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Plume, si j'ai bien compris ton message car je ne connais pas exactement la loi.
Pour moi (mais est-ce que cette vision est partagée par tou-te-s les pro-choix ?), ce qui justifie la liberté d'avorter, c'est que la "potentielle mère" (je ne sais jamais quel mot employer) est toujours la mieux placée pour savoir si elle doit ou non mener à terme un grossesse, toute intervention contraire à son jugement à elle est un atteinte aux "Droits de l'Homme", avant une potentielle naissance, un embryon appartient au corps qui l'a conçu, donc aussi à la raison qui habite ce corps etc... etc...
En partant de cette idée, qu'il y ai un délai légal est une atteinte au droit fondamental de celle qui porte l'embryon. Est-ce que ce délai est "justifié" par la morale ou par des arguments médicaux ? Je l'ignore, mais pour moi ce droit devrai être exister jusqu'au terme de la grossesse, la "potentielle mère" devrait, jusqu'à la naissance, avoir le droit de décider si oui ou non, ce qu'elle porte doit entrer définitivement ou non dans le monde des humains.
Bon, mon opinion ne dépasse sans doute pas le niveau du comptoir, il y a surement des argument philosophiques un peu plus consistants, à propos de ce que l'on sait aujourd'hui sur l'individualité d'un foetus à partir d'un certain stade de développement (ce que ne savaient pas les populations primitives, l'échographie n'existant pas, ils allaient perdre les enfants malvenus dans la forêt).
L'auto-avortement est dépénalisé, c'est logique.
Mais j'ai du mal à concevoir que l'interdiction de pratiquer un avortement pour une tierce personne qui n'est pas médecin, soit une atteinte au droit des femmes. Est-ce qu'il n'y à pas un danger médical à pratiquer un avortement avec un geste technique inadéquate ?
Qu'on ne soit pas d'accord que l'Etat interdise des pratiques médicales compliquées à des non médecins est un autre problème que celui du droit des femmes, il me semble.
Pour ce qui est de la loi qui protège la vie dès le stade de l'embryon, je ne suis pas sur aussi que ce soit directement une atteinte à la liberté de choix... mais c'est un peu compliqué pour moi...
Un peu compliqué, en effet mon grand. On aura remarqué, à la fin du quatrième paragraphe, que notre brave Ali confond nos aïeux avec les parents du Petit Poucet, ce qui est ma foi très rafraîchissant, très fun.
Bon Dieu où êtes-vous allé chercher çà ? je n'ai pas lu les commentaires en entier, mais ...
RépondreSupprimerSûr vos écritures vous ont tourneboulé.
Liberté, Liberté chérie. Combat avec tes défenseurs !
RépondreSupprimerEt voit ce qu'ils font de toi, ce qu'ils croient être toi...
Puisque vous parlez de l'avortement, je me permets de vous signaler, à vous et à tous ceux que cela pourrait intéresser, que j'ai eu un débat intéressant avec Clarissa (ainsi qu'avec Brisby la souris) sur ce sujet, que vous pouvez trouver ici (dans les commentaires d'un billet de son excellent blog). Les contributions des uns et des autres y étaient, du moins je l'espère, moins embrouillées que celle de votre camarade Ali.
RépondreSupprimerLa liberté, de mon temps, les femmes n'osaient imaginer ce que c'était. Pour autant, Fredi maque, vous avez l'air d'en connaître la chanson. J'ai réagi rudement en lisant ce billet, puis encore plus en lisant l'article et les commentaires. Que d'ignorances, que de conneries, que de mauvaises éducations. Non seulement ne pas connaître les répercussions d'un acte somme toute naturel (faire l'amour) mais non plus les conséquences. Et quelles responsabilités ont nos élus qui ont pondu des lois sans en donner "vraiment" les moyens, alliant le préventif au curatif.
RépondreSupprimerTous coupables de cette ignorance crasse, les éducateurs moraux (abstinence, abstinence !!), les éducateurs scolaires (plus de sciences nat, rien), les éducateurs géniteurs (en dessous de la ceinture on n'en parle pas, c'est sale). Et çà donne çà.
Heureusement Didier Goux que vous n'avez jamais pris cette responsabilité, on ne peut vous en tenir grief.
c'est vachement abscons non ?
RépondreSupprimerJe ne pense pas avoir le courage, à c'te heure, de relire tout cela. Ni même de m'assurer que mon ordinateur ne me joue pas un mauvais tour en ne publiant qu'une ligne sur trois.... seule explication plausible devant un tel vomi verbal.
RépondreSupprimerDidier, le quatrième paragraphe sent le mythe du bon sauvage à plein nez... Ce mythe a la peau dure ces temps-ci.
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerJe crois que je vous aime (ce qui n'a rien de sexuel ou de politique vos idées étant à chier ce que je précise au cas où on me ruminerait dessus) pour votre simple capacité à trouver ce genre de connerie.
Du coup, je suis d'accord avec la pecnaude à la lecture de son premier commentaire. Pour ce qui concerne le deuxième, je termine la traduction et je repasse.
Sans vouloir vous influencer Nicolas, lisez "les entrailles de Mademoiselle" en suivant bien les liens. Et en plus de suivre le lien proposé par Philippe Lemoine ...
RépondreSupprimerJe me demande bien ce que peux chercher Goux avec ce sujet, sinon brocarder une nouvelle fois un pauvre type qui n'a pas eu la même chance que lui.
Discussion stérile en ce cas.
Ce que je me demande, moi, c'est pourquoi il faudrait que le droit à l'avortement s'interrompe à l'accouchement : c'est une atteinte intolérable au droit des femmes, ça !
RépondreSupprimer"Toute intervention contraire au jugement d'une femme est une atteinte aux droits de l'homme"
RépondreSupprimerFaut la mettre dans ton bêtisier, celle-là ! C'est du lourd !
Sinon, à traquer la connerie humaine, tu risques de t'épuiser... Elle seule donne une idée de l'infini, paraît-il !
C'est triste à pleurer ou bien à mourir de rire, je ne sais pas encore.
RépondreSupprimerQu'il se rassure, Ali, il est bien en dessous du niveau de comptoir !
Le commentaire du certain Paul est encore meilleur pour le moral d'un dimanche matin, je trouve.
RépondreSupprimerou alors c'est ironique? Sais pas.
RépondreSupprimerCarine : jamais d'ironie ni de second degré chez Mademoiselle S, jamais ! C'est très bourgeois ethno et hétérocentré, le second degré.
RépondreSupprimerSupposons que l'on s'introduise dans un laboratoire et qu'on y détruise des embryons en attente d'être implantés.
RépondreSupprimerLa loi considère ça comme un meurtre, ou comme de la destruction de matériel médical ?
Ah, Suzanne, ne compliquez pas tout, hein ! Vous allez nous le faire imploser, l'Ali.
RépondreSupprimerCertes, mais on peut aussi se demander quel est le sens de la limite fixée à 12 semaines en France.
RépondreSupprimerQue se passe t il entre 11 et 13 semaines pour que l'être vivant en gestation bénéficie d'un droit différent ?
Finalement c'est quand même plus simple d' être contre l'avortement, comme moi et Jeannette Vermersh. ;-)))
RépondreSupprimergeargies
L'avortement, cela devrait être comme l'école, laïc, gratuit, et obligatoire.
RépondreSupprimerQuand on lit ce qu'écrivent certains, en effet, c'est à se demander si l'avortement ne devrait pas être obligatoire...
RépondreSupprimerComplètement OK avec toi mon Phiphi !
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