Pour une première, vraiment... Jamais les organisateurs de ce premier Plessis des blogs ne se seraient attendus à un tel triomphe : on s'y est bousculé comme des malades, songez ! Et aucun détail n'avait été négligé pour que la soirée fût parfaite, ainsi que'en attestent le stagiaire boutonneux dépêché sur place par l'AFP et la semi-vierge épilée de Reuter.
Les invités, fascistement triés sur l'extrême-haut du volet, étaient accueillis par la puissance invitante en majesté : Didier Goux soi-même dans son grand uniforme d'obergrupenführer, et rasé de près, quasi à l'os, maxillaire tendu à envahir la Pologne, oreille wagnérienne en diable, sourire antisémite mais néanmoins bienveillant aux porteurs de cartons. Dès leur entrée, les invités les plus prestigieux étaient pris en photo (on ne sait jamais, ça peut resservir) par l'épouse du Maître, pressée néanmoins de retourner en cuisine, comme toute bonne épouse traditionnelle se doit de le faire.
Ce premier Plessis des blogs accueillit des blogueurs aussi brillants que la taulière de Un jour une photo, certaine de son talent supérieur malgré ses airs bonasses, prête à écraser les ovaires de la moindre suceuse amateur jetant les yeux sur son obergrupen à maxillaire mussolinien. Survint également – déjà bien entamé et plus de première jeunesse – une sorte de sanglier des Ardennes, mais privé de défenses et de molaires, qui s'auto-brailla phacochère en bâtiment, sans que personne ne comprenne ce qu'il voulait dire par “en bâtiment” : les plus glorieux éléments de la jeune milice assurant le service d'ordre (tous merveilleusement blonds, grands, découplés comme des statues grecques, sourire et regard scrupuleusement absents) finirent par le reconduire aux portes, après qu'il eut fourré son groin bourgeonnant sous deux ou trois jupes de jeunes femmes issues de la diversité, dont personne ne sut jamais au prix de quelles bassesses elles avaient pu s'introduire dans cette soirée bien sous tous rapports.
Nous eûmes aussi une sorte de bébé attardé, indolent et gras, qui s'était taillé un début de blogo-réputation en sanglotant sur son enfance misérable du XXe siècle et en poussant des cocoricos éraillés parce qu'il prétendait connaître un écrivain que personne ne lit et dont tous les gens qui comptent ignorent le nom. Il commençait à devenir pénible lorsqu'il s'est effondré sur place, victime des deux bouteilles de boisson anisée qu'il venait d'ingurgiter – personne n'a songé à le relever, par chance.
Ceux de la meute étaient venus aussi. Ils cachaient bien leur jeu, ces trois, couchés qu'ils étaient aux pieds des invités de marque. Cependant, merveille de l'instinct, chaque fois qu'un sans-carton se pointait à la porte des cuisines, venu à la nage par les égouts, avec ses petits yeux de chien battu, ils se précipitaient et taillaient à grand renfort de canines joyeuses dans les mollets niakoués, bougnoules, nègres, youpins, et autres métèques périphériques. On leur ôtait évidemment le morceau de la gueule, ayant à cœur de garder leur appétit intact et n'ayant pas trop suivi la traçabilité de la viande en question.
Enfin, nous bûmes et festoyâmes durant près d'une heure, refîmes le monde, qui nous le rendit bien, imaginûmes des scénarios impossibles, conspuïmes le monde tel qu'il semble être, rebuâmes une petite goutte, dévorîmes les filets de maquereau fumé et les petites rattes du Touquet, traînûmes dans la boue de nos ricanements les pires vertueux de l'époque, et nous énervîmes très fort contre les aberrations de la télé-satellite qui nous interdisait d'accéder à Arte – chaîne de merde néanmoins – sur laquelle nous souhaitassions revoir Les Feux de la rampe du divin Chaplin – de quoi reprender un ultassime alcoverre.
Les invités, fascistement triés sur l'extrême-haut du volet, étaient accueillis par la puissance invitante en majesté : Didier Goux soi-même dans son grand uniforme d'obergrupenführer, et rasé de près, quasi à l'os, maxillaire tendu à envahir la Pologne, oreille wagnérienne en diable, sourire antisémite mais néanmoins bienveillant aux porteurs de cartons. Dès leur entrée, les invités les plus prestigieux étaient pris en photo (on ne sait jamais, ça peut resservir) par l'épouse du Maître, pressée néanmoins de retourner en cuisine, comme toute bonne épouse traditionnelle se doit de le faire.
Ce premier Plessis des blogs accueillit des blogueurs aussi brillants que la taulière de Un jour une photo, certaine de son talent supérieur malgré ses airs bonasses, prête à écraser les ovaires de la moindre suceuse amateur jetant les yeux sur son obergrupen à maxillaire mussolinien. Survint également – déjà bien entamé et plus de première jeunesse – une sorte de sanglier des Ardennes, mais privé de défenses et de molaires, qui s'auto-brailla phacochère en bâtiment, sans que personne ne comprenne ce qu'il voulait dire par “en bâtiment” : les plus glorieux éléments de la jeune milice assurant le service d'ordre (tous merveilleusement blonds, grands, découplés comme des statues grecques, sourire et regard scrupuleusement absents) finirent par le reconduire aux portes, après qu'il eut fourré son groin bourgeonnant sous deux ou trois jupes de jeunes femmes issues de la diversité, dont personne ne sut jamais au prix de quelles bassesses elles avaient pu s'introduire dans cette soirée bien sous tous rapports.
Nous eûmes aussi une sorte de bébé attardé, indolent et gras, qui s'était taillé un début de blogo-réputation en sanglotant sur son enfance misérable du XXe siècle et en poussant des cocoricos éraillés parce qu'il prétendait connaître un écrivain que personne ne lit et dont tous les gens qui comptent ignorent le nom. Il commençait à devenir pénible lorsqu'il s'est effondré sur place, victime des deux bouteilles de boisson anisée qu'il venait d'ingurgiter – personne n'a songé à le relever, par chance.
Ceux de la meute étaient venus aussi. Ils cachaient bien leur jeu, ces trois, couchés qu'ils étaient aux pieds des invités de marque. Cependant, merveille de l'instinct, chaque fois qu'un sans-carton se pointait à la porte des cuisines, venu à la nage par les égouts, avec ses petits yeux de chien battu, ils se précipitaient et taillaient à grand renfort de canines joyeuses dans les mollets niakoués, bougnoules, nègres, youpins, et autres métèques périphériques. On leur ôtait évidemment le morceau de la gueule, ayant à cœur de garder leur appétit intact et n'ayant pas trop suivi la traçabilité de la viande en question.
Enfin, nous bûmes et festoyâmes durant près d'une heure, refîmes le monde, qui nous le rendit bien, imaginûmes des scénarios impossibles, conspuïmes le monde tel qu'il semble être, rebuâmes une petite goutte, dévorîmes les filets de maquereau fumé et les petites rattes du Touquet, traînûmes dans la boue de nos ricanements les pires vertueux de l'époque, et nous énervîmes très fort contre les aberrations de la télé-satellite qui nous interdisait d'accéder à Arte – chaîne de merde néanmoins – sur laquelle nous souhaitassions revoir Les Feux de la rampe du divin Chaplin – de quoi reprender un ultassime alcoverre.
Qui c'est le petit con qui tête la grosse au fond à droite ?
RépondreSupprimerTonnégrande, c'est moi que vous traitez de grosse ?
RépondreSupprimermais pourquoi n'aviez vous prévenu personne ?
RépondreSupprimerTiens, y'a le gros Tonnégrande qui commente ici ?
RépondreSupprimerépouse traditionnelle... derrière les fourneaux...
RépondreSupprimerHum, hum, monsieur Goux, vous m'obligez à réfléchir là ....
D'après la photo de la scène, c'était juste une orgie, un gang-bang à sang-pur !
RépondreSupprimer:-))
[Quoique pour l'état du sang en question, la maréchaussée semble dubitative ! :-)) ].
Euh, je n'arrive pas à démêler s'il s'agit d'une vraie soirée, ou d'une fiction ?
RépondreSupprimerC'est bien joli, mais comment donc était habillée l'irremplaçable ?
RépondreSupprimerEn culotte de peau ?
En costume traditionnel danois ?
en épouse esquimaude à grandes bottes ?
Tonnégrande : il nous a fait promettre de ne pas dévoiler son identité...
RépondreSupprimerCatherine : mais non, toi, à ce moment-là, tu étais en cuisine !
Olympe : Ah, c'est qu'il fallait avoir au préalable montré patte brune...
Nicolas : Il a dû se tromper de palier.
Jeffanne : je ne me savais pas capable d'un tel exploit. (Smiley !)
Poireau : non ! c'était de l'alcool avec un peu de sang dedans !
Emma : c'était une vraie soirée... à deux et fort courte !
Mère Castor : Lin blanc et probité candide, comme tout le monde : c'était une soirée à thème...
J'ai bien rigolu.
RépondreSupprimerQuelle soirée! Vous m'invitez à la prochaine?
Je sais, ça se fait pas de réclamer.
Pas mal , Mirbeau Huysmans avec un peu XX éme siécle dedans... Bon il vaut mieux avoir de l'humour... Je me demande si d'aucuns de la blogosphére vont prendre ça au 1er degré ...
RépondreSupprimerMerci pour le lien vers RC , j'ai lu votre jour al de Plieux hier , je suis passé devant le9 août et j'avais pensé à vous et je me demandais justement par quoi commencer poure lire... Le lire en entier je veux dire, évidemment j'en connais quelques pages... Geargies
Marine : mais si, mais si, il faut réclamer !
RépondreSupprimerDgeargies : c'est vraiment bête que vous ne vous soyez pas arrêté ! Enfin...
J'avais pas le temps et alors pas du tout moyennant quoi je le regrette depuis 6mois!! Tout ça pour aller recevoir 3h de pluie diluvienne entre Limoges et Paris! Le plus amusant c'est que j'ai reconnu le château en passant devant avant de voir la petite pancarte, mais je n'ai même pas eu le temps de prendre une photo. Par ailleurs j'ai pensé qu'il serait toujours là l'année prochaine... Geargies
RépondreSupprimerCeci me rappelle que je dois passer à la Kommandantur pour dénoncer quelques résistants à notre belle et saine idéologie...
RépondreSupprimerben si... monsieur Goux !!!
RépondreSupprimervous m'avez amenée à réviser mes classiques....
Your blog keeps getting better and better! Your older articles are not as good as newer ones you have a lot more creativity and originality now keep it up!
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