C'est un machin long et noir ; qui se veut noir, et ne l'est pas forcément. Il est généralement gouverné par quelqu'un - plus exactement par quelqu'un lui-même dirigé par quelque chose - qui a décidé de vous démolir, même s'il n'en a pas la possibilité. Il essaie ; il n'a pas lu René Girard ; il pense que c'est inutile ; il croit qu'il a des armes contre vous - or, il n'en a pas. Il se bat néanmoins ; contre lui-même, le plus souvent.
Au départ, vous avez envie de l'aider ; c'est difficile ; c'est même impossible, on s'en rend compte très vite. Ça éructe et ça vocifère, ça sort les armes à feu, domaine que cela croit connaître ; ç'a au fond les larmes aux yeux, et vous ne savez plus trop comment réagir. Vous choisissez de ne pas réagir - le silence s'installe, il est le bienvenu. Pourvu qu'il dure.
Au départ, vous avez envie de l'aider ; c'est difficile ; c'est même impossible, on s'en rend compte très vite. Ça éructe et ça vocifère, ça sort les armes à feu, domaine que cela croit connaître ; ç'a au fond les larmes aux yeux, et vous ne savez plus trop comment réagir. Vous choisissez de ne pas réagir - le silence s'installe, il est le bienvenu. Pourvu qu'il dure.
Ah...c'est re-modéré ? Heu, j'espère que c'est pas moi que vous décrivez, là...
RépondreSupprimerSi ce n'est pas moi, remarquez, ça veut dire que vous voulez vendre Girard à tout le monde...
Flûte, je me croyais unique...je m'attendais à ce que, samedi prochain, vous me rameniez un tableau excel de références...
C'est joliment dit.
RépondreSupprimerOu alors, c'est le monolithe...mais comment lire sans bras ?
RépondreSupprimerLe silence est une arme redoutable. Mais, il faut déjà être bien solide dans sa tête pour arriver à l'appliquer...
RépondreSupprimerVous avez raison Didier, silence rime avec puissance. La personne vociférante m'attriste profondément.
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