Il s'est passé ceci. Je suis sorti du métro vers 16h45 (à peu près...). Devant moi, un assez jeune homme muni 1) dans une main, d'une valise à roulettes, 2) dans l'autre, d'une béquille. Il est à cinq mètres devant moi. Nous arrivons - station Saint-Lazare, donc - au bas des escaliers. À gauche, un escalator qui descend, à droite un qui monte, au milieu un de pierre qui ne fait chier personne. Devant moi, mon jeune ami s'avance vers l'escalator qui descend. Il se baisse, appuie sur un bouton, le stoppe. Il monte à pied, son bagage dans une main, sa béquille dans l'autre. Arrivé en haut, il remet l'escalator en marche.
Je le suis, intrigué. Plus loin, il pénètre dans la gare Saint-Lazare. Néglige l'escalator qui monte pour prendre l'escalier de pierre. Sans se servir le moins du monde de la béquille qu'il tient à la main droite. Il disparaît.
Mon regard croise celui d'un très jeune homme, assis sur les marches que l'autre vient de gravir. Il m'explique qu'l vient de Dijon et que les Parisiens sont très bizarres. J'ai un mal fou à m'en débarrasser, l'homme à la béquille a disparu depuis longtemps.
Je monte dans mon train, je m'endors malgré la neuvième de Mahler dans les esgourdes, les contrôleurs ne passent pas, je n'ai pas de billet, ma semaine est finie. L'humanité est curieuse.
Je le suis, intrigué. Plus loin, il pénètre dans la gare Saint-Lazare. Néglige l'escalator qui monte pour prendre l'escalier de pierre. Sans se servir le moins du monde de la béquille qu'il tient à la main droite. Il disparaît.
Mon regard croise celui d'un très jeune homme, assis sur les marches que l'autre vient de gravir. Il m'explique qu'l vient de Dijon et que les Parisiens sont très bizarres. J'ai un mal fou à m'en débarrasser, l'homme à la béquille a disparu depuis longtemps.
Je monte dans mon train, je m'endors malgré la neuvième de Mahler dans les esgourdes, les contrôleurs ne passent pas, je n'ai pas de billet, ma semaine est finie. L'humanité est curieuse.
L'être humain est un mystère insondable parfois!!
RépondreSupprimerFou-furieuse, oui !
RépondreSupprimerAh ! vous aussi cher Dark Knight vous avez croisé le Joker !
RépondreSupprimeriPidiblue in Gotham City
C'est pas beau de se moquer ; ))
RépondreSupprimerCette histoire de béquille et de "pot-de-colle" me rappelle une anecdote cocasse relatée par R.C. dans « Graal-Plieux » ... ; )
RépondreSupprimerCette histoire ce pourrait être un scénario à la manière de Jacques Tati.
RépondreSupprimerAnna R.
Avez-vous pensé à demander au type à la béquille s'il tenait un blog ? :P
RépondreSupprimer@ Bénédicte : de la came plein la béquille ce type... ; ))
RépondreSupprimer@ Pluto : C'est pour ça que dès que je vois un type sur des béquilles, je le traite de dealer multirécidiviste, je le jette par terre, je lui colle deux grandes baffes, et je lui pète ses béquilles sur les tibias. Même les vieux. C'est ça la prévention efficace.
RépondreSupprimer@ Bénédicte:
RépondreSupprimerVous vous êtes démasquée: c'est donc bien vous l'auteur du blog POLICE !
@ orage : Je suis mondialement connue du coté impair de ma rue, mais alors là, je suis sciée...
RépondreSupprimerVous m'avez détronchée à mes sales méthodes ?
@ Bénédicte : les caisses de retraite vous reversent une commission j'espère ??
RépondreSupprimerPluton traumato-gériatrie
@ Bénédicte : Ô rage ! Ô désespoir ! Je crois que vous avez réveillé Fafner...
RépondreSupprimerTiens, ca me fait penser que l'Humanité, le journal, pas l'autre, a encore besoin d'aide pour survivre...
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