C'est la criiise ! C'est la criiise ! Et ça frétille chez les blogueurs de gauche, notamment chez les têtes de série ! On te vous empoigne le sort des grandes banques internationales, on te réfléchit sur les fusions, leur sort, leur avenir, la casse, tout ça ! Et il faut lire les commentaires : tout le monde a mis son manche à balai dans le cul, on ne rigole plus. On vitupère comme coassent les crapauds quand la mare fait des plis - c'est beau.
Car surtout, on pleurniche, on se tord les mains, on torchonne le bas de sa chemise de ses larmes : que vont devenir ces pauvres petits actionnaires, poussières innocentes, broyés par les messieurs à cigares et à huit-reflets ?
Ils vont crever, Léon, et ce sera bien fait ! Tu l'aurais dit bien mieux, si tu avais eu le malheur de vivre jusqu'aujourd'hui. Comme tu les aurais cloués, ces gagne-petit ne sentant même plus la sueur, mais toujours la vieille urine rance ! On aurait bien ri, grâce à toi, de leurs piteux trois sous que, par la magie du capitalisme, ils comptaient fermement transformer en cinq sans rien foutre !
Les ignobles fonds de pension internationaux, ignoblement rapaces ? Mais ce sont eux ! Eux, les Robert et les Suzanne, qui espéraient pouvoir aller se pavaner au Maroc ou en Tunisie, avec leur retraite miteuse, miraculeusement gonflée par les licenciements massifs de leurs enfants, les délocalisations de leurs usines, les saloperies singapouriennes qu'on leur fait avaler en guise de nourriture ! Ils en salivaient, des domestiques basanés qu'ils pourraient s'offrir, des fatmas qui torchonneraient leur carrelage "typique", pendant que Suzanne irait détendre ses varices au bord du bassin de chlore bleu ciel, plus ou moins mélangé d'eau !
Des nababs ! Grâce aux manoeuvres frauduleuses des messieurs à cigares, dans l'ombre des hémicycles, dans les torpeurs des arrière-corbeilles, voilà ce qu'ils seraient devenus ! Robert et Suzanne, rois du monde et du pétrole !
D'un coup, paf ! Finis, les 12 % annuels en se tournant les orteils ! On revient à la réalité, on bavoche dans son tapioca, on chipote sur ses frites surgelées : la vraie vie reprend ses droits, et comment ! Brutale, la vraie vie, parfois, hein ?
Le problème des Robert et des Suzanne, voyez-vous, c'est qu'ils sont aussi cons, aussi répugnants, aussi bas que les huit-reflets qui ne devraient pas tarder à se jeter par les fenêtres- du moins l'espère-t-on. Seulement, ils n'ont pas les moyens de leur politique de goinfres. On leur a vendu le bec du rapace sans leur en fournir l'estomac.
Reviens, Léon, j'ai les mêmes à la maison !
Car surtout, on pleurniche, on se tord les mains, on torchonne le bas de sa chemise de ses larmes : que vont devenir ces pauvres petits actionnaires, poussières innocentes, broyés par les messieurs à cigares et à huit-reflets ?
Ils vont crever, Léon, et ce sera bien fait ! Tu l'aurais dit bien mieux, si tu avais eu le malheur de vivre jusqu'aujourd'hui. Comme tu les aurais cloués, ces gagne-petit ne sentant même plus la sueur, mais toujours la vieille urine rance ! On aurait bien ri, grâce à toi, de leurs piteux trois sous que, par la magie du capitalisme, ils comptaient fermement transformer en cinq sans rien foutre !
Les ignobles fonds de pension internationaux, ignoblement rapaces ? Mais ce sont eux ! Eux, les Robert et les Suzanne, qui espéraient pouvoir aller se pavaner au Maroc ou en Tunisie, avec leur retraite miteuse, miraculeusement gonflée par les licenciements massifs de leurs enfants, les délocalisations de leurs usines, les saloperies singapouriennes qu'on leur fait avaler en guise de nourriture ! Ils en salivaient, des domestiques basanés qu'ils pourraient s'offrir, des fatmas qui torchonneraient leur carrelage "typique", pendant que Suzanne irait détendre ses varices au bord du bassin de chlore bleu ciel, plus ou moins mélangé d'eau !
Des nababs ! Grâce aux manoeuvres frauduleuses des messieurs à cigares, dans l'ombre des hémicycles, dans les torpeurs des arrière-corbeilles, voilà ce qu'ils seraient devenus ! Robert et Suzanne, rois du monde et du pétrole !
D'un coup, paf ! Finis, les 12 % annuels en se tournant les orteils ! On revient à la réalité, on bavoche dans son tapioca, on chipote sur ses frites surgelées : la vraie vie reprend ses droits, et comment ! Brutale, la vraie vie, parfois, hein ?
Le problème des Robert et des Suzanne, voyez-vous, c'est qu'ils sont aussi cons, aussi répugnants, aussi bas que les huit-reflets qui ne devraient pas tarder à se jeter par les fenêtres- du moins l'espère-t-on. Seulement, ils n'ont pas les moyens de leur politique de goinfres. On leur a vendu le bec du rapace sans leur en fournir l'estomac.
"les huit-reflets" ? une image pour dire banquiers ?
RépondreSupprimerJe ne crois pas que vous ayez raison de réduire les "petits porteurs" aux seuls retraités, mais comme pamphlet c'est réussi !
RépondreSupprimercomment comment les commentaires doivent être acceptés ? (celui là vous pouvez le supprimer, il n'a strictement aucun intérêt, alors que l'autre si j'aimerais bien savoir ce que signifie 8 reflets)
RépondreSupprimerJ'ai une copine qui m'a dit qu'elle serait ravie que Fortis se casse la gueule, elle est en négatif sur son compte...
RépondreSupprimerMieux vaut en rire n'est-ce pas?
Tout ceci n'est pas tout à fait faux...
RépondreSupprimer« On leur a vendu le bec du rapace sans leur en fournir l'estomac. »
RépondreSupprimerJeu, set et match : Didier Goux !
Ha, ben c'est modéré, maintenant.
RépondreSupprimerJ'ai bien fait d'être d'accord, moi. Mais je le pensais. Tiens, non, je le pensait. Pour voir si la modération fonctionne.
"Le problème des Robert et des Suzanne, voyez-vous, c'est qu'ils sont aussi cons, aussi répugnants, aussi bas..."
RépondreSupprimerEh, oh !!!!!
Suzanne
Qui parle des grandes banques internationales ? Il me semble que le billet en lien (qui me fera gagné des places dans les classements, merci) évoque les Caisses d'Epargne et les Banques Populaires...
RépondreSupprimerC'est bizarre, Didier, je ne vois pas l'ombre d'un vélibcycliste à l'horizon. Auraient-ils avalés leur guidon ou commencent-ils déjà à ronger leur selles, ou pire encore... que sais-je...
RépondreSupprimerDidier, que ce poil à gratter indispensable fait du bien ! J'adore et me bidonne...!!
RépondreSupprimerJe suis comme Gaël, c'est quoi un Huit-reflets ?
RépondreSupprimerJ'aime bien la chute !
Gaël : un "huit-reflets" est (ou plutôt était, je suppose) un modèle de chapeau haut-de-forme.
RépondreSupprimerLe Coucou : La réduction est le propre de ce genre d'exercice, non ?
Mlle Ciguë : mais oui, rions !
Franssoit : pas tout à fait vrai non plus...
Yanka : monter au filet, de temps en temps, ça dégourdit les papattes.
Suzanne : oups ! pardon ! Mais je jure que je n'ai pas pensé à vous, à ce moment-là !
Nicolas : vous étiez là juste pour le lien : une première place, ça se bichonne...
Scheiro : il faut se garder des munitions pour les fois prochaines.
Pluton : vous avez tout compris : c'était fait pour qu'on se bidonne un peu...
Catherine : merci ! (Le café est prêt ?)
RépondreSupprimerAprès Suzanne et Robert, retraités et rapaces occasionnels, c'est peut-être Didier, salarié (du secteur privé) qui pourrait se faire plumer. Ce genre de grain épargnera peu de monde. Préparez vous à digérer vos gastrolithes.
RépondreSupprimerTiens ! Scheiro brille encore par sa connerie... Il se moque de l'absence de nos commentaires... alors que les commentaires sont modérés. Ce type n'a vraiment rien compris aux blogs.
RépondreSupprimerQue c'est bon d'avoir descendu en flamme ce système de parasites et de voir les dits parasites gigoter sous la flamme de l'angoisse des lendemains à devoir travailler pour produire de la richesse !
RépondreSupprimer:-))
[Et ils sont où, les défenseurs de nos retraites placées en bourse, hein ?].
Nicolard ne sait pas parler sans dire nous. Le "nous" de majesté probablement: Nicolard, le roi des... ?
RépondreSupprimerJe suis "Ricolard"... Scheiro, tu parlais au pluriel en posant ta question.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimer"Le problème des Robert et des Suzanne, voyez-vous, c'est qu'ils sont aussi cons, aussi répugnants, aussi bas..."
RépondreSupprimerOh hé !!
Robert
Je ne suis pas certain que...
RépondreSupprimervous avez eu tout le monde... L'ironie, c'est un peu l'art de prendre le lecteur pour un abruti...je ne suis pas fan (non que je ne sois pas un abruti, mais j'aime ne pas m'en rendre compte :))
Ah non, il est là, ce trouduc ? vous voulez pas lui refiler aussi du René Girard qu'il aille lire près de l'autoroute ?
RépondreSupprimerJe dis ça parce que j'ai cru comprendre que se tramait un complot visant à ma conversion... Je vais me gaver de lexomil, vous l'aurez mauvaise, hahaha !
RépondreSupprimerRobert : pareil qu'à Suzanne (plus haut).
RépondreSupprimerDorham : d'accord pour le Lexomil : il paraît, d'après des gens qui vous connaissent bien, que cela, et cela seul, vous rend fréquentable...
Judicieux conseil, Didier, en ces temps de crise, mieux vaut économiser quelques cartouches, les gueux sont passablement excités. Il va falloir les calmer.
RépondreSupprimerOui mais ça se marie mal avec la cervoise...
RépondreSupprimerLa seule personne qui me connaît bien, c'est ma mère... Vous connaissez ma mère ?
RépondreSupprimerDorham : quand on s'intéresse à quelqu'un, on connaît toujours plus ou moins sa mère...
RépondreSupprimer(Mais quel impénitent phraseur, ce Goux !)
Nan, elle est drôle celle-là, j'aime bien... Comme je le dis, vous êtes dans une phase ironique et pince-sans-rire ; ça passe bien...je ne sais pas ; mettons comme un cd de Miles première mouture chez Prestige : genre "Relaxin' With Miles Davis Quintet"
RépondreSupprimerAdjugé, je passerai ça dimanche prochain...