vendredi 25 décembre 2009

Nowel ! (Tentative de description gastronomique.)

Alors, voilà, tout est en voie d'achèvement. Le réveillon déjà n'est plus qu'un souvenir – mais encore vivace pour quelques heures. Ici, ce fut programme minimum : Catherine, Ludovic et moi. Pas de sapin, pas de cadeaux, pas de Minuit chrétien, pas d'heure solennelle. Début des hostilités vers six heures, armistice à neuf heures moins le quart, pour aller une fois de plus regarder Les Lumières de la ville, dont la fin m'a fait pleurer comme un veau, as usual. Entre les deux, pourtant, quelques somptuosités gastronomiques.

L'Irremplaçable, pour cet “apéritif dînatoire” (comme elle aime à dire) avait préparé trois assiettes afin d'éponger les bourgogne blanc que nous achetâmes ensemble il y a peu. Ni elle ni moi n'avons eu l'idée de prendre ces petits jardins à la française en photo, et je puis vous assurer que c'est vraiment dommage. Quand j'y ai enfin songé, chaque assiette ressemblait à un champ de bataille de 14, aux alentours de Verdun : pas photographiable pantoute. Néanmoins, il y avait :

– de petits sandwichs au tarama (tarama de Monoprix, n'ayant rien de commun avec les merdes rose fluo vendu par l'hyper du coin)

– des toasts de foie gras (acheté cru chez Picard et préparé à la maison, devinez par qui) avec une petite confiture d'oignons histoire de corser la plaisanterie

– des œufs de caille en gelée, agrémentés d'œufs de saumon, amoureusement concoctés par qui-vous-savez

- un verre d'eau de tomate (maison aussi, bien entendu), accompagnée de mozzarelle fraîche et pas industrielle pour deux lires.


À midi, ce 25 décembre, après un petit apéritif non-dînatoire (c'est tout de même Nowel, merde !), nous avons eu droit à une pastilla de pigeon marocaine (notre photo), destinée non seulement à nous booster le cholestérol, mais aussi à prouver qu'on est multiculturel à donf. Le tout accompagné par un reliquat de Sancerre rouge qui a bêtement pointé son goulot au moment de passer à table.

Actuellement, j'envisage une petite sieste ; je me demande bien pourquoi.

10 commentaires:

  1. C'est Catherine qui a fait la pastilla marocaine? J'espère que non, sinon elle aura passé sa soirée à s'occuper de vous!

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  2. Mais bien sûr que c'est elle ! Et ça lui a pris "seulement" la matinée...

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  3. Je vous comprends.Pour moi, Les Lumières de la ville fait partie des plus beaux films de Chaplin.
    Des plus beaux films tout court.

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  4. Mcolip : un des plus beaux films de Chaplin est FORCÉMENT un des plus beaux films tout court, puisqu'il est, in fine, le plus grand.

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  5. Mouais mais dans Les Lumières, il manque la Paulette .....

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  6. Mais vous avez dit "a donf" !!
    Je commence à croire que je vous contamine..
    Sinon, chouette menu de réveillon ! Je vois qu'on ne se laisse pas abattre..

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  7. Chapeau Catherine pour la pastilla, pas simple à faire.
    Je note au passage un petit ange bisounours sur la table, si si.

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  8. Je m'étonne de ce gout pour Chaplin, ça ne colle pas avec vos discours et le personnage que vous essayez de jouer.

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  9. Moi (oui moi), je pense que le cinéma es né avec Chaplin et mort avec lui ! Mais personne n'est d'accord avec moi... Pourtant...

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  10. Avec toutes ces histoires, vous avez réussi à prendre une cuite ?

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.