mercredi 15 juillet 2009

Pour faire une bonne dame patronesse...

À Fanette...


Céleste est en Inde, Céleste est heureuse. Elle dispense ses bienfaits, sans que ça lui coûte très cher, c'est une femme morale. Démonstration. (On est prié de lire le billet in extenso avant de poursuivre...)

Donc, Ginette (l'équivalent indien de Ginette) est mariée avec un repris de justice alcoolique – appelons-le Maurice. Maurice et Ginette vivent entassés les uns sur les autres, avec la yaya (clin d'œil à ma nièce...) ; ils veulent se casser et avoir une maison rien que pour eux et leurs enfants : on les comprend. Seulement, il faut payer une caution : 60 €. N'importe qui d'entre vous (ou moi), bien évidemment, sortirait immédiatement la somme en question de sa poche pour régler l'affaire.

Pas Céleste ! Ni le Fabio qui lui sert d'étalon. Eux, ils veulent rentabiliser moralement ; il leur faut un retour sur investissement. Donc, ils s'interrogent gravement. 60 €, c'est une somme (pas pour ces gras bourgeois européens, évidemment), on ne lâche pas la monnaie comme ça. Il est hors de question de payer une caution sans humilier Maurice, autant que faire se peut. Les fourches caudines (fourches Claudine en l'occurrence) sont là, il y a intérêt à ce que Momo passe dessous – et en fermant sa gueule, en plus. Nous autres, les Européens, on va lui apprendre à se comporter, à respecter sa femme, et à dire merci pour les 60 €, hein ! Faudrait voir que, pour une somme pareille, il refuse de courber l'échine, ce connard de Maurice !

Non, parce que, franchement, on veut bien jouer les dames patronnesses, mais il s'agirait d'en récolter les dividendes avant de rentrer à la maison ! Pour qui il se prend, ce Maurice ? De quel droit il empêcherait sa femme de travailler, hmm ? Regarde-moi bien, Momo : j'ai soixante euros dans la main, là ! Soit tu fermes ta gueule, soit je les remets dans ma poche, capito ?

Baisse les yeux, abruti ! Bon, c'est mieux... Maintenant, on va négocier pour le vélo. Hep ! Baisse la tête, connard : on est là pour ton bien ! Voilà, c'est bien... Souris encore... Tends ta main... Tu l'auras, ton obole...

39 commentaires:

  1. D. JUAN. ...ah ah, je m'en vais te donner un Louis d'or tout à l'heure pourveu que tu veuilles jurer.

    LE PAUVRE. Ah, Monsieur, voudriez-vous que je commisse un tel péché ?

    D. JUAN. Tu n'as qu'à voir si tu veux gagner un Louis d'or ou non, en voici un que je te donne si tu jures, tiens il faut jurer.

    LE PAUVRE. Monsieur.

    D. JUAN. A moins de cela tu ne l'auras pas.

    SGANARELLE. Va, va, jure un peu, il n'y a pas de mal.

    D. JUAN. Prens, le voila, prens te dis-je, mais jure donc.

    LE PAUVRE. Non Monsieur, j'ayme mieux mourir de faim.

    D. JUAN. Va va,] je te le donne pour l'amour de l'humanité

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  2. Perso, je trouve que le premier ministre indien a vraiment une bonne tête.

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  3. Molière (ça fait tout drôle...) : bel extrait, parfaitement approprié.

    PRR : Il paraît, oui...

    Pascal : Vous auriez pu mettre un lien, fainéant !

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  4. Coupons la poire en deux : Ginette travaillera à mi-temps et Maurice lui tapera dessus un soir sur deux ...

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  5. Wouarf !!!! La reprise n'en est que plus douce !

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  6. Malavita, je regrette de vous dire que vous auriez pu couper les cheveux en quatre. Un peu de nerfs, voyons !

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  7. Vos lecteurs n'ont-ils pas tous suivi la retransmission du défilé du 14 juillet ?

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  8. Le petit bonhomme malingre en tunique blanche avec un grand bâton et des lunettes rondes ? Je l'ai pas vu...

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  9. je suis certain que c'est le même genre de connasse qui va dire du mal du colonialisme en rentrant en France!

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  10. Didier, j'avais préparé un commentaire absolu, définitif, historique, et puis voilà, Aetius m'a fait peur... Aussi, n'écoutant que mon courage, je suis allé me cacher sous le lit - on ne sait jamais... Cependant rien de grave : je reviendrai en deuxième semaine.

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  11. À la réflexion, cher Monsieur Goux, ne feriez-vous pas preuve d'une certaine mauvaise foi concernant votre bonne amie Céleste ?

    (oui, la grande naïveté de mes questions me surprend moi-même, par moments) -

    Je connais encore moins que vous cette dame et j'ignore totalement ce qu'elle part chercher en Inde, mais ce qui me semble avant tout irritant (ou détestable, comme on voudra) dans son comportement est moins la façon dont elle mégotte son obole, en la conditionnant au respect de grands principes humanistes, que son côté « m'as-tu-vu comme je fais le bien autour de moi ? » Autrement dit, je songerais moins pour ma part à lui reprocher son net penchant à jouer effectivement les dames patronesses (si elle soulage ses pauvres, après tout, cela vaut toujours mieux que de se rendre à Calcutta ou Bombay pour trombiner des petites filles ou des petits garçons dans les bordels locaux*) que le fait de l'afficher complaisamment sur son blogue, comme pour se faire bien voir de Monsieur le curé.

    Eussent-ils accordé sans condition, son ami et elle, leur soixante euros au couple en question que vous vous fussiez peut-être gaussé de leur inconséquence, sur le mode : « Belle récompense, que reçoit là Maurice pour son comportement violent envers Ginette ».

    *Exemple particulièrement malhonnête, j'en conviens, mais ne sommes-nous pas après tout sur un blogue ?

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  12. Malavita : vous devriez avoir honte de plaisanter sur des sujets aussi graves ! (Smiley...)

    Pluton : ravi de pouvoir vous être utile !

    Frédérique M : couper les cheveux ? Ce ne serait pas un peu castrateur, ça ?

    Aetius : oh, elle ne s'en prive pas !

    Christophe : la porte vous reste ouverte...


    Chieuvrou : je pense que nous sommes d'accord là-dessus. Il y a là un côté "miroir, mon beau miroir, suis-je toujours la plus belle âme du canton ?" parfaitement obscène.

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  13. Il n'est malheureusement pas besoin d'aller si loin pour voir/connaitre des gens qui sous prétexte de vouloir vous aider, vous écrase de leur égo... Même si, en regardant vite, l'intention est bonne - faire en sorte que cette femme ne se fasse plus taper dessus et que les petits puissent aller à l'école - le fond est bien pourri.
    En résumé, que chacun s'occupe de ses merdes !

    ("Ouuu la mauvaise, qu'est-ce qu'elle est égoïste !" ... même pas peur)

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  14. Ben, bizarrement, cette fois-ci, je suis plutôt d'accord. Enfin, même si on ne peut jamais être sûr de rien tant qu'on ne se transfigure pas dans l'autre, on a l'impression d'une forme d'intérêt dans le don : "ce que ta main droite...etc" fait partie de mon credo personnel, donc ça me gêne. Comme m'a toujours embarrassé le refus du don pour la commune raison que celui qui va en bénéficier s'empressera de mal le dépenser. Je ne peux raisonner et ne raisonnerai jamais de la sorte parce que je ne crois pas que je dispose d'aptitudes particulières au jugement d'autrui.

    Parce que je n'aime pas charger le mulet, je vais entreprendre de bifurquer. Tout cela me fait penser au livre-essai de W. T. Vollmann sur la pauvreté. Parcourant le monde, il se retrouve bien entendu face à cette question du don et il se retrouve bien souvent aux prises avec sa propre moralité (nécessairement et heureusement (parce qu'elle indique le questionnement et la remise en question) fluctuante). Parfois, son don est gratuit, cela peut consister à payer à boire à un cloche alcoolo de Sacramento (si ma mémoire est bonne), cela peut être aussi de l'argent donné à une fillette (en Thaïlande) à l'insu de sa mère qui dépense sans compter pour picoler.

    Qu'est-ce que notre don peut changer ? Peut-il changer véritablement l'existence d'êtres qui sont pauvres de naissance et bien souvent de destin ? Essentiellement non ! Il faut, je crois, savoir l'accepter, sans quoi l'on ne fait rien, rien pour soi, rien pour l'autre. Il faut savoir accepter une certaine forme de vacuité dans l'acte de partage qui doit être par essence désintéressé et gratuit.

    On l'a parfois dit, mais cette croyance en la pérennité de son don découle d'un reliquat colonialiste (je parle vis à vis des populations du tiers-monde). Je refuse de juger et trouve le commentaire d'Aetius relativement confondant, j'y perçois une volonté de revanche qui pue la frustration, quelque chose qui tient de la paranoïa, voire de l'aveuglement pur et simple.

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  15. Et si Céleste était sincère ?
    C'est le bonheur de jouir d'une vie édifiante qui vous énerve tant ?
    En quoi est-elle différente, avec ses œuvres privées, des religieux qui fondaient ça et là de petites missions,vêtaient des filles aux seins nus et leur apprenaient l'Evangile ? Vous vous moquez de l'histoire de Maurice et Ginette, à propos de soixante euros qui vont peut-être changer leur vie, améliorer celle de leurs enfants, que sais-je encore, parce que soixante euros ce n'est rien ou pas grand chose pour nous , parce que ce n'est pas un don gratuit, mais les Céleste ne donnent pas comme on donne pour les victimes du tremblement de terre ou du Tsunami, elles offrent de leur temps et de leur argent pour aider à bâtir un monde meilleur. Vous reprochez la demi-charité ? Vous avez davantage de respect pour l'engagement mystique, l'abandon de l'occident et la mort avec les pauvres sur la décharge auprès du bidonville ? Que font d'autre les associations d'aide humanitaire qui forent un puits à condition que les villageois participent à la tâche et entretiennent la pompe, qui offrent des animaux à condition qu'on scolarise les enfants, etc. C'est comique de le raconter sur un blog, avec des effets de dame catéchiste ? Il y aurait de quoi se moquer si cette dame était en même temps une salope paradoxale*, mais ça n'a pas l'air d'être le cas. Elle est heureuse, ne fait de mal à personne, alors ?

    *je pense à une de mes connaissances qui défend les animaux malheureux avec une énergie redoutable. Elle va de champ en champ, passe sous les clôtures pour aller inspecter votre poney ou vos brebis et vous casse les pieds pendant deux heures sur la meilleure façon de placer l'abreuvoir, de nettoyer un oeil qui coule, et envoie les gendarmes chez quiconque ne place pas le bien être de ses bêtes au dessus de celui des humains. Cette délicate amie des animaux a disposé des tapettes à rats dans les branches de ses arbres fruitiers parce que les gamins d'une famille de Voyageurs qui revient par là chaque année sautent la clôture pour aller lui piquer des fruits.(Il y en a un qui sort de l'hôpital, trois phalanges brisées, ça lui apprendra).

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  16. Dorham & Suzanne : je tâche de répondre dans la journée (je suis au taf, là...). Mais si le débat s'engage sur la charité, on n'est pas couché, hein ?

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  17. "Et si Céleste était sincère ?"

    Mais moi je n'en doute pas vraiment, c'est bien pour ça que le commentaire d'Aetius me semble aussi idiot.

    Suzanne,

    Vous mettez le doigt sur une vraie question là. L'humanitaire ! On pourrait en dire beaucoup de l'humanitaire. C'est comme avoir le cul entre deux chaises ! Est-ce que mettre en place des aides humanitaires, c'est faire preuve d'humanité ?

    Une fois posé ce problème, on est bien, qu'est-ce qu'on fait ? Rien, que dalle ?

    Il n'y a pas de réponse possible à cette question. Le partage, l'aide d'autrui, c'est une question aussi fluctuante que la conscience ou la morale. C'est trop ardu d'y répondre. Je trouve seulement que c'est une illusion bien occidentale que de penser changer les choses en profondeur, que de s'imaginer en sauveur. Sauver qui et de quoi d'ailleurs ? (encore une fois, nous ne pouvons juger que d'après les critères qui nous sont propres) Alléger le poids du mal sans prétendre le gommer, faire preuve d'humilité dans ses desseins, voilà qui - et je vois bien que c'est difficile à accepter et à mettre en pratique - est une véritable vertu.

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  18. Didier,

    Ah ben oui, mais c'est que les débats de fond, tout de même, sont plus intéressants que les débats de forme (ou que les jaugements de personnalités) à mon sens.

    Suzanne et Dorham sont comme ça, ils sont bavards : fallait pas les inviter !

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  19. Dorham : je suis entièrement d'accord, seulement voilà, ça prend du temps (celui de la réflexion, au moins), et du temps, j'en ai pas, comme chantait Brel. Enfin, pas pour l'instant...

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  20. J'ai appris que la caution est de 30 E et pas 60 et que le filles n'ont pas le droit de faire de vélo.

    Sinon il s'agit d'une formule de tourisme de bonté solidaire, 30 E par jour pour 2 personnes aller/retour compris. Les excusions et les pourboires sont en plus.

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  21. Le grand Appas, que dis-je l'énorme Appas, m'avait prévenu quant à vous, cher Didier Goux : "Vous verrez, il est franchement réac, mais talentueux. N'hésitez pas à le contrer quand il fait son xénophobe."

    Bon, c'est vrai, Appas avait fait dans la provocation à deux balles, sans doute histoire de vous énerver... Mais vous n'êtes plus à ça prêt, n'est-ce pas ?

    À propos de "contrer" (?), je vous remercie de m'avoir fait découvrir le juste (et nécessaire) blog de Céleste.

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  22. De rien, cher Christophe, de rien...

    Faites tout de même gaffe : c'est une drogue dure et l'accoutumance est rapide.

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  23. Didier,

    tout le problème a sa réponse dans le billet de Céleste : elle fait de la SOLIDARITE, pas de la CHARITE.

    La solidarité, c'est moral, moralisant.
    La charité donne sans chercher à comprendre, à imposer ses vues.

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  24. Alors là Camille, je ne suis pas d'accord avec vous. La solidarité entretient la notion d'égalité alors que la charité, n'est ce pas, c'est une notion condescendante qui a traversé les siècles. On fait la charité, on est solidaires, je dirai que c'est là toute la différence. Dans les deux cas, il n'est pas utile de s'en tartiner pour se donner bon teint.

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  25. Frédérique,

    Ben non, la charité, ce n'est pas condescendant.

    Je vous renvoie à ce brillant article,

    http://fromageplus.wordpress.com/2009/02/20/la-charite-est-plus-quun-gros-mot-cest-un-mot-encombrant/

    C'est pas de moi, et je m'en désole car c'est brillant.

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  26. Merci pour le lien Camille, mais je ne suis pas convaincue par l'aspect brillant de l'article. La solidarité engage, elle ne désengage pas et n'est pas un pis aller. Ce n'est pas aux "progressistes" (j'ignore ce que ça veut dire) que le mot fait peur, mais à ceux qui en sont la cible. Et n'oubliez pas le proverbe : charité bien ordonnée commence par soi-même. Tout un programme.

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  27. Frédérique M : désolé, mais je serais plutôt de l'avis de Camille, quant à la supériorité de la charité sur ce mot à peu près vide de sens à mes oreilles qu'est la "solidarité".

    Mais je n'ai guère de temps pour un débat de fond aujourd'hui...

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  28. Le lien proposé par Camille un peu plus haut...

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  29. Il n'y a pas de problème Didier, mais ce n'est pas parce qu'un mot est galvaudé (voyez amour par exemple) qu'il est vide de sens pour autant. Je maintiens que pour moi et pour d'autre, solidarité n'est pas un vain mot. Mais vous avez raison, nous manquons de temps et de place pour un débat de fond.

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  30. Mais qu'ils lui filent la tune. Les femmes et les enfants d'abord.

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  31. Un billet choquant mais indispensable.

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  32. Pas beaucoup plus de temps aujourd'hui qu'hier. Mais je voudrais tout de même revenir sur la question posée par Suzanne : Céleste est-elle sincère ?

    Ma réponse sera brève : on s'en fout ! Depuis quand la sincérité est-elle une vertu ? Une valeur en soi ? Pour aller tout de suite aux extrêmes, il est raisonnable de supposer que Hitler pensait SINCÈREMENT que les juifs étaient la source de tous les maux de l'Allemagne. Et Lénine devait croire SINCÈREMENT qu'il œuvrait pour le bien de l'humanité.

    Du reste, la sincérité n'est souvent qu'un mensonge qu'on se fait à soi-même, une auto-tromperie.

    Dans le cas présent, je ne reproche pas la charité qui est (sera peut-être) faite, mais son étalage satisfait et sa non-gratuité, le chantage qui l'accompagne, la sous-tend. Cela me fait penser à ces braves bourgeoises catholiques du siècle dernier qui refusaient de donner de l'argent au clodo du coin parce qu'il risquait d'aller le boire plutôt que d'acheter du pain pour ses enfants. Vraiment, j'ai peut-être tort, mais ce côté dame patronnesse me révulse.

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  33. Je comprends ce que vous voulez dire, et, à propos de clodo, pense à une anecdote que racontait Frédéric Dard. Il était en train de dîner dans un restaurant un peu huppé, et pas loin de sa table, quelqu'un dit au serveur "je n'ai pas de quoi payer l'addition, je suis à la rue". Sur ce, San Antonio tire son chéquier de sa poche, paie le repas et demande à l'impécunieux s'il désire autre chose. Ah, oui, répond le gars, je voudrais manger encore le même repas maintenant. Alors, San-Antonio, malgré l'air fâché du maître d'hôtel, a fait un deuxième chèque.

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  34. Vous ne comprenez, décidément, rien à rien

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  35. Non, Fabienne, vous avez raison : personne ici ne comprend rien, à part vous bien sûr.

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  36. Ou alors vous ? Voilà bien un argument à deux balles !

    Déjà vous parlez de 60€ alors qu'il s'agit de 30 parce que vous surfez à toute allure sur un texte et un blog qui méritent plus ample intérêt. Et cela vaut pour celui-là comme pour tous ceux que vous dégommez. Comme si le vôtre était intéressant, essentiellement axé, comme celui de Floréal, sur un passe-temps favori d'oisifs aigris : dénigrer les autres, sans fondement.

    Construire a toujours mieux valu que détruire et si on ne sait faire ni l'un ni l'autre, on se tait. Ou, puisque je parlais de fondement, on s'assied dessus en silence pour regarder vers la vie. Celle que, semble-t-il, vous n'avez pas.

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  37. @ Christophe Borhen: Désolé si je vous ai fait peur. Mais ce bon sentiment autosatisfait nimbé de condescendance s'en était trop pour moi.
    Et puis cette dame doit être persuadé que la colonisation ne fut qu'une oeuvre génocidaire alors que son esprit (surtout dans les colonies française) devait beaucoup plus se rapprocher de sa mentalité à elle.

    Si j'étais à la place du mari, je prendrai les 60€ et je les brulerai devant la dame patronesse, pour bien montré que contrairement à sa bonne conscience à elle qui ne vaut que 60€, sa dignité à lui n'a pas de pris.

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  38. @ Fabienne

    Dites un peu, fan de mollahsse, Vous appelez-ça comment, se faire des petites journées de 13 heures d'affilée dont 2 pour faire les 120 km A/R pour aller au boulot, et promener 50 personnes sur 250 km A/R, par 38° pendant 5 heures hors d'un car climatisé? De l'oisiveté?
    Ce n'est pas du tourisme de bonté solidaire, je vous le concède, c'est mon métier. Je ne passe effectivement pas mes loisirs à faire du tourisme de bonté solidaire pour demander à mon miroir bloguesque si je suis la plus belle âme du canton; je n'en ai strictement rien à foutre, pas plus que de vous ni de votre maîtresse mollahsse devant laquelle vous bavez de crétine admiration .

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.