Ce matin, dans ma voiture, entre Mantes-la-Jolie et Poissy, à peu près à hauteur de l'aire de... (oui, bon, on s'en fout !) Bref : sur l'autoroute, il m'est venu une idée de billet. C'était une très bonne idée, et j'entrevoyais le billet superbe : fin, intelligent, sensible et hyper gentil avec tout le monde – un truc très inhabituel, en somme.
Et puis, l'idée s'est évaporée. Depuis presque une heure, j'ai beau me torturer les méninges avec tous les raffinements de cuauté imaginables, m'astiquer le neurone avec frénésie, rien à faire : cette belle et débordante imagination qui ne me vaut que des envieux dans la blogosphère reste aussi sèche et infertile que ce désert où je parlais hier de me retirer. Arrive au lac, pus d'lac.
Elle reviendra peut-être dans le courant de la journée. Seulement, là, ce sera encore pis. Car puisque je l'ai oubliée, cette idée, comment saurais-je si c'est bien elle qui revient ? Et si c'était en fait une autre idée ? Ce serait terrible.
Et puis, l'idée s'est évaporée. Depuis presque une heure, j'ai beau me torturer les méninges avec tous les raffinements de cuauté imaginables, m'astiquer le neurone avec frénésie, rien à faire : cette belle et débordante imagination qui ne me vaut que des envieux dans la blogosphère reste aussi sèche et infertile que ce désert où je parlais hier de me retirer. Arrive au lac, pus d'lac.
Elle reviendra peut-être dans le courant de la journée. Seulement, là, ce sera encore pis. Car puisque je l'ai oubliée, cette idée, comment saurais-je si c'est bien elle qui revient ? Et si c'était en fait une autre idée ? Ce serait terrible.
Didier : arrêtez les assiettes "fraîcheur", je vous en conjure, cela vous est très nocif.
RépondreSupprimerOui, je crois que je vais repasser en mode rillettes...
RépondreSupprimerEn mode risettes ?
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerIl vous faut un dictaphone (ou un téléphone qui fît office de) !
C'est dommage, vous ariez pu inugurer un nouveau libellé...
RépondreSupprimerEn même temps, je n'y aurais probablement pas cru, cherchant où pouvait bien se cacher le second (troisième ? ) degré...
Cher Didier, contrairement à ce que vous êtes en train (et en droit) de penser, apprenez qu'à votre sujet je n'ai strictement rien à redire, pas un mot ni une virgule à retrancher, et que je me fais même un plaisir de vous lire. D'ailleurs, disons-le tout net : vous êtes plus que brillant, à telle enseigne que parfois je me demande si vous n'avez pas raison, plus justement si je ne pense pas comme vous - et quel style avec ça !
RépondreSupprimerAu fond, si vous écriviez mal (et si vous pensiez mal), je ne viendrais plus jamais vous (é)lire...
(Je parle surtout du présent billet. En revanche, hier et avant-hier, j'ai trouvé votre "plan com" très médiocre et vos procédés peu reluisants pour nous servir à votre table de vieux restes réchauffés)
Bien à vous.
Ah oui. Moi c'est toutes les nuits. Et au matin, rien.
RépondreSupprimerSuzanne : je fais très bien le mode risettes. Quand je veux.
RépondreSupprimerNemo : jamais su me servir d'un dictaphone (je ne parle pas techniquement).
Mlle Ciguë : quel libellé ?
Christophe : mais vous vous trompez à mon sujet : j'admets parfaitement que vous trouviez à redire ! Je me demande même si je ne tiens pas ce blog pour qu'on puisse y trouver à redire. Et, moi-même, me relisant, je trouve souvent à redire. Par exemple, mon billet d'hier soir concernant Olivier Bonnet démarrait parfaitement idiot, gratuit, petit roquet, etc. Il n'est sauvé (et encore...) que par la "rupture du réel" qui intervient aux deux tiers. Sinon, j'étais parti pour publier une merde inutile et indigne.
Christine : moi, j'ai résolu le problème : la nuit, je dors.
Pourtant les crevettes abondent en phosphore, élément réputé pour ses effets mnésiques... Ah ! J'y suis : vous souffrez d'un surdosage en "Tabasco", bien que ce dernier soit plutôt nocif pour les hémorroïdes. C'est à n'y rien comprendre !!
RépondreSupprimerPluton fond ses fusibles
Pluton, justement j'ai prévu des petites crevettes grises (encore bien vivantes dans le frigo). Je fais sauter dans le beurre et j'y ajoute une lichette de cidre. Servie avec des radis et du concombre.
RépondreSupprimerVous faites un BBQ, vous ? Juste à sortir les brochettes sur le rebord de la fenêtre ; )
Chouette ! des crevettes grises ! Pense à sortir le beurre du frigo...
RépondreSupprimer(Mais à y laisser la bière.)
Yesse sir !
RépondreSupprimerNe pas oublier la verrine de quinoa, surtout !
RépondreSupprimerBon, c'est bien un blog de français. Quand ils ne savent pas quoi dire (sujet hautement problématique du jour!) ils parlent de bouffe. Ah là là.
RépondreSupprimerAujourd'hui j'ai préparé un guacamole à la sardine. Vous le conseille, délicieux
Guacamole à la sardine ? De l'avocat avec de la sardine ? Mais ça a l'air dégueulasse !
RépondreSupprimercela doit arriver à pas mal de gens , le cerveau qui se met à bouillir sans que le génie lave plus blanc.
RépondreSupprimerle mot qui me vient est "réminiscence" ou "retour de flashes dus à l'absorption de petits mickeys"??
http://fr.wikipedia.org/wiki/Réminiscence
c'est étrange comme bon nombre de blogeurs ont des idées de billets en voiture et puis, ça fait pschitt..
RépondreSupprimerCet état de semi-conscience lorsqu'on conduit (mal) doit être favorable à l'imagination.
Je suis sûre que le guacamole à la sardine est délicieux. Et je parle sérieusement.
RépondreSupprimerEmma, vous osez me contredire ?!
RépondreSupprimerEmma, je pense que ce doit être bon aussi. Je fais quelques fois des sardines écrasées avec du fromage genre "petit gervais" et c'est délicieux.
RépondreSupprimer48h à Paris et 4 billets de Goux à se coltiner en rentrant. Et des pas mauvais : du quinoa de tapette, des oiseaux qui pissent, un Olivier B qui est con et un papa qui va mieux. La vie quoi.
RépondreSupprimerAh, mais avec des petits Gervais là j'acquiesce, oui !
RépondreSupprimerMais avec de l'avocat ?!...
Un papa ! Il a dit "un papa" !
RépondreSupprimerY a l'père Camus qui va redescendre du Danemark là !...
C'est passque tu voulais faire un billet gentil.
RépondreSupprimerPascal : il n'y a pas que Camus.
RépondreSupprimer"Une question de langage me tournait dans la tête. Je déteste qu'on emploie le mot "maman" autrement qu'au vocatif et dans un cadre privé : que même à soixante ans on s'adresse ainsi à sa mère, très bien, mais que passé l'école maternelle on dise "la maman d'Untel" ou, comme Ségolène Royal, "les mamans", cela me répugne, et je devine dans cette répugnance autre chose que le réflexe de classe qui me fait tiquer quand quelqu'un dit devant moi "sur Paris" ou, à tout bout de champ, "pas de soucis".
Emmanuel Carrère (D'autres vies que la mienne)
je dis un papa, car le père a un coté freudien que je ne supporte plus. Notez que je ne dis jamais dans une conversation, "papa ceci" ou "maman cela". je dis "mon papa" ou "ma maman". Par contre je dis aussi "mon épouse" plutôt que "ma femme". Je ne dis jamais "mon chien" car j'en ai pas.
RépondreSupprimerSuzanne : je sais bien qu'il n'y a pas que Camus, mais pour illustrer votre propos, je vous conseillerais de ne pas piocher parmi ses amis (même si cela m'a beaucoup fait rire)
RépondreSupprimerPierre : je n'ai jamais pu dire "ma maman". Ou alors il y a si longtemps que je ne m'en souviens pas (et ce n'est pas un choix, ça m'est impossible - alors que ma chatte, ça, je peux - j'en ai deux, alors j'vous dis pas !...)
Comme vous avez "blogo-go-boy","presse-puree" ou "animots" il y aurait pu avoir "je suis gentil" par exemple
RépondreSupprimerPascal : je ne voulais pas faire rire. L'extrait cité a une suite assez émouvante (enfin, pas émouvante pour ceux qui reprochent à Carrère de jouer sur cette corde) mais j'aime bien les romans de Carrère, je les ai tous lus.
RépondreSupprimerJe voulais juste dire "il n'y a pas Camus que ces mots irritent".
Et puis, même si je n'aimais pas Carrère ou Camus, que se passerait-il si je ne suivais pas vos conseils ? (non mais ?)
il n'y a pas QUE Renaud Camus que ces mots irritent, pardon.
RépondreSupprimerEt je vous signale au passage que je suis une grande petite lectrice de Renaud Camus, mais je trouve insupportables la vénération infantile et les disputes style "plus près de l'irréfragable pensée du Maître" que, etc, etc. (merde à la fin, quoi !)
RépondreSupprimerAh mais Suzanne je vous applaudis des deux mains et vous suis des deux pieds quand vous parlez ainsi !
RépondreSupprimerJe suis absolument d'accord avec vous, et n'ayez aucun doute : mon intention était uniquement déconneuse - demandez à Didier, tiens !
Après la verrine de quinoa, une idée d'article gentil ?
RépondreSupprimerVous vous moquez de votre lectorat monsieur Goux ! Je souhaite que ce blog redevienne réaliste et réactionnaire comme au bon vieux temps !
:-))