Dans le Nouvel Observateur de cette semaine. Pour illustrer un article de quatre pages, intitulé Auschwitz Tour. On y voit une famille de Japonais (je suppose qu'ils sont Japonais), père, mère et trois filles, posant devant l'entrée du camp, sous l'objectif d'une quatrième fille, elle-même apparaissant de dos dans le coin droit de la photo. L'une des filles sourit, une autre est franchement hilare, comme elles le seraient avec la tour Eiffel dans le dos.
Il me semble qu'on devrait fermer Auschwitz à toute visite : un lieu de mémoire ne peut pas devenir un parc d'attraction. Nous vivrons bien assez tôt dans un Disneyland généralisé ; retardons cette horreur le plus possible.
Il me semble qu'on devrait fermer Auschwitz à toute visite : un lieu de mémoire ne peut pas devenir un parc d'attraction. Nous vivrons bien assez tôt dans un Disneyland généralisé ; retardons cette horreur le plus possible.
Tiens, pour mettre un peu d'eau au moulin, plutôt que restaurer Auschwitz : garder en état un bâtiment, raser le reste, n'y rien reconstruire pour donner aux visiteurs une idée des dimensions de l'ensemble.
RépondreSupprimerInterdire à la visite : lieu de mémoire pur...
RépondreSupprimerLe problème est qu'un lieu de mémoire, comme un cimetière ou un monument aux morts, a besoin de visiteurs. En fait il ne faut pas en faire un musée, un endroit à visiter pour "découvrir l'horreur". Depuis la querelle sur le couvent, je crains hélas que cette cause soit perdue.
RépondreSupprimery'a une buvette ?
RépondreSupprimerOui oui Nicolas, y'a une buvette et même des sanitaires...
RépondreSupprimerDidier, comme vous, je trouve indécent ce côté "touristique". Lieu de mémoire pur, bonne idée ! Nul besoin de livrer un tel lieu aux hordes d' énergumènes bruyants et chamarrés .
Pas d'accord du tout !
RépondreSupprimerOn n'empêchera pas les crétins de crétiner, n'est ce pas ?
Auschwitz est constitué d'un ensemble de bâtiments dont chacun est dédié à une région ou un pays et raconte un peu de ce qui est advenu. Ça forme donc un tout cohérent qui ne me semble pas pouvoir être réduit…
D'autre part, la géographie du camp a gardé sa structure d'époque et démontre, s'il en était besoin, cette obsession presque perverse de l'organisation nazie. Supprimer une partie des locaux oterait du même coup ce témoignage concret…
Bref, Auschwitz est très bien comme il est !
:-))
Bon, j'allais répondre, mais je reçois un mail de Catherine m'informant qu'il y a de la bière dans le frigo.
RépondreSupprimerDonc, "à plus", comme disent les cons !
En fait, je suis à moitié d'accord avec tout le monde. Un peu de décence ! J'avais visité Sarlat en 2007. J'en avais fait un billet, d'ailleurs : j'étais effaré par ces connards de cyclistes dans leurs tenues aussi moches et ridicules que colorées qui me gachaient la vue et la sérénité de ce patelin (sans compter toutes les conneries pour touristes).
RépondreSupprimerMais on ne peut pas légiférer sur la décence. On ne peut pas fermer Sarlat. Un camp, je ne sais pas ! Quelle est la limite ? Faut-il interdire les plages de Normdie au nom de la mémoire ou empêcher les gonzesses de se promener en maillot de bain ?
Didier,
RépondreSupprimerVous êtes chié. Je me fait chier, moi même, à faire un joli commentaire avec ce putain d'iphone (il faut dire que je suis tout seul au comptoir, la bretagne n'est plus ce qu'elle était : je vais finir réactionnaire) et vous partez pour une bière.
Et moi je mais me taper un Chardonnay, na !
RépondreSupprimerQu'Auschwitz soit un lieu de visite ne me choque pas.
RépondreSupprimerCe qui me choque c'est l'hilarité des visiteurs devant ce lieu où se sont déroulées des atrocités.
Bonjour Didier,
RépondreSupprimerJe ne suis ni une obsédée de la repentance ni une acharnée du devoir de mémoire... Cependant, je crois à l'intérêt de faire visiter Auschwitz (ou n'importe quel autre camp encore "visible").
Je sais bien, et Primo Levi l'a dit avant moi, que l'Auschwitz visitable aujourd'hui n'a de toute façon rien à voir avec le camp de concentration. Cela dit, la villa Hadriana à Tivoli non plus, n'est-ce pas ?
Bien sûr, la villa Hadriana, ce n'est pas tout à fait la même chose en termes historiques.
Comme future prof d'histoire, si je venais à avoir des terminales, je pense que cela ferait partie des "voyages" de classe que j'aimerais leur faire faire.
En effet, la mémoire, pour nous autres "intellectuels", c'est bien joli, ça a du sens. Pour un enfant de 18 ans, il faut du concret. Il faut leur apprendre des dates, mais il faut aussi leur rappeler, leur marteler, que ce sont aussi des hommes qui sont derrière.
Ma vocation de prof d'histoire vient du premier cours de terminale, où la prof d'histoire nous a lu un extrait de "La Douleur" de Duras, qui s'ouvre sur le retour des camps de concentration. J'en ai été marquée définitivement.
Je crois fermement que la "visite" d'Auschwitz, intelligement faite (donc par moi, bien sûr :p), peut contribuer à la prise de conscience par des jeunes gens de ce qu'est l'Histoire. Non, non, il ne faut pas fermer Auschwitz.
Mais vous allez sûrement penser que je suis d'une grande naïveté :)
Je suis plutôt de l'avis de Camille. Il faut "montrer" Auschwitz, comme rappel-horreur, et raconter avec des témoignages vécus, il en est encore temps.
RépondreSupprimerMais je pense que nos comms ne rendent pas compte de ce qu'a voulu exprimer Didier. Les Européens ont les camps en mémoire. Ils ont le respect "de proximité" qui semble aller de soi. Alors que les touristes dont parle le billet sont bien lointains, probablement plus émus par le monument d'Hiroshima, qui leur parle plus, et cela à tout âge. Ce n'est pas un concours d'horreur et d'insoutenable, et les fillettes souriantes ont entendu parler de ce qui s'est passé en Europe. Mais bon, elles ne se sont pas senties obligées de faire la gueule. Les parents ont peu fait leur travail de parents, qui consistait à les amener à un peu de recueillement dans un lieu de souffrance.
Ce sont des japonais.
RépondreSupprimerLes japonais ne sont pas vraiment des êtres humains.
Songez un peu à leurs jeux télévisés.
Allons, allons.
Non ?
Je reprends où j'en étais resté avant mon départ de Levallois...
RépondreSupprimerNicolas: méfiez-vous : vous êtes en train de virer à droite ! Et même pire : camusien !Nicolas-bis : oui, c'est ce que je viens de dire : vous êtes sur la mauvaise pente.
Pluton : IVROGNE !!! (Mais qzul plaisir pouvez-vous éprouver à boire de la sorte ?)
Smiley, tout ça...
Flèche, Camille et Marine :
Bien entendu que ces lieux (et cdlui-ci en particulier) doivent rester des lieux de visite. Camille, de toute façon, quoi que vous fassiez, je suis certain que ce sera bien : sans vous connaître "en vrai", vous faites partie des gens qui me permettent de ne pas tout à fait désespérer de l'avenir et de l'espèce. Si j'avais un fils, j'aimerais bien qu'il vous ai comme professeur (et pas "prof", s'il vous plaît...)
J'ai lu un certain nombre de livres sur cette question (et, bien entendu, avant tout, le magnifique Si c'est un homme, que je relis régulièrement) : je recommande Charlotte Delbo, moins connue, je crois, que les Levi, Antelme, etc. Et, aussi, dans un genre différent (mais pas tant que cela, justement) les témoignages sur le goulag : Evguenia Ginzbourg, et, surtout, surtout, l'indépassable et sublime Récits de la Kolyma de varlam Chalamov. Pour co!ronner le tout : Vie et Destin de Vassili Grossman, l'un des plus grands livres du siècle qui nous a vus naitre.
Marine : vous avez raison : la photo publiée par le Nouvel Obs est choquante, mais, au bout de quelques secondes, elle l'est moins : cette famille de Japonais devant le portail d'Auschwitz est enplein "exotisme", d'une certaine manière : les juifs et les camps doivent leur être aussi étrangers que, pour nous, les massacre de Nankin, ou je ne sais quoi.
Mais alors, pourquoi viennent-ils ? Parce que c'est compris dans le tour ? Et c'est bien ce qui est le plus effrayant (relire Muray) : cette disneylandisation du monde. L'abrasion de toute horreur et sa dissolution dans la fête.
Commentaire bourré de fautes de frappe : qu'on me pardonne...
RépondreSupprimerHank : j'ai un grand respect pour les Japonais. Ces gens qui préfèrent augmenter leur temps de travail plutôt que de céder aux sirènes immigrationnistes que leur serinent notre monde à plat ventre.
RépondreSupprimerEt j'aime aussi cette croyance qu'ils ont en leur absolue supériorité sur nous.
à chaque jour suffit sa peine...
RépondreSupprimermardi je suis allé à un enterrement; de quelqu'un que j'aimais beaucoup ; au point de manquer de tourner de l'oeil à la descente de la bière; y'avait du monde; c'était un bel enterrement; on faisait la queue sur les tombes autour au Père Lachaise; il faisait soleil et les oiseaux chantaient; derrière et à côté de moi, il y avait deux vieilles bonnes femmes qui se sont données rendez vous pour aller au théâtre; et trois autres personnes qui parlaient de ?? .. je me souviens pas; mais qui riaient à vingt pas de sa femme; j'ai fini par leur dire: je suis désolé (oui je me suis excusé!!) je crois que ce n'est vraiment pas le moment ni l'endroit de rire.." ils se sont tus après avoir marmonné quelques mots..
voilà; les japonais sont partout???
Geargies
Vous avez raison, très cher : les Japonais sont sans doute partout. Et, même : nous avons dû, de ce point de vue, être souvent les Japonais de quelqu'un d'autre, sans même nous en aviser.
RépondreSupprimerDidier, camarade,
RépondreSupprimerTu te relâches, bordel ! Un français ne peut pas être l'étranger de quelqu'un puisqu'il est français.
ALERTE !!! Y'a un gros frisé avec une cravate à chier qui fait rien qu'à essayer de m'embrouiller !
RépondreSupprimerEt arrêtez de me distraire : je suis en train de troller dans votre blogroll...
RépondreSupprimerBien sûr, monsieur Goux, bien sûr.
RépondreSupprimerEt puis il y a Mishima. Et le Bushido. Et tout un tas d'autres choses admirables d'hier et d'aujourd'hui qui ont tout pour nous faire rêver.
Reste que ma grand-mère me disait toujours : méfie-toi du jaune, il est fourbe !
Hé ho ! Ce sont des Blogs de luxe. J'espère que vous êtes saoul.
RépondreSupprimerHank : je n'ai jamais réussi à "accrocher" à Mishima, désolé. sinon, vous méconnaissez vos classiques : les jaunes sont fourbes ET cruels !
RépondreSupprimerNicolas : ben non... même pas bourré... d'ailleurs, j'ai même pas trollé sérieusement...
Didier,
RépondreSupprimeroui, professeur, vous avez raison ! Et encore moins l'abominable professeurE !
J'adorais, quand j'étais en Italie, être la "professoressa", très joli.
Tiens, il y a une buvette à Auschwitz ?
RépondreSupprimerOn ne va pas quand même me dire qu'il y a des chambres d'hôtes aussi !
Cela étant, je suis d'accords : Ça vire à Disneyland tout ça et c'est comme les hordes de touristes qui piétinent dans Notre-Dame en léchant leur glace à la pistache (avec un petit rôt/pet en guise de signe de croix)
"Désolé Monsieur, ce n'est pas une poubelle, c'est un bénitier..." (Du 100% vécu !)
Pôvre de nous !
japonais de quelqu'un...oh sûrement.. mais ni à un enterrement (où je ne vais que contraint et forcé, donc pas "mondainement" si vous voyez ce que je veux dire) ni à Auschwitch..
RépondreSupprimerGeargies
Article idiot : auschwitz fait partie du patrimoine de l humanité que ca plaise a l auteur bien pensant et politiquement correct , ou pas !!!
RépondreSupprimerj adorerais faire une excursion organisée sur ce lieu chargé d histoire !!
Et dans le camps de concentration palestinien de gaza aussi , tiens , l histoire n est qu un eternel recommencement !!
Seuls changent les acteurs !!!
Je ne suis pas tout à fait d'accord pour qu'on ferme Auschwitz au public. Pour l'avoir visité il y a plusieurs années lors d'un séjour en Pologne, ce fut une des expériences les plus poignantes de ma courte vie. Certains lieux symboliques comme la vitrine avec les valises des déportés, ou celle avec leurs chaussures, montre un peu l'ampleur de l'horreur. Les chambres à gaz sentent encore la mort et il y a un vrai malaise sur ce camp. Et je me rappellerai toujours de la guide qui nous racontait, sur le site de Birkenau, le témoignage d'un rescapé qui était "ramasseur de merde" dans le camp, et qui avait le "meilleur métier du monde" car les Nazis ne l'approchaient pas...
RépondreSupprimerAlors tout est le débat entre tourisme et lieu de mémoire, mais un lieu de mémoire sans visiteurs, c'est aussi faire taire la mémoire cachée derrière les barbelés du camp. N'oublions pas que les survivants de cette époque sont de moins en moins nombreux (les plus jeunes ayant près de 80 ans) et que les négationnistes sont de plus en plus nombreux à se rappeler à leurs "bonnes" oeuvres.
Permettre aux jeunes générations de continuer à transmettre l'Holocauste, voilà un moyen pour que ça ne revienne jamais. Mais pour cela, il faut aussi éduquer ces jeunes générations ; à force de banaliser l'antisémitisme à tort et à travers, les ligues anti-racistes ont sûrement fini par banaliser la portée de l'horreur... Mais c'est un autre débat.
En tout cas, on ne peut pas faire de Auschwitz un simple lieu de mémoire, car ce n'est pas un simple événement. Ce n'est pas une "simple" guerre (même si aucune guerre n'est à oublier quand même) honorée par un monument aux Morts. D'ailleurs, comme je le disais plus haut, c'est une vraie éducation qu'il faut sur ces lieux de mémoire (comme Omaha Beach en Normandie), et pas un simple parcours touristique...
Nicolas et les autres : il y a une buvette, un restau, et tutti quanti : c'est Disneyland, quoi...
RépondreSupprimerIl va de soi qu'il ne faut pas interdire Auschwitz aux visiteurs. Mais au moins éviter le côté "Barnum"...
RépondreSupprimerIl y a bien longtemps que je pense - moi rescapée, parents massacrés à Auschwitz et ailleurs - qu'on a mal fait notre travail. Trop d'affectivité (le Journal dAnne Franck) et pas assez d'Histoire et de réflexion. En gros on n'a jamais essayé d'expliquer comment tous les verrous ont sauté partout en même temps : verrous politique, moral, culturel, démocratique etc....C'est pour moi cela le véritable travail de mémoire, si toutefois on veut essayer d'empêcher que "ça" ne recommence. On n'a pas d'avantage expliquer ce que c'était que ce "ça". Et là dessus, i l y a beaucoup à dire et à réfléchirQuant à Auschwitz, là encore le travail n'est ni fait ni à faire. Oui je sais, je suis scandaleuse.
RépondreSupprimerCarole : vouloir croire et dire que la politique raciale nazie est apparue indépendamment de l'Histoire en cours est déjà une erreur. Les faits sont rattachés à d'autres et ne sont pas nés aussi soudainement qu'on veut bien le réécrire…
RépondreSupprimer:-))
Mais Didier n'a jamais voulu fermer Auschwitz aux visiteurs! Simplement, il veut que ça soit des visiteurs, et non des touristes. Et que ça ne sente pas la merguez ni le cornet de frites.
RépondreSupprimerUn Lundi de Pâques, à Lourdes (et oui, je ne suis pas parfaite), je suis tombée (de haut) sur un pélerinage de jeunes zandicapés portant perruques jaunes, vertes, bleues et j'en passe, plus les nez rouges. Explications demandées, on m'a dit que non, Disneyland était pour un autre jour, mais que c'était un signe de reconnaissance du groupe...ce qui m'a prouvé qu'on s'attendait à un miracle de grande ampleur et qu'on avait paré à toute tentative d'évasion collective. Enfin bref, je fus on va dire étonnée...Donc je comprends Didier-mais ça, c'est pas nouveau ;)-
Marine, merci de me comprendre...
RépondreSupprimerJe vous en prie, c'est un plaisir ^^
RépondreSupprimerje pense que le vrais problème est lié a l'éducation des jeunes (dont je fait parti, ayant 20ans). Après pour les chinois, je ne sais pas trop quoi penser, bien que je condamne la rigolade. Après je ne vais pas non plus leur demander de rigoler.
RépondreSupprimerPour revenir a l'éducation des jeunes par rapport a cette guerre en général, elle est à mon sens mal fait. depuis la 3eme a la terminale on le rabâche chaque année... Personnellement c'est gavant et ça n'aide pas. En plius d'un film vu en CM2 (je ne me rappelle plus le titre mais il était en noir et blanc avec les images violentes de mort en camps et etc...)
je pense que ce n'est pas tellement de devoir de mémoire qu'il faut faire (au risque de choquer certains mais lisez la suite), mais plutôt un devoir de prévention, histoire d'éviter que cela ce reproduise, et ce en expliquant comment on en est arrivé a ce carnage. Car vous m'excuserez mais des massacre il y en a eu depuis 1945(comme quoi l'expérience passé ne sert pas) Et ce malgré l'ampleur international de la 2eme guerre mondiale et de ses répercutions planétaire.
Donc je parle de ce devoir de prévention afin de détecter les prochains massacres et essayer de pouvoir faire quelque chose, et la on ne pourra pas dire : je ne savais pas que ça allais se produire.
bon excuser mes fautes et j'espère que je ne me suis pas trop embrouillé...
Tu ne peux pas dissocier devoir de mémoire et prévention. La solution finale a été la plus grande horreur humaine de nos temps modernes. C'était il y a 70 ans. Au regard de l'histoire c'est hier. Alors oui on vous saoule avec "ça" en classe mais c'est pour votre bien "jeunes petits ignorants". Tout va s'y vite désormais ne negligez pas votre propre histoire. Vous n'imaginez pas à quel point notre société est intimement liée à elle.
RépondreSupprimer@Anonyme:
RépondreSupprimersachez que les Japonais ne sont pas des Chinois. Ou alors depuis peu.
Bon, je me permet de vous ecrire pour vous donner mon point de vue, je suis alle visiter auschwitz, et le lieu est TOUT sauf un dysneyland de l'horreur, arretez de croire ce que l'on vous raconte, allez-y et vous verrez un endroit de memoire, decent, important, essayez donc pour un prochain billet de parler de choses que vous CONNAISSEZ...
RépondreSupprimerA mon humble avis, Didier semble y être allé aussi. Mais moi ce que j'en dis ...
RépondreSupprimerEt puis si on ne pouvait parler que des endroits que l'on connait, on ne parlerait que de son nombril et tous les poèmes au Soleil et à la Lune seraient à jeter.
Pour en revenir a ce que je disais sur le devoir de prévention par rapport au devoir de mémoire je souhaite répondre a la réponse que Bruno ma faite (vous suivez ?)
RépondreSupprimerJe ne pense pas que le rabâchage soit une solution, car au final on en deviens détaché. Regardez autour de vous, la somme de violence auquel nous somme confronté entre ne serais que le cinéma et les jeux vidéos (ou on dézinque tout ce qui bouge...)
Il y en a beaucoup qui deviennent détaché ce cette violence qui elle est pourtant réelle. Il n'y que quand elle touche sois même ou la famille qu'on n'est plus détaché...
Donc pour en revenir au rabachage.... Oui je me souviens des cours, de Auschwitz et compagnie du déroulement, mais presque comme je me souviendrais d'un cour de math avec les formules... Personnellement je ne suis pas dans ce cas la, je pense être suffisamment critique pour faire la part des chose... Mais bon, pour les 3/4 des jeunes (de mon age pourtant) la réflexion et l'esprit critique ne vole pas haut...
En gros, trop de rabachage tue le rabachage?
RépondreSupprimerEt tue la prévention du même coup?
A quel degré de répétition et/ou de saturation commence le "trop"?
(Didier, je n'ai toujours pas trouvé les bons guillemets sur mon clavier, et comme j'ai un doute sur l'emplacement de l'accent circonflexe sur le a de rabachage, je m'en dispense. J'espère que vous me pardonnerez cette license. Sinon, faut nous faire un cours de circonflexe...De plus, je ne vois pas de rapport entre rabachage et une bâche -rebâcher, oui, mais rabâcher?- d'où mes hésitations du jour)
Chère Marine : l'accent circonflexe est depuis toujours mon cauchemar, je ne sais pourquoi. Il ne faut donc pas compter sur moi, dans ce cas précis. Personnellement, et sans avoir vérifié, j'écrirais rabâchage. Mais bon...
RépondreSupprimerJe viens de vérifier : c'est ça !
RépondreSupprimerEuh...licence...Je ne suis pourtant pas passée à la Comète...
RépondreSupprimerVivant cette année en Pologne j'ai eu l'occasion de me rendre plusieurs fois à Auschwitz. Fermer le camp serait une erreur, ce lieu est le vecteur d'une prise réelle de conscience de l'holocauste qui dépasse tout ce que des films peuvent montrer (je parle en connaissance de cause).
RépondreSupprimerDans ce sens Camille a tout à fait raison et il est vrai que si l'attitude d'un certain nombre de visiteurs est choquante, ce n'est pas une raison pour fermer le lieu de mémoire sans doute le plus important de la seconde guerre mondiale.
Pour marine (je suis toujours le même avec mon rabâchage) (pseudo A-snowboard)
RépondreSupprimerTrop de rabâchage... Personnellement de la 3eme a la terminale je me suis coltiné ce sujet tous les ans... Plus les blabla qu'on a tous les ans depuis la primaire...
Le problème de ce rabâchage c'est qu'il n'entraine pas vraiment une prise de conscience...
J'avoue ne pas avoir de solution mais je pense qu'il faut trouver une autre manière de réveiller la conscience (visite des monument etc...) car un cour magistral avec le prof et le bouquin du lycée n'a pas beaucoup d'impact a mon sens, il faudrait soit inciter la lecture du vécu (qui ne se donne pas non plus dans le sentimentalisme) comme le bouquin le primo levis je crois, ou des visite dans les camps ou autre. Mais pas de manière collective avec un groupe de 50 élèves.
La conscience doit s'éveiller individuellement, d'une démarche personnelle que l'on pousse. genre faire lire un livre aux lycéen, certes obligatoirement, mais la lecture en elle même se fera a priori de manière individuelle. Idem pour les visite, cela doit se faire en petit comité. Car si tu met 50 élèves en visite, il y en aura 4 qui vont vraiment se rendre compte du "truc" et le reste auront passé la journée a déconner sur le sujet ou sur la blonde (ou le blond) qu'ils (qu'elles) auront vu dans rue... Car comment capter l'attention de 50 personnes ? (ou même de 20) Or il s'avère que les petit comité de 4-5 personnes sont plus intéressant car il y a moins cet effet de se montrer fort et le prof les a sous l'œil. Et généralement le débat est plus intéressant et plus constructif.
Quelqu'un peut me résumer les commentaires, je suis au bistro.
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