J'ai découvert, hier matin, que j'avais les honneurs du journal de
Renaud Camus, à la date du 8 février. Il parle du jeu d'épreuves qu'il vient de recevoir de son journal 2012, annoté par
Claude Durand, puisque ce volume doit encore être publié par Fayard
d'ici quelques semaines ou mois. Comme souvent, Durand lui suggère fortement de
supprimer les trop amples (à son gré) citations que Camus fait de tierces
personnes. À ce propos, il écrit :
Didier Goux sera heureux d’apprendre qu’un passage de lui sur la lecture des Églogues et du Journal de
Travers, d’abord condamné parce que constituant de ma part un emprunt
trop long, a été sauvé sur un remords par cette remarque marginale :
« Non, à garder, car de haute qualité ».
Adoubé
par Claude Durand, mazette ! je ne me sens plus de fierté. Blague à
part, pour moi qui, dans ce domaine de la “critique littéraire”, ai
toujours plus ou moins l'impression d'énoncer au mieux des banalités, au
pis des bêtises, une telle remarque, et venant d'où elle vient, m'est une
sorte de baume, inutile de me le cacher. Je sens que je vais devenir bien fat, s'ils continuent, tous…
Sur la critique littéraire, je me permets de vous signaler un bouquin que je viens de commencer et qui devrait vous... parler : "Le Cycliste du lundi" de François Nourissier aux éditions La Grande Ourse, 2012.
RépondreSupprimerNoté !
SupprimerC'est le jour des compliments !
RépondreSupprimerOn voit que la tête vous en tourne ! "Moi qui,dans ce domaine de la “critique littéraire”, AIE toujours..." reflète votre trouble !
Le plus drôle est que j'avais d'abord écrit "ait", que j'ai, à la relecture, consciencieusement corrigé en ce "aie" malencontreux. Quand ça veut pas…
SupprimerLe plus dur, à votre niveau, c'est de rester modeste. Dans cette épreuve, je ne peux que vous souhaiter bon courage !
RépondreSupprimerJe lutte, docteur, je lutte…
SupprimerVous êtes foutu !
RépondreSupprimerNon, non : il me manque encore les lauriers de BHL et les louanges de Sollers…
SupprimerCe qui tendrait à prouver que les bons Goux sont toujours partagés.
RépondreSupprimerMais pas partageux !
SupprimerJ'ai vu ça. Vous ne partagez pas volontiers votre blogroll :-)
SupprimerOn a dit "pas les noms" !
SupprimerComme excuse, c'est un peu trop mince pour que Catherine marche, je le crains…
RépondreSupprimerMaître Ecrivain en bâtiment, sur un arbre perché,
RépondreSupprimerTenait en son bec une phrase.
Maître Renaud, par l'odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
"Hé ! bonjour, Monsieur du bâtiment.
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces cités sensibles. "
A ces mots l'écrivain en bâtiment ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large blog, laisse tomber son billet.
Le Renaud s'en saisit, et dit : "Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l'écoute :
Cette leçon vaut bien une phrase, sans doute. "
L'écrivain en bâtiment, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu'on l'y prendrai encore.
Vous êtes sûr que ça va ?
SupprimerHeureux pour vous, juste une question, c'est littéraire votre oeuvre dans le style la Bataille de Wagram deGilles Lapouge car là ça va pas le faire.
RépondreSupprimerIl y a de quoi être fier.
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