Le 26 novembre, l'Irremplaçable et moi serons à la Maroquinerie. Je ne sais évidemment pas ce qu'est cette salle, et m'en fous royalement. Sauf que, ce soir-là, Kent y chantera. Et nous y serons.
Pourquoi avons-nous passé dix ans sans voir Kent ? Et Freddie (sa femme) ? Et leur fils, dont le prénom m'échappe obstinément ? Antonin ! je viens de le retrouver ! Mais pourquoi diable Kent et moi avons-nous passé dix années sans nous parler ? Bergouze, tu en sais quelque chose ? Toi vivant, on aurait fait cela ? Non, non. Il me semble qu'Hervé et moi nous sommes éloignés - d'une certaine manière - à cause de toi. Ou en raison de toi. Comment t'expliquer ?
Tu étais le lien entre Hervé et moi. Essentiel. Indispensable. Enfin, je crois. Il n'est pas impossible que, sans toi, Hervé et moi ne nous serions jamais... rencontrés ? Parlé ? Connus ? Peu importe. Tu as bien compris que même après dix ans de silence, Hervé et moi sommes ligotés l'un à l'autre, par toi, et toi seul. Que, donc, forcément, on se reverra. Peut-être bien ce 26 novembre. Ou plus tard. En tout cas, au moment où nous nous retrouverons face à face, tu seras là - vivant (enfin : autant que faire se peut).
Pourquoi avons-nous passé dix ans sans voir Kent ? Et Freddie (sa femme) ? Et leur fils, dont le prénom m'échappe obstinément ? Antonin ! je viens de le retrouver ! Mais pourquoi diable Kent et moi avons-nous passé dix années sans nous parler ? Bergouze, tu en sais quelque chose ? Toi vivant, on aurait fait cela ? Non, non. Il me semble qu'Hervé et moi nous sommes éloignés - d'une certaine manière - à cause de toi. Ou en raison de toi. Comment t'expliquer ?
Tu étais le lien entre Hervé et moi. Essentiel. Indispensable. Enfin, je crois. Il n'est pas impossible que, sans toi, Hervé et moi ne nous serions jamais... rencontrés ? Parlé ? Connus ? Peu importe. Tu as bien compris que même après dix ans de silence, Hervé et moi sommes ligotés l'un à l'autre, par toi, et toi seul. Que, donc, forcément, on se reverra. Peut-être bien ce 26 novembre. Ou plus tard. En tout cas, au moment où nous nous retrouverons face à face, tu seras là - vivant (enfin : autant que faire se peut).
Chut.
RépondreSupprimerJe ne sais pas davantage, de mon côté, ce qu'est ce « Théâtre » de Saint-Avertin, où doit se produire Kent le 13 février prochain (sans doute la salle dite de l'Atrium, sur les bords du Cher). En tout cas, j'y serai.
RépondreSupprimerComment ça, on s'en fout ?
Pourquoi chut ?
RépondreSupprimerDites voir, très cher Chieuvrou, une petite question en passant : puisque vous allez écouter Kent près de Tours, pourquoi ne pas aller le voir après le concert (en vous réclamant de moi) et lui demander votre autographe ? C'est un garçon charmant, vous savez...
RépondreSupprimer(Cela étant, je veux bien m'en charger tout de même.)
àchieuvrou tiens je vous accompagnerais bien... le précédent article de Didier m'ont donné envie d'aller revoir ce bonhomme
RépondreSupprimer(allons z'à la campagne, écrit sur un coin de table chez Didier et Catherine cela donne encore plus de sel à ce titre !)
Voilà une bonne idée, M'sieur Gaël ! Arrangez cela avec Chieuvrou et allez serrer la louche au Kent de ma part.
RépondreSupprimer@ Didier Goux
RépondreSupprimerPourquoi, me demandez-vous, n'osé-je pas aller demander moi-même un autographe à Kent, que je tiens pourtant pour un parolier et un interprète très au-dessus d'un paquet de chanteurs de sa génération (celle d'après, je ne connais plus trop, en fait) qui ont plus que lui la faveur des médias (air connu et néanmoins on ne peut plus juste en l'occurrence, comme l'a fait du reste remarquer, à propos de l'auteur de J'aime un pays, Charles Aznavour lui-même, au cours d'une série d'entretiens sur France Culture il y a quelques années) ?
Ben, voilà, c'est que je suis un grand timide... Et puis, je ne voudrais pas déranger l'artiste après son spectacle, durant lequel il se donne à fond, comme on dit... Et puis, me frayer péniblement un passage parmi la foule de ses admirateurs pour parvenir jusqu'à sa loge quand il vous suffira quant à vous, pour passer avant tout le monde, de clamer un retentissant « C'est Didi » et d'écarter d'un revers de main, par paquets de dix, ses vieux fans écolos post-soixante-huitards comme ses jeunes groupies aux poses de midinettes, voilà qui, avouez-le, serait quand même un peu vain... Et puis, la familiarité factice dont je pourrais me sentir obligé de faire preuve pour l'occasion serait à tout le mois gênante pour l'artiste (vous savez bien, le syndrome Fernand Raynaud, et tout ça)... Et puis, solliciter un autographe, même pour sa petite sœur, c'est toujours un peu con, alors que le demander pour un commentateur de son blogue, fût-il un peu simplet, c'est assurément la grande classe.
Cela dit, si Gaël vient avec moi, là, évidemment, ça change tout.
@ Gaël
Ce serait volontiers que je ferais votre connaissance à cette occasion, surtout si vous pouvez nous conduire, ma sœurette et moi, jusqu'à Saint-Avertin, vu que j'ignore si les bus de nuit pénètrent encore dans cette lointaine banlieue cossue, les chauffeurs s'étant plaints à plusieurs reprises de jets nocturnes de boîtes de caviar Pétrossian contre leurs pare-brises (non, non, je déconne...cela dit, si vous avez deux places en sus, ce ne serait pas de refus).
@ Re-Didier Goux
Je sens vos sarcasmes prêts à fondre sur moi... Ben quoi, on peut bien être anti-bagnolard primaire et avoir besoin, de temps à autre, d'être véhiculé... Et puis, c'est comme tout, les grands principes, y'en a un peu marre, par moments.
Chieuvrou : je comprends très bien vos raisons, croyez-le. Même si, finalement, elles sont mauvaises : les artistes aiment bien les compliments, surtout s'ils les sentent sincères. Evidemment, s'il se trouve dix mille personnes pour tenter d'envahir leur loge, c'est autre chose, mais je doute que ce soit le cas pour Kent à Saint-Avertin. Et puis, là, vous ne seriez pas un fan lambda, mais un ami de didier Goux : ça vous pose son homme !
RépondreSupprimerCela étant, je me chargerai bien volontiers de l'autographe.
Je signale à Gaël ce suivi de commentaire...
Ah Kent !
RépondreSupprimerMais alors vous avez connu un vrai rocker, dites ! Voilà qui modifie quelque peu votre image.
Je le suis depuis Starshooter, de près, de loin suivant les époques. L'ai vu sur scène, extraordinaire, après Nouba qui reste un album magnifique...
La vache, ca me fait bizarre de connecter ensemble ces deux mondes intérieurs !!!
:-)))
Poireau : j'ai connu Kent en 1978, au studio de Boulogne où Starshooter enregistrait son deuxième album. Ensuite, on s'est beaucoup vus pendant vingt ans, puis... plus rien. Je ne saurais même pas dire pourquoi, c'est bizarre non ?
RépondreSupprimerLà, je viens de reprendre contact par mail et on doit se voir le soir de son concert parisien. Que je raconterai sans doute.
Sinon, à l'époque où nous étions proches, Kent avait pas mal d'amis et d'activités à Bruxelles, où il se rendait régulièrement : peut-être est-ce encore le cas ?
@chieuvrou et @didier : bon je viens de voir que Kent pratiquait de prix relativement abordables pour mes bourses ce sera donc avec plaisir que je jouerais le taxi pour votre soeur et vous. Dois-je prévenir quelques amis mateurs de bourgeois pour nous ouvrir la route ? on aura le temps de voir d'ici là
RépondreSupprimerce sera aussi avec grand plaisir que je rendontrerai mon premier commentateur inconnu (Chieuvrou) à une époque où seul Nicolas traînait ses guêtres sur mon blog
on se tient au courant ! je ferai sûrement un billet avant le concert ou bien prenez mon mail (detoutderiensurtoutderien-at-gmail.com)
enfin bref quel curieux monde que celui des blogs :)
RépondreSupprimer@Chieuvrou bis : je ne vous serais probablement d'aucune aide pour un autographe, nous semblons partager la même timidité maladive
RépondreSupprimer