, lui dont je rappelle que son obsession à casser des idoles (dont Dieu et Freud), viendrait du fait qu'il a été élevé chez les curés, et "tripoté" par eux - mais pas violé, il l'a rappelé chez FOG, car, d'après lui, seuls les "faibles" l'avaient été).

    En revanche, il y avait Cécile Duflot, venue nous parler des "vrais problèmes" de la planète. Ce qui m'a le plus impressionnée c'est sa vitesse d'élocution, comme l'a aussi noté Janie Longo.

    Pour revenir à Polanski, et au texte cité par Georges (homme ou fille, Georges ?) : oui, naturellement que les abus de pouvoir sont monnaie courante, et le milieu du cinéma n'est pas le seul où quelqu'un profite de sa position dominante... pour soumettre, violer, ou simplement se payer du bon temps (sauf Ribery and co qui eux ont dû payer les services de plus futée qu'eux).

    Le cinéma, oui, le foot, la politique (à ce qu'il paraît, et suivant l'ex-Madame Besson, le pouvoir politique ça électrise les hommes, ça les rend obsédés sexuellement, voyez DSK, voyez Besson, voyez Clinton, voyez... Napoléon ;-)); la famille, tout "simplement", aussi, je me demande si c'est pareil dans le milieu des blogs... (Nicolas ???)

    Soit ! on sait qu'avec le pouvoir se déclinent tous les abus, comment voulez-vous que, pour une fois que l'un de ces Messieurs est sommé de s'expliquer, on le lâche si facilement ?

    L'extraordinaire dans cette affaire n'est pas ce qui a été perpétré (effectivement, d'une horrible banalité), l'extraordinaire est que cela se retrouve sur la place publique.

    Car, de cela nous pouvons (enfin !) parler.

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  36. eh ben!! que de discours pour une pétasse de second ordre qui s'est fait baiser il y à 23 ans et qui a pas dû en garder un bon souvenir....pfufffffff.....

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  37. "irremplaçable épouse"... c'est par provo que tu as ajouté "épouse" (je veux dire : pour prêter à confusion, et pour coller à l'actualité), ou était-ce là depuis longtemps, et je ne l'avais jamais remarqué ?

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  38. « Georges (homme ou fille, Georges ?) »

    Chien.

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  39. Encore d'accord avec Orimont/Georges.
    Je l'avais d'ailleurs dit à l'époque du premier "scandale Polanski" et j'avais pris deux ou trois tomates pourries dans les gencives.
    Quand on a 14 ans (la première) et qu'on va faire un casting avec une copine, c'est que sa une mère est une maquerelle.
    La moindre des choses est d'accompagner mademoiselle...

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  40. Moi j'allais aux castings avec ma mère, c'était moins une que je devienne une star du cinéma.

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  41. Petite devinette pour commence la semaine : qui donc a qualifié, il y a quelques mois, au motif qu'il a fait froid cet hiver, le (prétendu, pour sûr) réchauffement climatique de « billevesée destinée à détourner l'attention des bobos et des gogos des problèmes bien réels qui menacent de nous accabler » ?

    Réponse : peut-être ne l'aviez-vous pas reconnu sous ses dehors de pépé gâteaux qui nous parlait du petit Jésus, mais il s'agissait bien de l'autre gros gauchiste.

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  42. @Dominique:
    "C'est tout bénéfice ! On gagne sur tous les tableaux"
    Oui, mais il nous manque la définition du "tableau". Et évolution philologique (aïe le pléonazzme) à travers les âges historiques.

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  43. Les risques des métiers du spectacle ? Combien de consciences tranquilles sur ce fil, au prix de telles contorsions. Cette argumentation est exactement celle que servent régulièrement d'autres violeurs dans les commissariats. Le risque d'être une collégienne vêtue d'une jupe, de ne pas porter un scaphandre ou une tente intégrale. Le risque, aujourd'hui, ici, d'être une fille, votre fille ? Et l'autre chienne aux tomates qui remue la queue de contentement.

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  44. Céki l'autre chienne aux tomates?

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.