Il est curieux que des hommes sans histoire, bons bourgeois qui ne demandent qu'à lire de la poésie le dimanche après-midi, peut-être même un peu couard, doivent forcer leur nature au regard des événements. Il y a Rioufol, chroniqueur systématique et ami des marchands d'arme, il y a R.Camus, artiste savant, conservateur des richesses de notre culture, qui écrivent désormais des samizdat.
Bof, oui, ce n'est que du Rioufol... D'un autre niveau (j'espère), comme illustration du novlangue et de ses habituels ravages... http://stalker.hautetfort.com/archive/2009/04/16/la-malfrance.html Une poignée de main...
Cette affaire est jubilatoire pour l'extrême droite française.Ces petits truands agresseurs réputés être de très mauvais Français, l'Action française, les appelait les "métèques". Ces métèques se sont fait tuer en 1914 aussi héroïquement que les non métèques.Pourquoi se laisser aller sans cesse à des condamnations définitives, sans rachat,avec de grands cris apeurés sur une civilisation qui serait en train de s'effondrer même si elle ne reproduit que les violences récurrentes à toute société.
Rioufol pas Mauriac, voilà qui n'échappe à personne. Mais faut-il s'appeler Mauriac pour émettre un son plus ou moins bien articulé ? Son « big problem » au gars Rioufol, c'est que ses chroniques sont des variations sur un thème immuable. Ça lasse... Ou bien il est trop gentil, ou bien pas assez méchant. Je crois me souvenir que Pauwels, plus varié, un rien plus hargneux, en imposait davantage. L'indignation perpétuelle, ça commence à bien faire. Un stylo, c'est bien beau. Un gourdin, c'est plus efficace contre ces petites crapules banlieusardes. Ou bien un flingue, si on aime conclure définitivement.
Il est possible que cette victime ait peur, tout simplement, et qu'elle camoufle cette peur sous un langage apaisant et raisonnable qui satisfait tout le monde, ou presque.
D'après le directeur de la RATP, il y a une agression aussi grave par semaine sur le réseau parisien. De ces agressions, on ne dit rien, sinon qu'elles ne ressemblent pas à des ratonnades ni à des "blanchonnades". Un homme noir isolé pourra tout aussi bien se faire arracher sa veste et son sac Adidas, et se faire défoncer s'il tente de résister. Ceux qui les commettent sont souvent des mineurs qui dépassent rarement la case "garde à vue" quand ils se font choper. Au bout de quelques récidives, ou quand il y a des blessures entraînant une ITT prolongée (ce qui n'était pas le cas dans cette affaire), ils passent par la case "tribunal" et sont rarement condamnés à des peines plus dures que quelques travaux d'intérêt public qu'ils n'effectueront pas, de toute façon.Tout le monde sait ça.
Les victimes ont peur de s'attirer beaucoup plus d'ennuis que ceux qu'elles ont déjà eus si elles essaient de se défendre. Menaces de vengeance, autre passage à tabac, etc. Un grand nombre de viols et agressions diverses restent non dévoilés, par peur et par manque de confiance dans les pouvoirs publics.
Je ne crois pas qu'il y ait une internationale de la racaille, plus ou moins unie pour voler et violer les blanc(hes), s'attaquer sciemment à quoi que ce soit. Juste un bouillon d'abrutis malfaisants encouragés par un manque de repères et d'autorité consternants, élevés dans des milieux familiaux fragiles, déphasés ou favorisant la délinquance . Que penser de ces pauvres gosses, pauvres types, qui brûlent la voiture de leurs pairs, les écoles, les bibliothèques et les bus, quand ce n'est pas leurs soeurs qui ont "terni leur honneur" ? Ceux de ce bus là étaient bien sûrs de leur impunité, pour agir ainsi devant les caméras à visage découverts.
Une anecdote : pendant les émeutes de banlieue de 2005, deux écoles maternelle et primaire ont été incendiées dans une ville de province.Un groupe de parents ( 80% d'écoliers sont issus de l'immigration, étrangers ou français de fraîche date), se sont émus et indignés, et ont décidé d'occuper la troisième école de la Zup la nuit, d'y allumer la lumière, d'y rester pour protéger les lieux. Accès refusé, parents refoulés. Les pères, alors, ont dit : "puisque c'est comme ça, on va faire le tour du quartier entre hommes, et le moindre gosse qu'on chope passé une certaine heure, on le ramène chez lui en le tirant par les oreilles. Le moindre jeune avec de l'essence, ou ceux qu'on prend à faire une bêtise, on leur fout la branlée de leur vie, ce sont nos fils ou ceux des voisins, après tout." Eh bien les policiers leur ont expliqué que "ce n'était pas une solution, la violence, et qu'ils devaient rentrer chez eux, seule la police devait faire respecter la Loi.
Suzanne : d'accord avec vous concernant l'article du Cyrille, que j'aime beaucoup. Pour le reste : pas le temps de répondre, je suis au boulot, j'ai encore des tas de conneries insanes à écrire...
« Yanka, je vous envoie la HALDE : votre compte est bon. »
Non, je vous en supplie ! Pas ça, c'est trop horrible ! Je veux bien écrire votre prochaine « Brigade » pour pas un balle, si vous acceptez de ne pas me dénoncer. Songez à ma femme, à mes enfants qui dépendent tous de moi, comme les braves et bons petits nazis qu'ils sont, de la semelle de leurs bottes à la pointe de leur casque.
Le jeune homme agressé dans le bus ne voulait pas que ses promenades en bus soient connues de papamaman, c'est tout! Que faisait-il dans ce bus d'ailleurs, au lieu d'être en bibli ou dans un rallye?Si ses tortionnaires le reconnaissent, qu'ils le visent, plutôt que mes amis ou moi. Il en redemande et a porté plainte...contre la diffusion de la video. Mézouvaton?
Donc, il faut ajouter l'adjectif "nauséabond" comme faisant partie du vocabulaire de l'ennemi.
"Ces métèques se sont fait tuer en 1914 aussi héroïquement que les non métèques": que font-ils alors dans un bus la nuit? cette remarque me rappelle le film que je viens de voir, In the Electric Mist, où le héros flic ex alcoolique (à voir Didier^^) a des visions de soldats sudistes errant et bivouaquant dans le bayou... On vous dit que ceux-là sont morts! Et les petites gouapes du bus sont à des années-lumières des soldats français que vous mentionnez.
"Le moindre jeune avec de l'essence, ou ceux qu'on prend à faire une bêtise, on leur fout la branlée de leur vie, ce sont nos fils ou ceux des voisins, après tout." Eh bien les policiers leur ont expliqué que "ce n'était pas une solution, la violence, et qu'ils devaient rentrer chez eux, seule la police devait faire respecter la Loi."
Encore une incohérence de la police. Les parents ont le droit et le devoir de mettre une branlée à leurs enfants tentés par la délinquance. Ce que ne peuvent faire les policiers...
Il est curieux que des hommes sans histoire, bons bourgeois qui ne demandent qu'à lire de la poésie le dimanche après-midi, peut-être même un peu couard, doivent forcer leur nature au regard des événements. Il y a Rioufol, chroniqueur systématique et ami des marchands d'arme, il y a R.Camus, artiste savant, conservateur des richesses de notre culture, qui écrivent désormais des samizdat.
RépondreSupprimerBof, oui, ce n'est que du Rioufol...
RépondreSupprimerD'un autre niveau (j'espère), comme illustration du novlangue et de ses habituels ravages...
http://stalker.hautetfort.com/archive/2009/04/16/la-malfrance.html
Une poignée de main...
Je remets en lien le billet proposé ci-dessus par Juan Asensio. C'est ici.
RépondreSupprimerCette affaire est jubilatoire pour l'extrême droite française.Ces petits truands agresseurs réputés être de très mauvais Français, l'Action française, les appelait les "métèques". Ces métèques se sont fait tuer en 1914 aussi héroïquement que les non métèques.Pourquoi se laisser aller sans cesse à des condamnations définitives, sans rachat,avec de grands cris apeurés sur une civilisation qui serait en train de s'effondrer même si elle ne reproduit que les violences récurrentes à toute société.
RépondreSupprimerRioufol pas Mauriac, voilà qui n'échappe à personne. Mais faut-il s'appeler Mauriac pour émettre un son plus ou moins bien articulé ? Son « big problem » au gars Rioufol, c'est que ses chroniques sont des variations sur un thème immuable. Ça lasse... Ou bien il est trop gentil, ou bien pas assez méchant. Je crois me souvenir que Pauwels, plus varié, un rien plus hargneux, en imposait davantage. L'indignation perpétuelle, ça commence à bien faire. Un stylo, c'est bien beau. Un gourdin, c'est plus efficace contre ces petites crapules banlieusardes. Ou bien un flingue, si on aime conclure définitivement.
RépondreSupprimerYanka, je vous envoie la HALDE : votre compte est bon.
RépondreSupprimerIl est possible que cette victime ait peur, tout simplement, et qu'elle camoufle cette peur sous un langage apaisant et raisonnable qui satisfait tout le monde, ou presque.
RépondreSupprimerD'après le directeur de la RATP, il y a une agression aussi grave par semaine sur le réseau parisien. De ces agressions, on ne dit rien, sinon qu'elles ne ressemblent pas à des ratonnades ni à des "blanchonnades". Un homme noir isolé pourra tout aussi bien se faire arracher sa veste et son sac Adidas, et se faire défoncer s'il tente de résister. Ceux qui les commettent sont souvent des mineurs qui dépassent rarement la case "garde à vue" quand ils se font choper. Au bout de quelques récidives, ou quand il y a des blessures entraînant une ITT prolongée (ce qui n'était pas le cas dans cette affaire), ils passent par la case "tribunal" et sont rarement condamnés à des peines plus dures que quelques travaux d'intérêt public qu'ils n'effectueront pas, de toute façon.Tout le monde sait ça.
Les victimes ont peur de s'attirer beaucoup plus d'ennuis que ceux qu'elles ont déjà eus si elles essaient de se défendre. Menaces de vengeance, autre passage à tabac, etc. Un grand nombre de viols et agressions diverses restent non dévoilés, par peur et par manque de confiance dans les pouvoirs publics.
Je ne crois pas qu'il y ait une internationale de la racaille, plus ou moins unie pour voler et violer les blanc(hes), s'attaquer sciemment à quoi que ce soit. Juste un bouillon d'abrutis malfaisants encouragés par un manque de repères et d'autorité consternants, élevés dans des milieux familiaux fragiles, déphasés ou favorisant la délinquance . Que penser de ces pauvres gosses, pauvres types, qui brûlent la voiture de leurs pairs, les écoles, les bibliothèques et les bus, quand ce n'est pas leurs soeurs qui ont "terni leur honneur" ? Ceux de ce bus là étaient bien sûrs de leur impunité, pour agir ainsi devant les caméras à visage découverts.
Une anecdote : pendant les émeutes de banlieue de 2005, deux écoles maternelle et primaire ont été incendiées dans une ville de province.Un groupe de parents ( 80% d'écoliers sont issus de l'immigration, étrangers ou français de fraîche date), se sont émus et indignés, et ont décidé d'occuper la troisième école de la Zup la nuit, d'y allumer la lumière, d'y rester pour protéger les lieux. Accès refusé, parents refoulés. Les pères, alors, ont dit : "puisque c'est comme ça, on va faire le tour du quartier entre hommes, et le moindre gosse qu'on chope passé une certaine heure, on le ramène chez lui en le tirant par les oreilles. Le moindre jeune avec de l'essence, ou ceux qu'on prend à faire une bêtise, on leur fout la branlée de leur vie, ce sont nos fils ou ceux des voisins, après tout." Eh bien les policiers leur ont expliqué que "ce n'était pas une solution, la violence, et qu'ils devaient rentrer chez eux, seule la police devait faire respecter la Loi.
Tiens, sur le site du causeur, le dernier article "pas de quartier pour la racaille" est dur et judicieux.
RépondreSupprimerSuzanne : d'accord avec vous concernant l'article du Cyrille, que j'aime beaucoup. Pour le reste : pas le temps de répondre, je suis au boulot, j'ai encore des tas de conneries insanes à écrire...
RépondreSupprimer« Yanka, je vous envoie la HALDE : votre compte est bon. »
RépondreSupprimerNon, je vous en supplie ! Pas ça, c'est trop horrible ! Je veux bien écrire votre prochaine « Brigade » pour pas un balle, si vous acceptez de ne pas me dénoncer. Songez à ma femme, à mes enfants qui dépendent tous de moi, comme les braves et bons petits nazis qu'ils sont, de la semelle de leurs bottes à la pointe de leur casque.
Yanka, je peux vous cacher au cas où...
RépondreSupprimerMerci Suzanne pour votre référence.
Le jeune homme agressé dans le bus ne voulait pas que ses promenades en bus soient connues de papamaman, c'est tout! Que faisait-il dans ce bus d'ailleurs, au lieu d'être en bibli ou dans un rallye?Si ses tortionnaires le reconnaissent, qu'ils le visent, plutôt que mes amis ou moi. Il en redemande et a porté plainte...contre la diffusion de la video. Mézouvaton?
RépondreSupprimerDonc, il faut ajouter l'adjectif "nauséabond" comme faisant partie du vocabulaire de l'ennemi.
RépondreSupprimer"Ces métèques se sont fait tuer en 1914 aussi héroïquement que les non métèques": que font-ils alors dans un bus la nuit? cette remarque me rappelle le film que je viens de voir, In the Electric Mist, où le héros flic ex alcoolique (à voir Didier^^) a des visions de soldats sudistes errant et bivouaquant dans le bayou...
On vous dit que ceux-là sont morts! Et les petites gouapes du bus sont à des années-lumières des soldats français que vous mentionnez.
"Ou bien un flingue, si on aime conclure définitivement."
RépondreSupprimerOui, mais n'est pas l'inspecteur Harry Callahan qui veut.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimer"Le moindre jeune avec de l'essence, ou ceux qu'on prend à faire une bêtise, on leur fout la branlée de leur vie, ce sont nos fils ou ceux des voisins, après tout." Eh bien les policiers leur ont expliqué que "ce n'était pas une solution, la violence, et qu'ils devaient rentrer chez eux, seule la police devait faire respecter la Loi."
RépondreSupprimerEncore une incohérence de la police. Les parents ont le droit et le devoir de mettre une branlée à leurs enfants tentés par la délinquance. Ce que ne peuvent faire les policiers...
Bon ok, j'arrête.
RépondreSupprimer