En fait, non, je ne l'ai pas vu. Je n'ai même pas cherché à l'entr'apercevoir, pour tout dire. Cela étant, je suis effectivement retourné à la cantine de Lagardère...
Pause : quand je dis "la cantine de Lagardère", il faut comprendre qu'il s'agit du restaurant de la société Lagardère, et non que ce brave Arnaud y déjeune tous les jours, ni même une fois par semaine.
...de Lagardère, après des mois d'abstinence. Pourquoi une telle épreuve ? Parce que, ce matin, je suis venu travailler en voiture. Et qu'il ne pouvait être question de boire du vin à midi : en cas de contrôle, c'eût été du plus mauvais effet, de dépasser les sacro-saints 0,50 g.
Pour supporter au mieux de genre d'expérience pénible, j'ai trouvé la solution. Elle consiste à poser son ticket de caisse devant soi, à ne pas le quitter des yeux une seconde et, tandis que l'on mastique tristement des nourritures strictement comestibles, à se répéter en boucle, tel un mantra :
Je déjeune pour deux euros quarante... Je déjeune pour deux euros quarante... Je déjeune pour...
Ce n'est pas la panacée, mais ça aide considérablement.
Pause : quand je dis "la cantine de Lagardère", il faut comprendre qu'il s'agit du restaurant de la société Lagardère, et non que ce brave Arnaud y déjeune tous les jours, ni même une fois par semaine.
...de Lagardère, après des mois d'abstinence. Pourquoi une telle épreuve ? Parce que, ce matin, je suis venu travailler en voiture. Et qu'il ne pouvait être question de boire du vin à midi : en cas de contrôle, c'eût été du plus mauvais effet, de dépasser les sacro-saints 0,50 g.
Pour supporter au mieux de genre d'expérience pénible, j'ai trouvé la solution. Elle consiste à poser son ticket de caisse devant soi, à ne pas le quitter des yeux une seconde et, tandis que l'on mastique tristement des nourritures strictement comestibles, à se répéter en boucle, tel un mantra :
Je déjeune pour deux euros quarante... Je déjeune pour deux euros quarante... Je déjeune pour...
Ce n'est pas la panacée, mais ça aide considérablement.
2,4 € seulement ?
RépondreSupprimerben dis donc il est philanthrope ce Lagardère !
Tu seras récompensé par cet héroïsme ce soir. Apéro et abricot...
RépondreSupprimerOui, bwana : nous y en a avoir bon patron...
RépondreSupprimerCatherine : hi ! hi ! hi !
Eh bien, dites donc, 2 euros 50, avec la chute des Bourses, c'est pas de refus
RépondreSupprimerEtait-ce une si bonne chose de récupérer ce permis provisoire, finalement ? On est en droit de se poser la question.
RépondreSupprimerCatherine,
RépondreSupprimerHi hi hi !
Didier,
Bravo !
Pétronille : oui, puisque ça me permet de déjeuner pour deux euros quarante.
RépondreSupprimerZoridae : hi ! hi ! hi ! toi-même, d'abord !
Oh ! Monsieur Goux me tutoie !
RépondreSupprimerOui, le vendredi soir, je me lâche. Comme Nicolas qui ne met pas de cravate-à-chier le samedi...
RépondreSupprimervraiment tout se perd le week-end...
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerVous croyez vraiment que vos lecteurs vont croire trente secondes que vous mangez sans boire ?