Billet sans illustration. Pour l'excellente raison que celle du billet précédent corrrespond à merveille à mon état de ce matin. Deux soirées en une, hier. La première : dîner de nazis avec MM. Criticus et Juan Asensio. Excellent repas, derrière la place Saint-Sulpice, charmants convives. Juan et moi avons évoqué nos guerre de tranchées d'il y a peu ; le jeune Roman nous écoutait avec ce petit air vaguement incrédule que prenaient les enfants de ma génération quand pépé se mettait à parler du Chemin des Dames. Juan Asensio est arrivé les bras chargés de livres et je suis reparti avec le Vous avez dit métèque ? de Gabriel Matzneff, que je vais commencer à midi, pour peu que mes yeux veuillent bien se replacer dans les orbites que le Créateur de toutes choses a prévues pour eux.
Ensuite, comme il était encore tôt, je me suis transporté au Kremlin-Bicêtre, où les fêteurs d'anniversaire de Nicolas achevaient leur dîner. À partir de là, ça devient très flou. Je ne me souviens pas quand ni comment je suis reparti. Juste que je me suis méchamment cassé la gueule sur un trottoir. (À l'instant, par mail privé, Nicolas me signale que je m'étais déjà vautré à la Comète...) Bref, j'étais fait comme un mulot.
Descendant du taxi, à Levallois-Plage, et constatant que mon genou gauche commençait à devenir douloureux, je me suis dit :
1) que je n'étais pas en état de conduire, fût-ce pour parcourir les huit cents mètres me séparant de mon studio,
2) que si j'y allais à pied, je risquais de ne pas être capable de revenir au matin.
En effet, aujourd'hui, je marche avec l'agilité d'un rescapé du Chemin des Dames (voir plus haut). Et j'ai vachement mal à ce putain de genou à la con.
Finalement, j'ai couché dans mon char, comme dirait Richard Desjardins. Et je suis complètement en vrac. La vie est une longue vallée de bière.
Ensuite, comme il était encore tôt, je me suis transporté au Kremlin-Bicêtre, où les fêteurs d'anniversaire de Nicolas achevaient leur dîner. À partir de là, ça devient très flou. Je ne me souviens pas quand ni comment je suis reparti. Juste que je me suis méchamment cassé la gueule sur un trottoir. (À l'instant, par mail privé, Nicolas me signale que je m'étais déjà vautré à la Comète...) Bref, j'étais fait comme un mulot.
Descendant du taxi, à Levallois-Plage, et constatant que mon genou gauche commençait à devenir douloureux, je me suis dit :
1) que je n'étais pas en état de conduire, fût-ce pour parcourir les huit cents mètres me séparant de mon studio,
2) que si j'y allais à pied, je risquais de ne pas être capable de revenir au matin.
En effet, aujourd'hui, je marche avec l'agilité d'un rescapé du Chemin des Dames (voir plus haut). Et j'ai vachement mal à ce putain de genou à la con.
Finalement, j'ai couché dans mon char, comme dirait Richard Desjardins. Et je suis complètement en vrac. La vie est une longue vallée de bière.
Allez, quelques bons cafés, sans gorgée de bière aujourd'hui (de toutes façons, qu'est-ce que vous auriez à faire de Delerm, hein, franchement ...), et demain il n'y paraîtra plus ...
RépondreSupprimerSauf que demain il paraît qu'il va pleuvoir, même (et surtout ?) dans votre riante normandie, alors si aujourd'hui vous profitiez un peu du soleil, ce ne serait pas plus mal, quand même ... !
Alcoolique.
RépondreSupprimeret même un petit tour dans le Grand Bleu? Histoire de tout remettre en ordre.
RépondreSupprimerMais quand avez vous trouvé le temps de vomir avec un programme aussi chargé?
RépondreSupprimerVous méritez, tous, des médailles ^___^
RépondreSupprimerBonne journée, bon courage
J'ai même pas vomi : c'est de la calomnie de gauchisse !
RépondreSupprimerClasse, Levallois Perret, depuis que vous y êtes, c'est plus ce que c'était !
RépondreSupprimerPourtant c'est ce qui se murmure dans la blogosphère
RépondreSupprimerPour le genou, Kétoprofène 100 mg x3/ 24h et paracétamol 1g x 4/j. Vous verrez, d'ici deux jours vous gambaderez comme un lapin.
RépondreSupprimerPluton thérapeute compâtissant.
P.S. : j'allais oublier : eau pétillante of course !
Pluton, merci ! Je viens de prendre un doliprane, suivant vos conseils. Et l'autre truc, là, c'est vendu sans ordonnance ?
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerOlivier : je sais que ça se dit, mais c'est même pas vrai ! C'est une manip honteuse pour tenter de déconsidérer les nazis.
RépondreSupprimerJe savais que tu en parlerais :
RépondreSupprimerhttp://stalker.hautetfort.com/archive/2009/04/24/les-plaisantins-de-la-toile-wikipedia-bsc-news.html
ça doit être ça... Un gros mâle fêteur avec une perruque
RépondreSupprimerTonnegrande ?
RépondreSupprimerJuan, il faudrait apprendre à faire des liens !
RépondreSupprimerSinon, si je titubais déjà quand je vous ai quittés, je m'explique mieux la suite ! Et suis navré d'avoir raté la conversation avec les Danois...
(Mon épouse va le regretter encore plus, puisqu'elle parle la langue de ces grand barbares blonds.)
Il faut une ordonnance mais si vous connaissez bien la pharmacienne elle peut fermer les yeux... Si vous avez un fax, je vous en envoie une conforme !
RépondreSupprimerLa police va finir par vous prendre pour ce que vous n'êtes pas si vous continuez de tomber sur les trottoirs.
RépondreSupprimerDurs les réveils, on n'a plus 20 ans !!!
on dit que Ségolène va présenter ses excuses aux trottoirs, au nom de la France
RépondreSupprimerVous devriez prévenir quand vous venez à Paris, qu'on puisse vous demander des autographes !
RépondreSupprimerBon bin, à la prochaine !
(et merci pour le lien, cf. supra - ou infra, je ne sais pas comment ça marche sur les blogs)
RépondreSupprimerbien à vous.
Matzneff, c'est une valeur sûre. Le seul écrivain contemporain que je relis régulièrement. Grande santé ! Mais Jim Harrison, c'est pas mal non plus ! Et je ne crache pas sur la littérature "alimentaire" (Corentin/Brichot/Linge...)
RépondreSupprimerVitus : de moins en moins alimentaire, hélas...
RépondreSupprimerTiens, je ne sais pas pourquoi mais en lisant ces termes : Gabriel Matzneff : grande santé, je suis parti d'un très long éclat de rire...
RépondreSupprimerSans doute une manifestation démoniaque, je cous chez mon exorciste...
Pardon, je cours.
RépondreSupprimerA toutes fins utiles, je précise que je me moquais, lamentablement, de la grande santé d'un presque vieillard qui se nourrit de chair fraîche pour paraître éternel.
Qui sait, il l'est peut-être...
je signale à la docte assemblée que l'écrivain dont vous parlez sort un nouveau livre en librairie (Carnets 2007-2008). A part ça, j'espère que tes cheveux te font moins mal aujourd'hui, cher Didier, et que la lecture des chroniques matznéviennes (allant de 1958 à 2007) t'a remis les idées en place. A toutes fins utiles, je précise à Stalker qu''il' semble se porter bien.
RépondreSupprimerIl se serait donc, depuis le temps, remis d'une ancienne attaque de bombardier.
RépondreSupprimerJuan : il va mal, le Matzneff ? Ce serait dommage, au moment où, grâce à vous, je me décide enfin à le lire...
RépondreSupprimerLucia : vous me rassurez.
Chieuvrou : j'en parlais (de cet Apostrophes) à Catherine, il n'y a pas une demi-heure ! Bombardier est une grosse conne ! Son dernier livre ? Je l'ai appris aujourd'hui : une "bio" de Céline Dion...
Faut bien que les vieux mangent, vous m'direz...
Une grosse conne... Comme vous y allez !
RépondreSupprimerJe n'ai jamais revu l'émission en question, mais reconnaissez que la Québécoise furibarde avait quand même eu le mérite de mettre un peu d'imprévu dans une émission qui virait un peu trop souvent, d'ordinaire, au concert d'amabilités mutuelles (un peu comme lorsque Peter Handke, méconnaissant visiblement les usages promotionnels à la française, avait dit à Françoise Sagan, au cours d'un autre Apostrophes, qu'il s'était profondément ennuyé en lisant la pochade vaguement gaudriolesque, semble-t-il, que celle-ci avait écrite sur le thème, rigolo comme tout, de la confrontation avec le monde rural de petits-bourgeois parisiens échoués chez d'épais bouseux à demi avinés lors de l'exode de 1940).
Après, que dire sur le fond de l'attaque en piqué de la Denise ? Rien de bien original, à savoir que, dès lors que l'on fait la promo à la télé non pas d'un roman, mais de son journal intime, il ne suffit sans doute pas d'invoquer un quelconque effet transcendant de la littérature pour échapper aux critiques de la première harpie débarquée d'outre-Atlantique à propos de la consommation de jeunes filles dont on fait complaisamment état au fil des pages.
Cela dit, Céline Dion... Ça craint quand même un peu... En tout cas, à la place du gros type chauve que l'on voit avec elle en couverture des magazines, je me ferais un peu de mouron.
Sinon, n'oubliez pas, à propos d'auteur de journal intime ayant donné lieu autrefois à une grande polémique comme on les aime, que Renaud Camus passe tout à l'heure sur France Culture, dans l'émission de Monique (un temps) Canto (un temps) Sperber.
Didier, je nous souhaite d'aller aussi bien que Gab la rafale à son âge !
RépondreSupprimerComment, d'ailleurs, pourrait-il en aller autrement vu qu'il se scrute 24h sur 24 dans une glace, qu'il à la manucure, la pédicure trois fois par mois, qu'il petit déjeune, déjeune, goûte, soupe, dîne dans les meilleurs restaurants parisiens, qu'il baise (je reprends ses termes) des gamines de moins de trente ans (mauvais point, il préfère celle qui ont moins de 20 ans...), qu'il baise plusieurs gamines différentes plusieurs fois par jours, qu'il ne fait rien d'autre de ses journées, hormis bien sûr lire et écrire ?
Avec un tel rythme, il est parti pour dépasser 120 ans...
De plus, les progrès de la médecine aidant, je suis sûr qu'il parviendra encore à... affirmer sa surprenante virilité dans une bonne quinzaine d'années encore !
Cher Juan, vous me rassurez...
RépondreSupprimerEt s'il faut à 120 ans, il se mettra enfin à écrire.
RépondreSupprimeril m'a l'air d'aller beaucoup mieux que vous (pluriel), la dernière fois que je l'ai vu, c'est-à-dire tout à l'heure, chez Colette (est-ce rassurant, encore, mon cher Didier ?)
RépondreSupprimerAh, tiens, un fan de Mtzneff qui a plus de 15 ans : ce n'est absolument pas normal.
RépondreSupprimerPassez votre chemin LM : vous êtes probablement trop vieille pour lui et si en plus vous êtes moche, alors là, vous n'aurez même pas droit à une dédicace.
Oui, la vie est dure, je sais.
Didier tu es sûr qu'il est si "charmant" JA dit Stalker ? lui, l'ami de Gilda... charmant, il ne l'est sans doute qu'avec les hommes, ou certaines jeunes personnes désirant briller en société. Et, de fait, il a raison, je ne fais nullement partie de cette catégorie-là, celle des "Rastignac en jupons".
RépondreSupprimer@Monsieur Stalker : non, je ne suis pas une "fan", et malgré mon âge avancé... j'ai l'honneur d'avoir été considérée comme digne d'amitié par cet écrivain qui n'est ni grossier avec les dames, ni si prétentieux pour leur dire de "passer leur chemin" sous prétexte qu'elles ne seraient ni jeunes ni jolies.
Bon, c'est un hasard malheureux qui m'a fait croiser votre chemin, ici et chez Mtislav. Il semblerait que je vous aie offensé, vous m'en voyez sincèrement désolée. J'essaierai à l'avenir de vous éviter ce désagrément.
Lucia, vous me fatiguez, vous semblez ne rien comprendre à rien et enfermer ce qui vous dérange dans des catégories aussi petites qu'est immense la faim de chair fraîche de Petit Chou (le surnom intime de Gabriel Matzneff, du moins l'un d'entre eux)...
RépondreSupprimerOuche ! Ce « diner de blonds » risque de carboniser votre carrière académique, sehr gehrter Herr Guchs.
RépondreSupprimerSinon, duel intéressant entre le dissecteur cornu et l'archange aux pieds fourchus. Avantage au Basque pour le moment.
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